#120: Communautés de pratique, espace d’apprentissage social, et intégration de l’intelligence artificielle avec Diane Culver, Ph. D.

Baladodiffusion
November 26, 2024

Durant cet épisode, Coach Frank discute avec Diane Culver, Ph. D., des communautés de pratiques, des espaces d'apprentissage et de l'intégration de l'intelligence artificielle.

À propos de Diane:

Diane est professeure agrégée à l’École des sciences de l’activité physique. Titulaire d’un doctorat en éducation, elle effectue des recherches dans les domaines de la pédagogie et de la psychologie du sport. Ses champs d’intérêt sont la formation des entraîneurs, la théorie de l’apprentissage social et les méthodes de recherche qualitatives.

Grâce à la théorie de l’apprentissage social (p.ex. le concept de communautés de pratique), sa recherche sur des organisations sportives, notamment celles qui œuvrent dans le milieu parasportif et les Jeux olympiques spéciaux, adopte une approche participative pour renforcer la capacité d’apprentissage. Son rôle de chercheuse et de leader en apprentissage social s’illustre par un certificat de leadership en apprentissage social (http://wenger-trayner.com/certificate-participantsnorth_eastlien ).

Diane Culver est membre du comité de recherche de l’Association canadienne des entraîneurs depuis 2007 et du sous-comité de révision du contenu des stages de formation des entraîneurs d’Alpine Canada Alpin. Elle a notamment été entraîneuse de l’équipe nationale canadienne de ski et de l’équipe olympique de ski de la Nouvelle-Zélande ainsi que conseillère principale en entraînement pour l’Association canadienne des entraîneurs. Elle est membre professionnelle de l’Association canadienne de psychologie sportive et conseille des athlètes, des entraîneurs et des organisations sportives pour les aider à améliorer leurs performances. Elle collabore également à la supervision du programme de maîtrise en sciences de l’activité physique avec concentration en intervention et consultation.

Pour rejoindre Diane : dculver@uottawa.ca

 

Notes & sources

NOTES D’ÉMISSION

  • Bienvenue et introduction de Diane Culver. (1:25)
  • Comment utiliser l’intelligence artificielle dans les espaces sociales ? (7:43)
  • L’intelligence artificielle doit être considéré comme un membre du groupe. (14:53)
  • Autre que l’intelligence artificielle, quelles sont les autres choses au cœur des réflexions ? (16:25)
  • Quels sont les exigences minimales pour être considéré une communauté d’apprentissage sociale ? (20:45)
  • Le rôle des facilitateurs dans les espaces d’apprentissage sociale. (29:29)
  • L’utilité des plateformes d’apprentissage sociale. (31:20)
  • La formation et la certification de leaders d’apprentissage sociale. (35:38)
  • Comment contrôler le contenu d’apprentissage sociale ? (44:20)
  • Ce que Diane aimerait les professionnels retiennent de la conversation. (50:52)
  • Si tu pouvais retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi ? (53:26)
  • Mot de la fin et comment rejoindre Diane Culver : courriel : dculver@uottawa.ca (57:12)

PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES

Transcription

Francois Rodrigue (00:00.91)

Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt. Épisode 120, communauté de pratique, espace d'apprentissage social et intégration de l'intelligence artificielle avec Diane Culver, PhD. Bonjour tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'arrêt est bien ici de déconstruire tout ce qui touche de...

ou de loin à l'art et la science du coaching. Je fais ça parce que ma mission personnelle, eh bien, c'est de contribuer à la performance et au bien-être de tous les intervenants et intervenants francophones en sport et en activité physique. C'est donc la mission numéro un du podcast, mais c'est aussi une mission que j'ai tendre d'accomplir en tant que professeur en kinesiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller au développement des entraîneurs et des professionnels qui oeuvrent dans des contextes de performance.

Si tu es une nouvelle éditrice ou un nouvel auditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, eh bien, je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateforme préférée pour les éditrices et auditeurs loyaux de temps d'arrêt. je te dis merci. Puis je t'invite à suivre le balado sur tous les médias sociaux, à rebars, Coach Frank PhD en un mot. Et comme ça, tu seras un ami en partageant un ami. prend cinq secondes et ça va contribuer à ton développement ainsi que celui de notre système sportif et de santé. Pourquoi pas?

Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invitée est Diane Culver. Diane a une place spéciale dans mon parcours parce qu'elle a été sur mon comité de thèse de doctorat en plus de m'enseigner quelques cours. Donc, je me sens très choyé de l'avoir avec moi aujourd'hui. Je vais vous le répéter dans l'introduction de la conversation. Diane est surtout professeure agrégée à l'École des sciences de l'activité physique de l'Université d'Ottawa. est titulaire d'un doctorat en éducation et elle effectue des recherches dans les domaines de la pédagogie et de la psychologie du sport.

Ces champs d'intérêt sont la formation des entraîneurs, la théorie de l'apprentissage social et les méthodes de recherche qualitative. Quand on parle de la théorie de l'apprentissage social, on parle par exemple de communauté de pratique. Un terme qui peut pleurer, c'est en ci quand on en entend parler dans la communauté. Mais juste pour vous dire, Diane travaille là-dessus depuis la fin des années 90. Et on pourrait même dire que c'est à cause de elle et son superviseur à l'époque, Pierre Trudel, que le concept de communauté de pratique...

Francois Rodrigue (02:20.654)

a commencé à prendre place dans la communauté sportive et tout ça. Donc, elle était vraiment une pionnière de ça. On pourrait l'appeler la marraine de la communauté de pratique dans le sport. Donc, elle joue un rôle de chercheuse et de leader en apprentissage social qui s'illustre par un certificat de leadership en apprentissage social avec les théoriciens de l'approche, soit Beverly et Etienne Winger Trainer. Diane Culver est membre du comité de recherche de l'Association canadienne des entraîneurs depuis 2007.

et du sous-commité de révision du contenu des stages de formation des entraîneurs d'Alpine Canada, Alpine. Elle a notamment été entraîneuse de l'équipe nationale canadienne de ski et de l'équipe olympique de ski de la Nouvelle-Zélande, ainsi que conseilleur principal en entraînement pour l'Association canadienne des entraîneurs. Elle est membre professionnelle de l'Association canadienne de psychologie sportive et conseille des athlètes des entraîneurs et des organisations sportives pour les aider à améliorer leurs performances. Bref, on a une personne qui a une longue histoire en...

dans l'apprentissage social, mais qui aussi participé et contribué à l'écosystème sportif dans plusieurs rôles, d'aclethe jusqu'à coach, jusqu'à professeur, jusqu'à membre de comité, jusqu'à participer avec l'Association canadienne des entraînants. C'est un plaisir d'avoir Diane avec moi aujourd'hui et je pense sincèrement que la conversation va être fascinante pour toutes les personnes qui agissent comme facilitatrices ou facilitateurs d'apprentissage et toutes les personnes qui pensent juste à se partir ou joindre à une communauté de pratique. J'oserais même dire que la conversation...

est un incontournable pour toutes les personnes qui sont impliquées dans la formation et le développement professionnel en activité physique, en sport ou en santé. Je vous rappelle que la production de cet épisode est présentée par Très Bon Point, ayant la vision d'avoir les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins, Très Bon Point est une firme de consultation sportive qui offre du coaching des ateliers et de la recherche appliquée pour la communauté sportive. Là-dessus tout le monde, je vous souhaite un bon podcast et j'espère que la conversation va être enrichissante encore une fois. Merci.

Diane, bienvenue à Tandary. Merci, Frank. Merci à toi de prendre du temps. Je sais que tu es impliquée dans plein de projets, que tu voyages à travers le monde et tout ça. Je me sens vraiment choyé d'un de mes anciennes professeurs, une mentore pour moi dans mon doc, une membre de mon comité de thèse. C'est pas vrai, je me sens vraiment choyé. On va pouvoir parler des 20 dernières années de tes travaux et tout ça, tout ce que tu as fait depuis ta thèse au doctorat. On pourrait parler de ton coaching d'équipe nationale, mais...

Francois Rodrigue (04:44.43)

On n'en parlera pas nécessairement aujourd'hui. Je vais peut-être commencer. Je pense que tu reviens d'un voyage en Europe. Parle-moi donc peu de ton voyage professionnel en Europe. Je suis sûr qu'il eu des moments plus personnels, mais il eu des éléments professionnels quand même intéressants, je pense. oui, non, c'était en fait, c'était deux voyages. J'ai fait un voyage au mois de mai où j'étais dans ce qu'on appelle le Social Learning Lab. C'est en fait, c'est Etienne Wenger Trainer et sa femme Beverly.

qui ont commencé ça où ils restent en Portugal, une petite ville pas loin de Lisbonne sur la côte. Et chaque année, au mois de mai, ils font des ateliers et un sommet pour les communautés pratiques. Alors, ça fait plus que dix ans que j'assiste à ces choses-là.

le sommet, fait, ce que c'est, c'est deux jours où est-ce qu'il a du monde de toutes les disciplines qui se ramassent, qui travaillent avec les communautés de pratique. Et on était à peu près, je pense qu'on était 18 en personne, puis 22 avec 4 personnes en ligne. Et c'est un genre de partage de qu'est-ce qu'on fait avec l'apprentissage social dans notre contexte. Et aussi, on peut amener des défis.

On fait des sessions avec des hot topics comme ils disent, là, puis là tu présentes dans une minute ton sujet, puis après ça les gens choisissent quel groupe qu'ils veulent assister, puis c'est vraiment pour aider à avancer les défis des gens dans ce qu'ils font. Oui, c'est très intéressant, donc il y a plein de choses comme...

comment avoir plus d'engagement dans les espaces sociales, on peut dire quelles plateformes est la meilleure plateforme pour bien partager entre les rencontres des communautés de pratique, comment utiliser, j'ai parlé un peu plus tantôt, l'intelligence artificielle, ça c'est gros maintenant. Et aussi, après les deux jours,

Francois Rodrigue (07:04.174)

Moi, un plus petit groupe, on était six cette année, on restait pour un autre quatre jours pour vraiment, ils appellent ça «The cutting edge», c'est vraiment ceux qui sont en avance, c'est des ateliers, mais les Venger trainers aussi utilisent ça pour avancer leur théorie. là, cette année, parmi les six, on avait une personne qui était la première fois, mais les autres cinq, était déjà là.

l'an dernier. fait qu'on a continué encore avec des sujets qu'on avait abordés. Puis on passe comme une bonne partie des trois, quatre jours sur un sujet en petit groupe. Puis les deux sujets cette année, c'était justement comment on utilise ou qu'est-ce que ça veut dire l'intelligence artificielle pour les espaces sociales. Et c'était très intéressant parce que l'année dernière, moi, je n'étais pas dans ce groupe-là. J'avoue que j'étais parmi.

Il y avait une autre femme aussi comme moi, était comme, on va laisser ça à d'autres monde, puis là, ils vont nous dire c'est quoi qu'il faut faire, c'est leur suggestion. Mais après cette année, après ce qu'on a vu, j'ai changé complètement. Puis aussi, Heidi, la femme, a dit la même chose. Wow, OK, là, il faut que je m'engage un peu plus parce que c'est très intéressant. Donc, groupe-là, l'année dernière, après,

Après les trois jours, il y en avait un qui était hors doute do-job. Il a écrit un papier sur ça, comment utiliser ou qu'est-ce que ça veut dire pour les espaces sociales. Finalement, ils ont développé un processus, mais c'était vraiment comme, on l'utilise comme un outil. Cette année, parce qu'il y a eu tellement d'avances, ils ont décidé que non, c'est plus ça. Il faut vraiment que...

tu le traites comme si c'est un membre du groupe tout en sachant que ça l'est pas. Il faut développer une relation avec. Et pour faire un essaye de ce que ça peut apporter, avant notre dernière breakout session, est-ce que moi, mon groupe, on travaillait sur l'agency, l'abolition, comment donner, comment en prendre dans un groupe, comment...

Francois Rodrigue (09:30.734)

en données ou en facilité avec d'autres membres du groupe qui sont peut-être un peu plus réticents à prendre leur place. Et comment aussi contester quelqu'un qui prend trop d'agency dans un groupe. Ça, c'était notre groupe. Alors, à midi, la dernière journée, le groupe de artificielles, intelligence artificielle, ils ont dit, OK, vous allez, on va vous demander.

d'enregistrer votre conversation. Puis après ça, on va le mettre dans trois plateformes de large language model, appelle ça. OK, on avait Gemini de Google, Chatch, GBT et Claude. Je sais pas si t'es familiar avec Claude. Pas Claude. C'était, comment on a dit, open source. OK, anyway. so nous, part.

On a discussion, c'était moi, Beverly et Marcio, en fait, c'est le médecin de l'Université d'Ottawa dont je t'ai parlé. Et on parle pendant deux heures. On enregistre ça sur le téléphone. Après ça, on rentre ça dans les trois plateformes et on ne demande rien. On rentre ça dedans et il a une chose que tu peux faire où est-ce que tu identifies les voix. C'est une fois que tu identifies une fois les voix, paf, toute la transcription.

Il le fait pour toi partout, il reconnaît ton voie. On a fait ça, puis t'as GBT, très bon résumé de qu'est-ce qu'on a dit, comme des points et tout. Même chose avec Gemini. Mais Claude, Claude a décidé, sans qu'on dise rien, de faire le résumé à travers...

la perspective de notre conversation. Je t'explique. On parlait de volitions, puis comment contrôler ou prendre la place dans une conversation. Ils ont analysé notre conversation. Ils ont dit, Diane, a pris sa place. Elle a pris... Parce qu'on parlait de différentes façons de faire ça. OK.

Francois Rodrigue (11:56.43)

Tu peux utiliser maintenant les sources de pouvoir déjà dans le groupe ou les sources que tu as. Tu peux utiliser l'espace, le temps. Tu peux prendre ta place. peux contrôler ton histoire dans le groupe. Ça, c'est toutes les choses qu'on avait parlé depuis l'an dernier qu'on essayait de peaufiner et tout pour notre outil qu'on va développer pour ça.

Et c'était vraiment quelque chose. ont dit OK. Là Beverly, une expression en anglais quand tu parles de quelque chose qui est comme personne en parle, mais tu c'est un courant qui est vraiment présent. appelle ça, tu fais appel à l'éléphant qui est là. là, Claude dit à un moment donné, Beverly, called out the elephant parce que

Marcio, il avait dit ça et tout. C'était vraiment une analyse, c'était pas juste une sommaire. Puis même Etienne, que lui, a fait son doctorat en 1987 sur l'intelligence artificielle, malgré qu'il dit que c'est complètement différent maintenant. Mais il était là, puis on était tous là. Wow! Puis tu ça se fait dans des secondes. Tu peux pas lire aussi vite que ça apparaît sur l'écran.

En tout cas, c'était vraiment intéressant, mais tout ça pour dire que tu peux l'utiliser comme ça, comme un outil de réflexion sur comment on travaille dans un groupe. tu sais, peut-être ça va sortir des points qui peuvent aider les gens à mieux gérer les espaces d'apprentissage social. C'est ici. Bien, mieux gérer les espaces d'apprentissage social, puis je pense qu'on va aller dans l'espace...

d'être un membre du groupe parce que moi ça m'intéresse comment est-ce que l'intelligence sociale devient membre du groupe mais avant que l'intelligence sociale soit un membre du groupe ça peut aider à faire des résumés. Puis juste en tant que facilitateur d'apprentissage social ce que tu viens de décrire là avec Claude c'est que non seulement tu un super beau résumé de la rencontre mais tu as une interprétation avec sa perspective de ce qui s'est passé puis des fois ça t'amène à souligner des choses que tu n'as peut-être pas observé et là comme on en parle souvent

Francois Rodrigue (14:17.902)

où on a parlé souvent du moins toi et moi ensemble, ça te permet potentiellement de créer plus de valeurs parce que tu es capable de ressortir davantage d'informations ou d'éléments clés ou de données de cette conversation-là. Puis avant de te renvoyer la balle pour mettre les gens en contexte, ça fait des décennies que tu t'attardes aux communautés de pratique et quand tu parles de Etienne et Beverly, on parle de Etienne when you're trainer et de Beverly when you're trainer.

Donc les deux personnes à la base des communautés de pratique, les théoriciens à la source. Fait que t'es connecté directement sur la matrice comparatif à nous qui est un intermédiaire par rapport à toi. Mais moi, je te ramène à l'intelligence artificielle. Qu'est-ce que tu veux dire ou qu'est-ce que vous avez convenu ou c'est quoi votre compréhension de l'idée que l'intelligence artificielle doit être un membre du groupe? Parce que ça, je comprends très bien. Je pense que je comprends très bien du moins.

l'aspect de ça peut t'aider à résumer, faciliter, mais que la personne soit membre du groupe, ça, pour moi, c'est quand même abstrait. Je suis curieux de savoir comment vous le vulgarisez. Non, je pense pas qu'on ait arrivé à dire qu'elles sont membres d'un groupe, que l'intelligence artificielle soit un membre du groupe. Mais c'est comme j'ai dit, tu dois le traiter comme si c'est un membre tout en sachant que ça l'est pas.

Il y a un journaliste du New York Times qui s'appelle Ezra Klein. Alors c'est E-Z-R-A, puis Klein, c'est K-L-I-E-I-N. Et lui, il fait de temps en temps les podcasts sur l'intelligence artificielle. Puis il en un qui a fait avec un prof de, je me souviens pas son nom, mais c'était un prof de Penn State, Pennsylvania State.

Et puis vraiment, ça vaut la peine d'écouter. c'est là où il parle beaucoup de... bien, il parle d'ailleurs de comment qu'il utilise dans ses cours à l'université, mais c'est lui qui a vraiment allumé l'idée de non, il faut développer une relation avec le programme. Intéressant. Bien, on va mettre le lien en référence à la description de l'épisode. On va le faire certainement. Puis là, dans les autres choses, c'est quoi les autres avancements de la théorie? Puis ça, moi, je trouve ça super intéressant parce que, tu sais, comme...

Francois Rodrigue (16:35.95)

Vous prenez le temps de discuter, OK, la théorie s'en va dans quelle direction? À part l'intelligence artificielle, c'est quoi les autres directions qu'elle va prendre ou les autres choses qui sont au cœur des réflexions en ce moment? Bien, notre groupe, comme je t'ai dit, le groupe dont moi je participais, c'était vraiment sur comment faciliter et donner le pouvoir à tout le monde pour en parler. Je peux donner un exemple, comme tantôt j'ai parlé de l'espace physique.

OK, on peut être sur Internet, sur Zoom ou quoi que ce soit, mais on peut être dans une salle. Donc, exemple, le médecin dont je parlais, c'est un pathologiste très important dans le groupe de personnes qui vont traiter des gens qui ont des cancers. Mais dans ce gang de monde, les infirmières, les radiologistes, les pathologistes et tout.

les chirurgiens sont un peu comme les head coachs où ils se voient comme ça, OK, souvent. Alors, ils disaient que la première rencontre qu'il a eue avec un certain groupe, il y avait dans la salle comme deux rangées de chaise, mais un qui était comme un, c'est comme des demi-cercles, un qui était en avant, on va dire, puis l'autre autour. La première rencontre qui est allée là,

tous les chirurgiens étaient assis en avant, puis tout le reste était en arrière. Puis lui, quand c'était la deuxième rencontre, il est arrivé tôt, puis il s'est mis en avant. Il s'est assis en avant, puis là, le monde des infirmières d'autres mondes qui rentraient, il en a qui ont dit, OK, moi aussi, je vais aller m'asseoir là. C'est juste faire ça, tu changes le dynamique de pouvoir dans une salle. Puis y a plein d'autres choses.

Comment tu peux prendre l'agence? C'est comme tu peux contrôler ton histoire. Mais tant qu'on est ensemble dans une communauté de pratique, là, toi, vas dire quelque chose sur moi ou tu ignores quelque chose que j'ai dit. Mais là, tu peux contrôler ça. peux dire, merci, Frank, c'est intéressant ce que tu dis, mais en fait, c'est pas ça que je voulais dire. Ça a l'air de rien, mais c'est important si tu veux contrôler ton espace. Et si tu veux aussi créer...

Francois Rodrigue (19:05.454)

la narrative au complet de la communauté de pratique. Il a des choses que tu peux faire. il y a ça. Puis le troisième sujet qui était vraiment intéressant, ce sont des sujets qui s'intéressent. Ça sort de nous autres. C'est pas eux qui viennent, qui imposent ça. On fait une sélection, on discute sur la première journée. La troisième chose, c'était super intéressant aussi, c'est...

C'est quoi, parce que là, il y a des communautés de pratique, mais comme toi tu sais, Frank, depuis six ans à peu près, on parle des espaces d'apprentissage social. C'est un concept qui était un peu... C'est plus loose, on peut dire, qu'une communauté de pratique. Ça peut peut-être durer juste une conversation, une fois, ou ça peut être plus long, mais c'est pas nécessairement la continuité que tu as avec les communautés de pratique.

Alors, on s'est demandé dans ce groupe-là, c'est quoi les éléments minimaux qu'il faut avoir pour avoir un espace d'apprentissage social? Tu tu peux aller d'un minimum jusqu'à le top au complet. Ça, c'est vraiment une communauté pratique qui travaille comme ça. Donc ça, c'était super intéressant aussi. Et là, j'ai...

ils sont en train de développer un petit document pour ça, alors je peux pas trop te dire exactement c'est quoi. faut... Stay tuned pour la prochaine fois. Ben, on invitera peut-être Étienne et toi la prochaine fois pour discuter de ça. Mais en fait, est-ce que tu peux... Va ou va juste que, est-ce que tu peux aller, je comprends ça, on va tout prendre ce que tu nous donnes. Mais moi, quand tu me parles de c'est quoi le minimum dans l'espace d'apprentissage social...

Comme je me rappelle très bien une scène il a cinq ans, au mois de novembre, je pourrais même dire le 9 novembre où est-ce qu'il une personne sur mon comité de thèse de doctorat qui m'a dit François, est-ce qu'un espace de deux personnes, donc comme toi puis moi en ce moment on vit, est-ce que c'est un espace d'apprentissage social? Moi pas très confortable avec l'idée et le concept à l'époque parce que c'était pas central à ma thèse et j'aurais peut-être dû plus me préparer. En passant, c'est toi la personne qui posé cette question-là, je sais pas si tu t'en rappelles. Tu disais qu'un espace de deux personnes était...

Francois Rodrigue (21:27.854)

un espace d'apprentissage social. Comme est-ce que c'est encore ça? C'est quoi les minimums en fait? Parce qu'un élément qui est important, pense, c'est que... en fait, je voulais t'en parler peut-être plus tard, mais on va en parler tout de suite. Je pense que de bien définir, ça fait théoricien, puis ça fait théorique, mais c'est important. Parce qu'en ce moment, moi, une des choses que je vais critiquer dans la communauté, c'est que le terme communauté de pratique, est galvaudé, comme on dirait en français. C'est-à-dire qu'il est garroché un peu partout, si on dirait ça plus en Beauceron, par chez nous. On le garroshe partout. Puis...

C'est pas vrai qu'on a un groupe Facebook, 3000 personnes, c'est une communauté de pratique, pis c'est pas vrai que toutes les fois qu'on est deux personnes ensemble qui jasse, c'est un espace d'apprentissage social. Fait que, de définir le minimum d'un espace d'apprentissage social, pour moi, c'est important de le faire. Parce que je pense qu'une fois qu'on capte que, hey, là, je suis dans un espace d'apprentissage social, le fait qu'on comprend bien qu'on est là-dedans en ce moment, ça fait aussi que la conversation, elle peut être plus générative, t'sais, pis plus intéressante pour les personnes qui y contribuent pis qui y participent.

Fait que c'est quoi le minimum que vous avez établi, si tu peux nous en parler? OK, il y a les trois éléments. c'est qu'on s'en fait pour faire une différence. C'est qu'on est confortable de s'engager à l'autre dans l'incertitude. Avec incertitude, ça veut dire qu'on n'a pas besoin d'avoir toutes les réponses.

Parce que normalement, ce qui arrive dans, comme on peut dire, comme résultat, des fois, des échanges dans les communautés pratiques ou des espaces sociaux, c'est qu'on va aller au-delà de ce qu'on sait déjà. Donc tu ne pas prescrire d'avance le outcome que tu veux avoir. OK? Donc on est confortable et on apprécie aussi le fait que l'autre personne ou les autres personnes

aussi sont confortables et qu'eux, reconnaissent que c'est correct de ne avoir toutes les réponses. Ça, c'est le deuxième élément. Puis le troisième élément, c'est qu'on fait attention à ce qui se passe. Comme lorsqu'on se quitte, puis on va dans notre pratique ou whatever, puis on revient, on fait attention. Moi, j'ai essayé ça avec...

Francois Rodrigue (23:52.75)

travail, etc. Puis le résultat, c'était ça, puis on en discute de ça. Ça fait que ces trois éléments-là qui sont essentiels, puis ils sont aussi essentiels dans la communauté de pratique. Une différence, c'est que dans la communauté de pratique, on s'en fait pour la même pratique. Pour la job d'entraîneur, ou la job de médecin, ou la job de professeur, ou la job de préparatrice mentale, etc. Oui, oui.

même peut-être plus spécifiquement comme le médecin dont je parlais tantôt, eux c'est vraiment les tumeurs canceruses et en ce moment la grosse affaire c'est qu'ils développent les approches moléculaires pour...

combattre le cancer. Moi, je connais pas ça, mais je répète ce qu'il m'a dit. Ce qui aurait été pas évité pour parler du niveau molecular du cancer. Mais dans un espace social, c'est plus loose. veux dire, on peut s'intéresser, on est intéressé de coaching, mais c'est pas la pratique d'entraîner des jeunes en soccer de U16 ou de travailler avec des...

des filles au niveau d'une équipe nationale. C'est plus large que ça. OK, puis je ramène un peu aux choses que tu disais. Tu parlais de l'exemple des chirurgiens et chirurgiennes tout à l'heure, qui étaient en avant et qui avaient comme un dynamique de pouvoir. Pour moi, on n'est pas dans un moment dans ces espaces-là où est-ce qu'on est dans un engagement de l'incertitude. que si il des gens qui ont beaucoup de pouvoir, puis on est certain.

C'est c'est important. Mais là, moi, te ramener à la fin des trois éléments, donc vouloir faire une différence, s'engager avec l'insertitude et porter attention. Tu as parlé de porter attention dans le sens qu'on se préoccupe de la conversation, de ce qui se passe à ce moment. On observe un peu quand on s'en va faire ses affaires et là, on revient. Est-ce qu'on est obligé de revenir? Parce que moi, je me demandais pendant que tu en parlais, est-ce que la conversation qu'on a, et moi, à ce moment, c'est un espace d'apprentissage social? Parce que...

Francois Rodrigue (25:59.566)

Dans mon sens à moi, j'engage dans mes incertitudes. Il a des affaires que je ne pas, que je veux apprendre, que je veux comprendre. Le but, c'est de faire une différence dans la communauté avec la conversation qu'on a. Puis je porte attention. Mais on ne va pas nécessairement revenir à ça. Moi, je vais revenir. Probablement que tu vas revenir toi aussi, puis je vais te rééviter. Mais le point avec ça, c'est que la notion de revenir est essentielle ou ça peut être ponctuel? Non, ça peut être ponctuel dans un espace d'apprentissage social.

tu peux faire attention, porter attention à ce qui se passe dans ta pratique. Et là, tu peux l'amener à d'autres mondes, ça peut aller dans un autre espace social. Mais dans une communauté de pratique, un des travaux qui est super important quand tu es un facilitateur, c'est vraiment de faire attention à ce que les gens apportent quand ils reviennent.

dire, ça, c'est ça qui s'est passé. Puis là, comme leader dans ce groupe-là, tu vas peut-être dire, OK. Donc, tu essaies de chercher ce qu'on appelle des « loops » et des « flows » de valeurs. On en parle de valeurs, on parle de valeurs comme valeurs de créer des connaissances, d'avancer l'apprentissage.

De bénéfices pour les participants, de choses que les participants vont pouvoir réutiliser, vont apprendre ou vont avoir des résultats qu'ils vont obtenir. fait, différentes choses qui vont apporter des bénéfices aux participants. Oui, mais ça peut être ça, ça c'est... mais ça peut aussi être que, OK, mettons... Bon, on va retourner avec l'exemple de notre médecin, là, puis les chaises. Dans ce qu'il a fait, là, il a...

complètement changer le dynamique dans la salle. Et avec ça, infirmière, une infirmière, mettons.

Francois Rodrigue (28:04.846)

aurait pu sortir de cette deuxième rencontre avec une idée transformée de ce qu'elle pouvait apporter dans ce groupe-là. Alors ça, c'est une genre de valeur, ce qu'on appelle transformatif, où tu changes vraiment, tu as un aha, un moment de boy, OK, moi aussi, je peux prendre ma place ici dans ce groupe. Puis ça, c'est tellement important parce que le jour que toutes les gens sentent qu'ils peuvent prendre leur place,

tu as plus d'idées divergentes. Puis là, si tu as plus de divergentes, on fait des liens avec les travaux de Véronique Richard. On arrive aussi avec des solutions qui sont plus créatives pour des problèmes qui sont très multidisciplinaires, interdisciplinaires, qui impliquent plusieurs professions, tu dans la vie d'aujourd'hui. Qu'on parle d'amener une équipe de judo à performer aux Jeux olympiques ou qu'on parle de régler les problèmes sur le traitement du cancer dans un hôpital, tu sais, tout ça. Puis c'est là que je suis content que tu aies ramené l'idée de ce que les facilitateurs, les facilitatrices peuvent faire.

en lien avec l'exemple des chirurgiens et des infirmières, puis de ton collègue médecin, parce que tantôt quand tu parlais de contrôler son narratif, tu disais que les personnes dans un espace d'apprentissage social, dans une communauté de pratique, c'est important de dire, un, je me suis pas senti écouter ou deux, comme c'est ce que vous avez dit, mais c'était pas tout à fait ça que je voulais dire. Puis des fois, ça peut être parce que les gens ont mal compris, ça peut être parce qu'on l'a mal dit. Mais là, moi, ce qui m'intéresse particulièrement, c'est

Jusqu'où les facilitateurs et les facilitatrices doivent aller dans l'assistance ou le soutien des participants à contrôler leur propre narratif. Puis, est-ce que tu as d'autres exemples de ce qu'ils peuvent faire que peut-être juste leur renvoyer la balle? Parce que je pense que c'est quand même un élément important parce que dès qu'on a un espace d'apprentissage social, souvent la personne qui a le plus de leadership, c'est la personne qui parle le plus. Puis quand je dis plus de leadership, les gens qui sont en audio, je le mettais en guillemets.

c'est la personne qui est perçue ayant le plus de leadership, c'est juste celle qui va parler le plus longtemps, tu sais, mais en réalité, c'est pas ça non plus. Puis je pense que c'est là que le facilitateur, la facilitatrice a un gros rôle à jouer dans soutenir les narratives des personnes qui sont un peu plus camouflées dans l'espace. Oui, exactement. Puis pour être capable de vraiment bien faire ce travail-là, faut qu'un facilitateur soit... il faut qu'il fasse leur travail derrière...

Francois Rodrigue (30:27.758)

les scènes, on va dire. Il faut qu'ils font très attention à ce qui se passe avec chaque individu. on va travailler entre les rencontres pour parler avec Frank ou Suzanne. Qu'est-ce que c'est que? Comment ça va? Qu'est-ce que c'était? As-tu essayé ça dans ta pratique et tout? Oui, oui, j'ai fait ça. C'est super. Mais là, la rencontre arrive, puis Suzanne, elle se sent pas à l'aise pour en parler. Alors,

Ça va être aux facilitateurs de dire, Suzanne, est-ce que tu veux partager ce qui s'est passé quand tu essaies de donner le pouvoir ou la parole aux gens qui ne pas nécessairement automatiquement se sentir à l'aise d'intervenir dans le groupe? Donc, de s'assurer de faire ses devoirs pour récolter des perspectives qu'après ça on peut ramener à l'avant-scène. Puis tout à l'heure aussi dans les différents éléments, tu

tu avais parlé de ce qui était ressorti un peu de votre voyage. Tu avais l'engagement, les formes d'engagement, on a parlé un peu de ça, l'intelligence artificielle, l'avancement de la théorie. Mais il y avait un autre élément, qui je sais était un débat dans notre laboratoire à l'Université d'Ottawa en 2014, puis même 2015 avec certains de nos collègues. C'est aussi, vous avez parlé des plateformes. Comme, qu'est-ce qui est ressorti des plateformes et tout ça? Parce qu'à un certain point, ce qu'on pensait, puis là je vais dire, je ne plus si tu penses ça, moi je vais le dire, c'est comme, la plateforme n'est pas si importante.

en boule ligne, c'est ce que les gens l'utilisent, puis tout ça. Fait que t'en es où par rapport à, vous êtes en est où par rapport à l'idée des plateformes? OK, tu as raison, c'est un outil, c'est tout. Et il n'y en a pas, il n'y a personne qui, comme, OK, il y a des gros organismes comme la banque. Le dernier livre d'Evanger Trainer, c'est, je vous montrer ça, c'est un guide pour les communautés pratiques.

On peut l'avoir gratuitement. eux qui l'ont publié. Le PDF est disponible sur le site Web ou on peut le commander sur Amazon et payer si on veut le... Mais là, ils l'ont fait avec Phil Reed, c'est un monsieur qui travaille pour la Banque américaine JP Morgan Chase, qui eux, je le connais bien parce qu'on se rencontre chaque année dans ces choses-là depuis des années.

Francois Rodrigue (32:54.382)

OK, ça c'est une banque avec, on va dire, 330 000 employés autour du monde et 65 000 gens qui travaillent dans la technologie IT. Puis Phil est dans la IT. Mais lui puis un autre collègue, ont lancé cette idée-là pour avoir des communautés de pratique pour les techniciens autour du monde. Ça fait à peu près...

peut-être six, sept ans maintenant, le programme s'appelle Ignite et ils en ont comme 160, 170 communautés de pratique tout autour du monde qui marchent. Et puis là, leur job au complet, c'est ça. Puis ils ont même engagé une troisième personne maintenant. Mais là, la banque, là...

Ils ont de l'argent, ils font leurs plateformes, ils ont les outils et tout, c'est incroyable. C'est pas la même chose dans le sport. On n'a pas ces ressources-là. Ça fait qu'on fait ce qu'on peut, mais qu'est-ce qui est important, puis qu'est-ce qui sort tout le temps? Et c'est la même chose qui sort lorsqu'on demande aux entraîneurs qu'est-ce qu'ils ont appris, qu'est-ce qu'ils ont retenu de leur expérience de prendre des stages de formation.

c'est l'interchange avec les autres coachs. C'est la relation interpersonnelle qui est... On ne pas le remplacer. En fait, hier, j'ai parlé avec un monsieur qui travaille pour à nous le podium. Puis il m'a parlé d'un livre, parce que moi, j'ai lu un livre sur ça, c'est pas juste le sport, c'est pas les cunotés pratiques, mais ça s'appelle «The Village Effect».

C'est par un psychologue qui s'appelle Susan Pinker, c'est la sœur d'ailleurs de Steven Pinker, qui est très connu dans la psychologie cognitif. Et son livre, ça va dans pourquoi on est comme ça, pourquoi on est social. C'est faire vraiment, essentiel dans notre être. Puis là, il un autre livre que je veux lire que le monsieur m'a suggéré hier qui s'appelle The Social Brain. mais ça revient toujours à la même chose.

Francois Rodrigue (35:14.958)

C'est la relation interpersonnelle qui fait la différence. C'est là que la plateforme, dans le fond, c'est pas si important que ça. Est-ce que ça te permet d'échanger avec les gens et est-ce que les gens y vont? Si c'est Messenger, c'est Messenger. Si c'est Slack, c'est Slack. c'est peu importe quoi, ça sera ça. En bout ligne, les gens interviennent par ça. Un élément que je voulais te parler un peu en lien avec les communautés de pratique,

Je veux t'en parler parce que c'est un débat important dans le milieu de la santé, dans le milieu de l'éducation, puis je pense que ça va l'être aussi dans les prochaines années au niveau du sport. C'est-à-dire la reconnaissance ou la livraison de formation et de certification à travers des communautés de pratique. Là, je sais qu'en ce moment, notre collègue slash ami Tiago Duarté, t'es en charge.

d'un projet qui s'intitule ou qui touche du moins à la création de social learning leaders, donc la création ou la formation de leaders d'apprentissage social à travers la communauté sportive canadienne qui est chapeautée, si je ne m'amuse, ou qui est en partenariat avec l'Association canadienne des entraîneurs. Mon point avec ça, c'est que c'est la première initiative pan-canadienne qui touche à l'apprentissage social et il a un enjeu de former et certifier des gens.

pour être justement des leaders d'apprentissage social dans leurs différentes communautés. Puis en parlant avec mon collègue Vittor Ciampolini, que tu connais bien, puis peut-être que dans quelles années il va pouvoir venir sur le podcast aussi, on le salue, bien, on se demandait comment tu deals puis comment tu négocies avec le fait que c'est une communauté de pratique, il faut qu'il ait un engagement, on va dire, intrinsèque, je sais que ce n'est pas les mots exacts, mais comme intrinsèque de la part des participants, mais de l'autre côté, on va arriver à une formation puis une certification.

Et puis je sais qu'il certaines personnes dans milieu de la santé qui disent « On va utiliser comme une autre pratique pour former les gens et certifier les gens sur telle affaire. » Et ça, ils ne pas rendus au point que nous, on est dans le sport parce que grâce à ton leadership des 20 dernières années, je pense que le sport canadien, puis même va dire le sport international, c'est un des contextes où est-ce qu'on a quand même épousé ou utilisé le concept de communauté de pratique et de prestation sociale plus rapidement que dans d'autres. Mais en santé, comme on le récupère à différents endroits, puis on veut venir qu'elle réutilise. Et là, mon point à dire ça, c'est que je pense que c'est un enjeu important.

Francois Rodrigue (37:40.494)

qui me touchent personnellement, je suis sûr qu'ils touchent personnellement aussi, de dire, comment est-ce qu'on équilibre l'idée d'avoir des espaces d'apprentissage social? On sait qu'il de la formation, on sait qu'il a de la richesse là-dedans, même en rapport avec les communautés de pratique, mais comment est-ce qu'on équilibre ça avec les gens qui vont vouloir l'utiliser pour formation, certification? Puis là, comme tu vois très bien, je n'ai pas la réponse. Je suis complètement dans mon incertitude en ce moment parce que je ne sais pas nécessairement où est-ce qu'on doit aller par rapport à ça. Puis tu en es où dans les défis que tu rencontres, dans le projet que tu chapeautes et où...

ce que tu vois un peu dans le futur par rapport à ça? Ok, on va commencer avec le futur ou comment je crois que la direction que ça peut prendre. C'est que d'ailleurs, je vais faire un petit, une petite sortie de côté si je peux. Les tangents, tu aimes ça. Tu me rappellerais de revenir à ça là, mais...

On parle de notre système de formation des entraîneurs au Canada, qui est le PNCE. Ça vient de célébrer les 50 ans, ce qui est quand même assez impressionnant. Après le Portugal, j'ai assisté à une conférence de coaching en Angleterre qui s'appelle The Cric, Cluster for Research into Coaching. C'est vraiment une belle, on va dire, petite conférence.

peut-être 150 personnes, mais c'est vraiment axé uniquement sur le coaching. Et il y avait plein de choses intéressantes, très intéressantes, mais je suis sortie de là, puis je suis revenue, puis j'ai eu, deux jours après une rencontre avec des gens de la CE, puis j'ai dit, je dois vous dire que c'est pas parfait notre programme, il est jamais parfait, c'est complexe.

au-dessus de 100 partenaires là-dedans, avec les organismes de sport national, avec les représentants provinciaux de territoire, qui vont livrer les modules qu'on appelle le multisport, qui est plus théorique. tout cas, c'est bien compliqué. Mais on est... Moi, je crois qu'on est peut-être le seul pays au monde qui a une base de données nationale.

Francois Rodrigue (40:03.502)

pour poursuivre la formation des entraîneurs. Parce que l'Angleterre est beaucoup plus avancée que les États-Unis. On sait depuis longtemps, les États-Unis, c'est individuel. On va dans la conférence pour le développement des entraîneurs aux États-Unis. Puis la première année, t'es venu une fois, hein, en Colorado. Oui, 2018, oui. On sent qu'on est dans un genre de marketplace, là. Tout le monde est là à dire, moi, moi.

Moi, mon organisme, fait ça. Moi, business, on fait ça. On se demande, comme Canadiens, dit qu'ils se mettent ensemble, ça n'a pas d'allure. Il n'y a pas une million de choses à faire pour entraîner les coachs. Il y a des choses qui sortent pas mal ensemble. N'importe quel sport, whatever. Et puis là, l'Angleterre est plus avancée, mais une des thèmes que j'ai vus dans la conférence, c'est la difficulté.

avec les gens que souvent c'est des parents qui vont... parce qu'ils sont très forts dans le sport en Angleterre, le sport communautaire, puis c'est comme en Nouvelle-Zélande, le samedi, tu t'en vas dans les villes, tu passes les parcs, il y a des centaines de jeunes, des mille de jeunes qui jouent toutes sortes de sports, dépendamment de la saison. Donc, Monsieur, parents, ils vont peut-être entraîner le football qui s'appelle le soccer, après ça ils vont peut-être faire le rugby.

Tu ils font d'autres sports. Et ces gens-là, doivent faire leur formation dans tous les sports. Ils parlent de ça, la duplication. Puis le poids sur ces gens-là, à prendre tellement de formation, quand c'est semblablement souvent la même chose. Et là, je dis, wow, OK, on n'est pas parfait, mais on est beaucoup plus avancé, même que l'Angleterre ou le Royaume-Uni. OK, ça, c'était mon sidebar.

Là, tu me ramènes à... L'équilibre entre la formation, certification, puis le créer un espace d'apprentissage social. C'est ça. OK. So, comment on l'utilise dernièrement? Les communautés de pratique, pas uniquement pour la formation, c'est pour... Ça peut être pour avancer une pratique quelconque, mais... Comment on voit ça? je pense que quand j'ai convaincu John Belles, qui était...

Francois Rodrigue (42:31.694)

qui en charge, c'est le président de l'ICCE, l'International Council for Coaching Excellence, mais antérieurement, il était le président longtemps pour l'Association canadienne des entraîneurs. Quand je l'ai convaincu de venir en Portugal et d'assister à un de ses ateliers pour voir ce que c'était avant de vraiment pousser l'ICCE, d'embarquer là-dedans, on voyait ça comme on a nos formations, c'est bien.

Mais c'est quand tu sors de la formation, souvent on a d'ailleurs fait des recherches sur ça, les coachs vont souvent se sentir très confiants qu'ils vont être capables de gérer leur pratique. Là tu leur demandes le même sondage sur leur confiance. Six mois plus tard, après qu'ils avaient déjà travaillé, puis leur confiance, ça a baissé.

Parce que, oupp, c'est pas si facile que ça de prendre tous ces concepts-là puis les mettre en concept et en contexte. Et vraiment, je pense que notre système de formation des entraîneurs au Canada, c'est là où les communautés de pratique peuvent aider les entraîneurs. Ça va peut-être venir que beaucoup de ces... D'ailleurs, c'est un peu comme ça déjà, surtout depuis COVID, beaucoup de modules vont se donner.

online ou même en apprentissage, ce qu'on appelle en e-learning où on fait un module nous-mêmes. Et après ça, il va y des groupes, des communautés de pratique pour les entraîneurs. Comment est-ce que je gère ça dans la vraie vie, dans ma pratique?

Est-ce que ça va être autant un élément de formation que de développement? que, tu sais, l'enjeu que je vois, puis en fait, moi, c'est un enjeu que je trouve qu'il n'est pas un problème, mais il a toujours l'enjeu au niveau des instances professionnelles. Puis là, on peut parler de l'Association des enseignants entraîneurs ou les fédérations sportives nationales. On peut aussi parler, je ne pas, moi, du Collège des médecins, de la FMOQ et tout ça. On peut parler de l'OTPT, l'Organisation des physiothérapeutes et tout ça.

Francois Rodrigue (44:45.326)

Je ne sais pas si j'ai dit les bons titres, ne lancez-moi pas des rushs par rapport à ça, pouvez me lancer des rushs pour d'autres choses, mais pas ça au moins. Ceci étant dit, il y a tout temps l'enjeu de contrôler le contenu, mais quand on crée un espace d'apprentissage social, on ne pas contrôler le contenu. J'ai de la misère à voir les gens être capables de réconcilier les deux là-dedans. Justement avec le projet de Social Learning Leaders que vous avez, qui est pancanadien.

comme à quel point est-ce que vous contrôlez le contenu en ce moment, même si c'est un processus de certification sur trois ans? OK. Ça, on va revenir à ça. Ça, c'est un gros défi et c'est un défi qu'on en a été conscient dès le début. C'est qu'on fait deux choses différentes parce qu'une formation, c'est pas la même chose que le, normalement, comment que c'est l'apprentissage dans un espace social ou une communauté de pratique.

Parce qu'une formation, on impose un certain curriculum, si tu veux. Et tandis que dans une communauté de pratique, mettons, on a des exemples qu'on ramasse des gens de... on a fait par exemple par atlétisme. Et la première chose qu'on va faire, c'est qu'on va leur demander c'est quoi leur besoin. C'est pas nous qui vont dire, OK, vous avez besoin de connaître ça, ça, ça ça. Non.

On va demander c'est quoi leur défi dans leur pratique et sur quoi ils voudraient avoir peut-être plus d'informations parce que tu peux amener un expert dans une communauté de pratique comme on a le fait. Pour les coachs en parathétisme avant Tokyo, ils avaient beaucoup de soucis pour la climatisation à la chaleur parce que c'était pour être chaud à Tokyo. Et d'ailleurs les championnats du monde avant ça c'était à Doha.

dans le Moyen-Orient, c'était pas très chaud aussi. Alors, on a invité un physiologue qui était expert là-dedans et qui a présenté. Mais on a dit, on veut juste comme 20 minutes de présentation. Puis après ça, il faut avoir une discussion pour que les entraîneurs puissent vraiment essayer de mettre les informations en pratique. que je vais faire pour gérer ça?

Francois Rodrigue (47:05.358)

Donc dans notre programme, d'ailleurs, on n'avait pas de curriculum dans sens que ça jamais été fait ou pas parce que je connais, en tout cas que je connais, ça fait qu'on avait des choses qu'il fallait couvrir, mais l'affaire, on voulait qu'ils soient les participants dans une...

communauté de pratique pendant qu'ils apprenaient à ces choses-là. Alors c'était un défi, mais plus ça avance, on les a mis définitivement dans l'incertitude. Puis au début, on s'est dit ouf, parce qu'il y a certaines des gens qui ont déjà un peu d'expérience, sont nos participants, qui ont dit, c'est comme, ouais, c'est comme un peu dur à suivre des fois et tout, Puis là, on a eu un gros...

D'ailleurs, fait des débriefs, nous, les formateurs, à chaque fois. Puis là, on s'est dit, OK, mais finalement, a décidé qu'il faut que ça soit comme ça. Il faut qu'on leur mette dans cette position-là pour qu'ils soient confortables d'être comme ça. Parce que le défi dans le sport pour former des leaders pour les espaces sociaux, l'apprentissage social, c'est qu'au fond, on est tous des entraîneurs.

Un entraîneur, c'est quoi? C'est quelqu'un qui fait l'entraînement. On est des trainers. C'est dans notre ADN. Donc, la plupart de nos gens qui sont dans le programme sont tous ben tous, c'est des entraîneurs. Ça fait qu'il faut qu'on défait un peu cette identité. Et c'est ça le défi, mais c'est le fun, ça avance.

Le défait où on le met un peu plus de côté, où on le renfort un petit peu parce que, t'as coaché des équipes de très haut niveau, moi j'ai coaché au niveau universitaire, je pense qu'il faut l'amener avec nous, faut pas le défaire, mais je pense qu'il faut le conserver là, sauf qu'il faut pas penser de la même façon, pense. C'est complètement différent, essayer de mentorer quelqu'un, essayer d'aider à faire une progression technique ou tactique, versus vraiment amener les gens à générer leur propre façon de penser, leur propre façon de faciliter et tout ça. C'est pas la même...

Francois Rodrigue (49:28.398)

Je pense que l'expérience est utile, mais ce n'est pas la même angle qu'il faut prendre. Non, c'est ça. Quand je dis défait, je veux dire, faut... Je dis défait parce que c'est tellement... Ça fait tellement partie de leur identité qu'il faut qu'ils le mettent de côté et puis il faut que arrives à les faire comprendre. Mais toi, tu sais c'est quoi, parce que ce que tu as fait pour ton doctorat, le coaching collaboratif, narratif, c'est très semblable à...

C'est l'apprentissage social. C'est des espaces d'apprentissage social, puis on exporte effectivement l'incertitude, même comme facilitateur ou conseiller dans ce cas-là individuel. Il y a de l'incertitude, parce que des fois, tu arrives dans un sport, que ce soit le judo, le passage artistique, puis je prends ces deux-là parce que c'est peut-être celui-là que j'ai le moins de familiarité avec, ou même le cricket, qui sont de mes clients actuels. T'es dans l'incertitude à temps plein comme facilitateur, même si t'es comme le conseiller, parce que t'es dans...

conseil où tu orientes la personne, la guides dans sa réflexion, son apprentissage, mais tu connais pas grand chose de son sport comparatif à elle. La personne, elle va oublier plus de choses par rapport à son sport que moi, j'en sais. Fait que juste en prenant ça en considération, ça change la dynamique complètement. Diane, ça fait déjà un bon petit bout qu'on se parle. Pour différentes raisons, j'aurais pu mieux coordonner les choses. Mais avant qu'on se lèche, j'ai peut-être deux questions pour terminer pour toi.

Si il des professionnels dans milieu de la santé, de l'éducation, du sport, qui sont intéressés par l'idée d'apprentissage social, par les communautés de pratique, qu'est-ce qui t'aimerais qu'ils ressortent, qu'ils retiennent un peu de la conversation qu'on vient d'avoir aujourd'hui?

Je pense que j'aimerais ça qui...

Francois Rodrigue (51:19.758)

C'est tellement naturel. C'est vraiment... On est fondamentalement des êtres sociales. ça, c'est dans les assumptions fondamentaux de la théorie d'apprentissage social. C'est que c'est vraiment dans nous d'être comme ça, d'apprendre avec les interactions un à l'autre et avec l'environnement. Et c'est d'être confortable.

de se laisser embarquer dans cette idée-là, puis d'être confortable, d'être vulnérable et de ne pas avoir peur devant les autres, ça dépend du contexte. C'est un espace d'apprentissage social. Il faut que tu sois confortable, de démontrer que tu connais pas tous.

Et évidemment, si on est avec des gens qui peuvent influencer notre avancement de carrière et tout, tu ne peut-être pas faire ça. Donc, juste d'être ouvert à passer à ça. Mais essentiellement, comme je t'ai dit, on est tellement des êtres sociales, les relations interpersonnelles font tellement pour la plupart de nous, sont tellement importants pour nous.

de dire, OK, bien, je vais, comment on peut dire, leverage, comment cet élément de notre nature humaine pour m'avancer dans ma pratique puis dans mes connaissances. Puis c'est vrai que ça a beaucoup de valeur, ça va aider beaucoup. Je pense à des exemples des deux dernières semaines que c'est quelque chose qui n'était pas prévu, informel, social complètement, puis ça a amené plein d'apprentissages.

Et puis c'est vraiment important d'actionner ce levier-là, même si l'expression leverage, j'aimerais ça qu'il ait une traduction, un verbe directement parce que leverage, autant dans le sport que dans la vie en général, je trouve que c'est l'expression parfaite, mais on va actionner le levier parce que c'est ça que la langue française nous permet de faire. Dernière question pour toi pour que les gens apprennent un peu plus à te connaître. Si tu pouvais retourner en arrière et te donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi?

Francois Rodrigue (53:37.39)

Si tu as la chance de parler à la jeune Diane qui est fougueuse, qui au pic de sa carrière de coaching, qui s'en va dans sa carrière professionnelle, c'est quoi le conseil que tu te donnerais après toutes ces années? C'est drôle, tu me parles de ça, mais la réflexion que j'ai un peu dans ce sens-là souvent, je pense à... c'est moi pour ma carrière comme entraîneur, mais plus comment que j'étais comme formatrice des entraîneurs jeunes.

Parce que je trouve qu'on avait tellement un système qui était comme didactique, puis vraiment directif, prescriptif. C'est quand... Et ça, quand j'y pense, ça me donne des frissons de penser qu'on était tellement comme ça, mais qu'est-ce que veux, je rentrais dans un système qui était comme ça, puis je faisais ça comme ça, puis je me rappelle toujours que...

Je sortais avec un comédien. À un moment donné, c'était une personne très importante dans ma vie. Il était bon sportif, mais il n'était pas du tout dans la formation des entraîneurs. Rien. Mais à moment donné, j'étais tellement frustrée avec mon assistant. Je disais toujours, dis ce jour-ci aussi, il était plus de trouble que les 25 jeunes que j'avais à coacher. Mais OK.

Puis là, je disais, il fait ça, il fait ça, puis c'est comme, il devrait faire ça comme ça, puis c'est tellement difficile de faire faire comme je veux. Puis là, mon comédien, mon ami, il était à côté de moi tout relaxé. dit, tu sais, Diane, des fois, si tu veux que les gens fassent des choses différemment, il faut que t'arranges le contexte puis la situation et que la personne va connaître lui-même, elle-même.

comment il doit agir et se comporter comparé à ce que toi tu arrives et tu dis il faut faire ça comme ça, comme ça, comme ça. Puis je me rappelle toujours de ce moment là, j'avais comme 24 ans peut-être et c'était comme ok, parce que moi mon éducation c'était vraiment traditionnel, c'est la première fois que j'ai vraiment, ok oui, parce que moi je cherchais à apprendre de mon expérience, mais j'avais pas le...

Francois Rodrigue (56:01.518)

les gens autour pour vraiment... c'était vraiment moi-même, Mais là, j'ai compris, OK, on peut comme formateur, formatrice, on peut aider les gens à apprendre avec le contexte, tu organises le contexte des situations. Organiser le contexte, c'est fou parce que c'est des petites interventions comme ça qui ont duré peut-être 30 secondes, puis même là, 30 secondes, c'est peut-être long, ont changé le parcours de ta vie de point un de grille.

Mais le point 1 degré a changé les choses complètement. Ça me fascine de repenser à des moments comme ça où est-ce que c'est comme 1 degré de différence dans la direction de ton vol, mais que ton vol n'atterrit vraiment pas à la même place. Là-dessus, quand même, c'est la première fois que j'entends parler de cette histoire-là, puis ce n'est pas notre première conversation, comme tu dis très bien. Je suis content, on a une primeur pour le podcast. Mais là-dessus, Diane, merci d'avoir pris du temps pour étaler un peu toutes tes connaissances et puis tes apprentissages des derniers mois.

Je veux dire merci pour ta participation. Ça me fait un grand plaisir, Franck. Vraiment, c'est le fun. C'est juste une conversation, comme on a toujours des bonnes conversations. Tout à fait. Et puis les gens, comment les gens peuvent te rejoindre si jamais ils ont des questions là-dessus, s'ils peuvent te rejoindre à différents endroits? Ben oui, c'est mon courriel. C'est probablement la meilleure chose. C'est Dave pour Diane, puis Culver, C-U-L-V-E-R, en commerciale uOttawa.ca.

pense que c'est la meilleure On va mettre ça dans la description de l'épisode. Merci à toi encore une fois. Merci d'avoir pris du temps. Je merci à tout le monde d'avoir été à l'écoute et d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt. Et on se dit à la prochaine pour un autre épisode. Alors merci tout le monde d'avoir été avec moi pendant ma conversation avec Diane Culver. J'en profite pour partager deux petits messages de fin. J'en profite pour remercier l'Université du Québec en Outer-Ouest pour rendre le podcast possible.

Apple Media pour la production de l'épisode et Vincent Rivet pour la coordination du podcast. À toutes les éditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant que vous partiez pour votre prochaine pratique ou pour vos autres projets professionnels. Est-ce que vous voudriez recevoir, une fois par mois, petite réflexion de ma part par courriel? Est-ce que tu aimes ça de faire challenger dans tes idées? Si oui, je t'invite à t'inscrire à l'infolettre de temps d'arrêt sur le site web de Coach Frank.

Francois Rodrigue (58:22.638)

dans laquelle je vais partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées et les réflexions que j'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités pertinentes de mon parcours. Je résume tout ça dans un petit courriel de moins de 300 mots qui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Si tu veux recevoir ça, visite le coachfrankphd.com dans un mot ou sur un de nos comptes des médias sociaux. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je te dis à la prochaine.

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