Speaker 2 (00:00.96)
Temps d'arrêt, le podcast sur l'art et la science du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt.
épisode 118. Excellé aux championnats du monde avec un environnement positif en impliquant les athlètes et en mettant l'accent sur la culture avec Marilyn Langlois. Bonjour tout le monde, c'est coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec temps d'arrêt est de déconstruire tout ce qui touche de près ou de loin à l'art et la science du coaching. Je fais ça parce que ma mission personnelle est bien de contribuer à la performance et au bien-être de tous les intervenants et intervenants.
francophones en sport et en activité physique. C'est donc la mission numéro un du podcast et c'est aussi une mission que je tente d'accomplir en tant que professeur en kinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller au développement des entraîneurs et de l'environnement. Si tu es une nouvelle auditrice ou un nouvel auditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, eh bien je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateforme préférée. Pour les auditrices et auditeurs loyaux de temps d'arrêt, bien je vous invite à nous suivre sur les médias sociaux.
à rebas coach frank phd et aussi à être un ami en partageant à un ami ça prend 5 secondes et ça va contribuer à ton développement ainsi que celui de notre système sportif pour l'épisode d'aujourd'hui j'ai le privilège d'accueillir Marilyn Langlois entraîneur de patinage artistique Marilyn est la seule entraîneur de patinage synchronisé à être certifié au niveau 5 du pnca au canada
Elle est diplômée du diplôme avancé en entraînement de l'Institut national du sport du Québec, en plus d'être boursière de l'accélérateur d'apprentissage, qui est aussi fourni par l'Institut national du sport du Québec. Elle a mené l'équipe senior à trois titres mondiaux consécutifs 2022, 2023 et 2024. Et également, elle a mené l'équipe junior à un deuxième titre de championne du monde en 2024.
Speaker 1 (02:05.006)
Comme patineuse, Marilyn a excellé dans la discipline du simple pendant plusieurs années et a ensuite joint l'équipe Les Suprêmes Seniors en 2000. Elle y a patiné pendant sept saisons et fut capitaine de 2004 à 2008. Durant son parcours avec l'équipe senior, elle a remporté la mélaie de bronze lors des championnats du monde ISU en 2003. En complément de son rôle avec Les Suprêmes, elle a été aussi la designer synchro pour le premier spectacle du Cirque du Soleil cristal et elle agit comme chorégraphe international.
soit en Australie, au Japon, en France, en Allemagne ou aux États-Unis d'Amérique en plus d'être conférencière un peu plus dans le monde du corporatif. Donc, je vous le à l'avance, si vous êtes un coach sur le terrain ou une coach sur le terrain, la conversation d'aujourd'hui est pleine de petits bijoux, de actions concrètes, de petites choses que vous pouvez faire dans votre coaching pour améliorer la culture de votre programme et mener éventuellement à plusieurs victoires consécutives dans un environnement...
et j'ai particulièrement adoré la partie où Marylin discute de sa façon de gérer les normes et la place de ses athlètes à travers la saison. Je vous invite à y porter attention. La production de cet épisode est présentée par Très Bon Point, ayant la vision d'avoir les pieds sur le terrain et la tête dans les bouquins. Très Bon Point est une firme de consultation sportive qui offre du coaching, des ateliers et de la recherche appliquée pour la communauté sportive. Là-dessus tout le monde?
Je vous dis merci d'être avec moi dans l'aventure de temps d'arrêt et je vous souhaite un bon podcast. Merci d'être là, de prendre du temps en plein milieu de plein d'activités autant personnelles que professionnelles. Là, ce que je sais aussi, c'est que tu reviens de Chicago. Parles-moi donc un peu de ce qu'il t'allais faire à Chicago.
Mais en fait, j'étais allée aider une amie qui est aussi un entraîneur qui essaie de reconstruire son club. J'étais allée faire de la chorégraphie puis j'en ai profité pour amener une athlète avec moi qui est capitaine dans mon équipe senior pour justement parler un petit peu de partage des valeurs, de comment ça fonctionne chez les suprêmes. Ça a été une belle activité d'échange puis je pense que c'est le fun de voir que je puisse participer à aider une collègue qui essaie de restructurer un club comme ça en implantant des valeurs, des codes de valeurs. vrai, c'était vraiment très pas mal.
Speaker 1 (04:20.43)
Et justement, qu'est-ce qui ressort le plus ou qu'est-ce tu trouves intéressant de faire des échanges comme ça et qu'est-ce qui est peut-être ressorti un peu de vos conversations dans ce qui est divulgable si on peut. Si on peut dire ça comme ça.
Mais je pense que partout les gens ont des bonnes intentions, mais je pense juste qu'ils réalisent pas nécessairement tout de suite que la façon qu'ils fonctionnent, c'est souvent un peu la façon qu'ils ont été coachés. Puis ils se posent pas tant de questions pour modifier les actions, ce qui fait que parfois la culture, c'est pas voulu, mais peut-être pas aussi idéal qu'on voudrait qu'elle soit. Puis je pense que moi, je suis pas une personne vraiment timide, fait que je suis pas gênée de poser des questions quand je vois leur fonctionnement. Est-ce que c'est toujours le genre de type de choses que vous faites ou tu sais?
que vous prenez le temps de vous parler avant les entraînements ou juste des genres de discussions même hors glace qu'on fait avant pour essayer justement des amnèses questionnées. Je pense que c'est enrichissant pour chacun. Moi, j'apprends de eux et eux, apprennent de moi.
Puis c'est tellement important justement d'avoir accès à un ami critique, une personne qui est là pour t'aider à te faire réfléchir. Puis je le sais justement que c'est quelque chose qui fait partie de ta pratique quotidienne. Mais justement là-dedans, comme dans les autres activités que eu dernièrement, tu as eu aussi à faire une intervention dans un milieu un plus professionnel, dans des organisations qui sont en dehors du sport. Un, comment c'est passé de ton côté? Puis de deux, c'est quoi les parallèles que tu vois un peu entre le sport de haut niveau, puis justement le côté plus business, organisationnel?
Je pense que le côté performance, c'est la ligne directrice qui se ressemble le plus. Que ce soit dans la compagnie ou que ce soit dans le sport, on veut tout être performant. est comme des... Je m'excuse de m'angler, des high achievers. ces gens-là, moi, je parlais beaucoup de leadership et de sécurité psychologique dans le milieu pour justement construire une équipe efficace.
Speaker 2 (06:09.3)
définitivement avec mes histoires que moi je vis pendant ma saison en compétition avec mes athlètes, que ce soit la gestion avec mon club ou avec les parents, ils capables de faire des parallèles assez clairs par rapport à leur compagnie ou même leur employé ou leur équipe ou leur gestionnaire. Ça leur permet de développer des outils, des exercices que nous on fait ou qu'on développe avec notre préparatrice mentale. Là, ils voyaient « mon Dieu, je pourrais essayer ça avec mon équipe ». C'était vraiment intéressant.
OK? puis ça, c'est... Un, il a clairement des liens, comme tu dis, au niveau de la performance. Puis là, quand tu parles de faire des parallèles, moi, il un que tu viens de soulever indirectement, qui m'intéresse particulièrement, puis je t'en parle un petit peu en pré-entrevue, c'est, comme... Comment est-ce qu'on peut atteindre la performance au niveau d'un côté, mais de l'autre côté, le faire, tu sans scraper nos a-clettes, tout en étant bienveillant envers nos a-clettes, tout en prenant soin de nos a-clettes, là. Puis probablement que le monde n'aime pas que je le terme scraper, mais tu sais, il y a des coachs, à quelque part, à gauche puis à droite, qui font des choses.
Un peu par tradition, comme tu viens de le dire, sais, qu'ils vont finir par scraper les aquètes sans le vouloir. Mais le parallèle que tu viens de soulever, puis moi qui m'intéresse beaucoup un peu dans tout ce que j'ai compris un peu de ton coaching puis ton approche, tu sais, bon, là tu sors d'une troisième victoire consécutive aux Championnats du monde, on va dire bravo, et des applaudissements d'arrière-scène pour les gens qui ne s'entendent pas, OK? Mais tu parles en même temps de la sécurité psychologique, tu parles de la bienveillance, tu parles d'une approche positive, comme de où est-ce que ça sort le lien que tu as fait entre les deux? Parce qu'à moment donné, tu t'es dit, « Hey!
comme faut prendre une approche un peu plus positive, un peu plus durable, comme moi je suis curieux de savoir, puis en fait ce que je t'invite à faire c'est, parle-moi donc un peu de, ouais est-ce que c'est sorti ce constat-là, puis se désire de mettre ça de l'avant parce que c'est pas tous les coachs de ton niveau, de haut niveau qui pensent comme ça nécessairement.
Je pense que les gens, ont peur d'essayer tout suite en partant, d'essayer des nouvelles méthodes parce que tu te fies à ce que tu as vu, qui a gagné. Puis des fois, tu penses que c'est vraiment juste en bûchant, en travaillant fort. c'est comme du travail. Mais nous, je sais pas, je pense que vraiment là des clics qui a été fait. Bien, déjà tout suite en partant, moi comme personne, j'aime beaucoup rire. Pour moi, c'est super important de rire à chaque jour. Je suis une personne hyper optimiste et positive.
Speaker 2 (08:14.958)
Puis je pense qu'avec la COVID, nous, notre équipe a été extrêmement impactée. Même si on n'aime pas retourner en arrière puis reparler parce que c'était un événement qui n'était pas plaisant pour personne, ça risque notre réalité. À nous, en patinage synchronisée, nos athlètes, n'ont pas pu se toucher pendant un an et demi. Ceux qui ne connaissent pas le patinage synchronisé, les gens se touchent et se tiennent par les mains, par les bras, il des connexions. Fait que pendant un an et demi, il a fallu qu'on garde nos athlètes motivés en Zoom.
sans faire des fois en faisant des ateliers sur glace, mais en deux groupes de 10, était jamais toute l'équipe ensemble. Tout était très anxiogène à l'extérieur. Nous, s'est dit, OK, là, il vraiment qu'on s'assoit avec nos athlètes, qu'on s'assure que ce soit un moment le fun dans leur vie quand ils viennent, que ce soit en entraînement en Zoom ou qu'ils viennent à l'aréna, même si ce n'est pas ce qu'ils sont habitués ou si sont confortables, parce que tout était hyper anxiogène pour eux. L'école était en Zoom. Tout monde avait peur de ce qui était pour se passer.
on s'est assis avec nos athlètes pour vrai parce qu'on le faisait souvent, mais je pense qu'on savait pas c'était quoi écouter pour vrai. Puis on a vraiment pris le temps avec chacun d'entre eux. Toi, comment ça va aujourd'hui? Y a-tu quelque chose qui t'a fait peur dans ce que t'as entendu aux nouvelles? Y a-tu envie d'en parler? T'sais, de prendre le temps de vraiment savoir qu'est-ce qui les inquiète, qu'est-ce qui leur faisait du bien, t'sais.
de soulever leurs highlights, points merveilleux de la journée. Chacun devait partager des points qui leur avaient fait du bien ou optimisme ou positif dans leur journée. Ça a commencé beaucoup avec ça. Tranquillement, on a vraiment essayé de s'assurer que, après ça, quand la vie est retournée comme plus un risque normal, on s'entend que c'était quand même... ça aurait été facile de retomber dans notre zone de confort. On s'est vraiment fait, à chaque début de saison, s'est fait des meetings, même avec les parents, avec les athlètes, à chaque fois, on se le rappelle.
cette année-là, il est arrivé quelque chose de spécial. Puis on est sorti de la pandémie, sans s'être touché pendant un an et demi. On a commencé nos programmes en retard en créant avec des bâtons pour compenser le fait qu'on ne pouvait pas se toucher sur la glace, fait qu'on avait des bâtons pour ne se toucher, pour garder nos deux mètres de distance. Puis malgré tout ça, nous, on n'avait aucune idée de quoi le système était pour fonctionner. On a juste dit qu'on faut être créatif, qu'on faut être innovateur, qu'on faut essayer des nouvelles choses. On le fait avec confiance. On ne pas si ça va nous amener, mais en même temps, on le sait qu'on va apprendre des choses ensemble.
Speaker 2 (10:34.004)
Puis au bout de tout ça a fait en sorte qu'on a gagné notre premier championnat du monde contre des équipes qui compétitionnaient sur le milieu pendant la saison. Nous c'était notre deuxième compétition depuis deux ans. On a eu juste les championnats canadiens, puis après ça c'était les championnats du monde. Je pense que ça nous a convaincus comme entraîneurs que c'était possible de faire des choses vraiment différentes, même si des fois on ne savait pas exactement ce qui était pour en sortir. Mais que si c'était plaisant, si c'était équilibré avec les athlètes, puis s'ils sentaient...
s'y sont impliqués à 100 % dans le processus parce que ça c'est une autre chose qu'on a vraiment mis en phase, c'est s'assurer qu'eux décidaient avec nous, qu'est-ce que vous pensez maintenant qu'on pourrait améliorer étant donné qu'on n'a pas nos entraînements normaux, pour nous dans les entraînements normaux c'est ok, let go, on fait ça, c'est ça, mais là c'est pas ça. Donc selon vous qu'est-ce qu'on peut faire pour compenser, qu'est-ce qu'on peut essayer comme méthode, fait qu'on a vraiment fait beaucoup de partages avec les athlètes, avec les leaders.
Avec nos intervenants hors glace aussi, on a travaillé fort justement à s'assurer qu'on était tout aligné avec les mêmes valeurs puis qu'il fallait que ce soit plaisant. Puis je pense que c'est... Je pense que ça l'a démontré dans les trois dernières années, parce que ça n'a pas été des années parfaites qu'on a eues les trois dernières années, mais ce qu'il en ressorti, c'est qu'on a quand même réussi à gagner. Nos athlètes ne pas parfaites, là. Je tiens à le souligner, là. Je veux dire, tu oui, j'en ai des filles qui ont des désordres alimentaires, j'ai des athlètes qui ont des problèmes d'anxiété, j'en ai qui ont des problèmes de gestion d'horreur avec l'école.
Par contre, qu'on fait, c'est qu'on leur apporte les outils parce qu'on les amène à être capable d'en parler, puis à nommer le problème, ça nous aide à faire partie de la solution avec eux, puis les accompagner, puis les faire sentir qu'ils sont encadrés, qu'ils sont supportés, puis qu'on va être là pour eux peu importe que ce soit au patin ou même à l'extérieur. Je pense que c'est un peu ce qu'on a mis en place.
La trame de fond, c'est vraiment comme essayons de faire ça une façon positive, puis n'ayons pas peur de faire les choses différemment de ce que j'entends, mais aussi en même temps, tu dis, on essaie des nouvelles choses. La façon que je l'entends, c'est comme si tu faisais juste essayer, en réalité, de ce que je comprends, puis je pense que le sous-texte de ce que tu disais, c'est arrêter. On a pris des risques calculés, on a essayé de faire les choses différemment, de façon calculée.
Speaker 1 (12:42.606)
Et ça c'est quand même un élément important de dire ok je ne pas que tu t'élevés un matin et puis ah il faut faire les choses différemment, faisons n'importe quoi. C'est comme ok stratégiquement à fonction des paramètres qu'on a, puis ça c'est important. Et là t'as amené à un point où est-ce que tu parlais du premier championnat du monde où vous avez seulement compétitionné deux fois dans l'année, c'était votre deuxième compétition, vous avez gagné quand même. Des fois il faut se dire, je pense que les coachs en tant que tel on a tendance à trop en faire. Puis je m'écris là-dedans mais je ne devrais peut-être plus après sept ans de retraite coaching. on s'entend que si...
Des fois, on fait des compétitions pour en faire, mais en réalité, on a besoin d'en faire autant. Mais là, ça m'amène, selon des dits de nos collègues, va le nommer Marc-André Ducheneau, tu étais perplexe suite à la première conquête du championnat du monde. Si j'ai bien compris un peu l'esprit, c'est que tu réalisais qu'il fallait ouvrir la boîte noire parce qu'on a gagné, mais qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on gagne? La question que je te renverrai par rapport à ça, c'est qu'est-ce que tu trouvé, qu'est-ce que tu as réalisé après avoir réfléchi sur...
la première conquête du championnat du monde dans une année qui s'est pas déroulée comme vos années traditionnelles se passaient peut-être avant un petit peu.
Je pense que la proximité qu'on a développée avec nos athlètes, je pense que ça, c'est quelque chose qui nous a vraiment aidés. Je pense aussi que clairement, oui, on s'est remis en question après parce que, définitivement, pour nous, c'était pas coulé dans le béton que ça allait fonctionner. Mais oui, c'était des risques calculés dans sens qu'on faisait pas des choses ridicules. C'était vraiment des entraînements, juste des entraînements peut-être qu'on avait moins le temps de faire normalement dans nos horaires.
que là on a décidé de prioriser certaines choses. Par exemple, mettons la flexibilité. On s'était dit, OK, ça c'est un nouveau challenge, c'est un nouveau défi comme équipe. Bien, on s'est assuré de mettre en place plus de sessions d'entraînement de flexibilité, mais de force flex. Fait qu'on a réfléchi un peu plus loin. Je pense aussi pour réussir à performer, comme tu dis, deux performances sous la pression dans un championnat du monde au Canada en plus. On s'entend, la pression était là. Bien, je pense que on...
Speaker 2 (14:46.982)
jusqu'à la journée de la compée, on savait même pas si nos athlètes étaient pour compétitionner, dans le sens qu'il y avait encore des tests COVID. Puis nous, après les championnats canadiens, pour vous mettre dans le contexte, on a à peu près quatre semaines de préparation pour les championnats du monde. Puis en revenant des championnats canadiens, qui a été notre unique compétition où on a fait un record national, presque toute équipe a attrapé le COVID, une après l'autre. Oui, fait que pendant comme chaque semaine, nous manquions deux, trois athlètes à chaque entraînement sur la glace.
qui était en train de visualiser l'entraînement sur Glacensum. pour expliquer plus l'image, moi, c'est pas comme une équipe de hockey que je peux dire, tu vas prendre le rôle de l'attaquant, tu vas prendre le rôle de la défense. Non, c'est une chorégraphie. Fait qu'on a tous des rôles vraiment chorégraphiés, des pas différents. Fait que c'est pas simple de remplacer une personne pour deux ou trois pratiques. Fait qu'on s'est mis à faire des... on appelle ça des run-relais, pour essayer d'impliquer tous les athlètes.
On est sorti de la boîte. Il faut qu'on puisse s'entraîner. On n'est pas capable de faire une routine du début jusqu'à la fin avec tout monde qui est supposé être là pour compétitionner quand ça va être le temps. Nos athlètes, on a des athlètes qui sont en rotation, qui patinent peut-être juste un programme au lieu de patiner deux en compétition. Mais ces athlètes-là, sont bons dans tel tel élément. On savait que dans tel élément, toi, tu bon, tu te sens bon, parfait. Tu vas rentrer là-dedans, après, pouffe la fin de l'autre élément pendant que la routine arrive. Toi, c'est toi qui rentres puis qui remplace la personne. On a développé des genres de run-release.
Ça a été assez phénoménal comme moment de sentir tout le monde travailler dans la même direction aussi parce que tout le monde voulait que ça marche. Puis la journée, veille, le samedi, la semaine avant les Champéreurs du monde, on a fait notre premier run, le monde ensemble. On a fait une fois la chorégraphie, tout le monde ensemble avant de partir pour les Champéreurs du monde. Mais rendu quand même à notre camp d'entraînement là-bas, on ne savait toujours pas s'ils pourraient compétitionner parce qu'il y avait des tests PCR qui continuaient à tester négatifs, mais elle n'avait plus de COVID.
Donc, le matin même, on a réussi à avoir les tests. Donc, pour nous, dans notre tête, rendu là, c'était, on peut-tu juste se rendre? Puis ça fait deux ans qu'on attend un championnat du monde, on peut-tu juste avoir du fun pour en profiter? Puis, tu il peut patiner sur la tête, il fait son sens fou, embarquer sur la glace, c'est votre moment, profitez-en, puis on va juste être contents, puis ayez du plaisir entre vous autres. C'était vraiment le mot d'ordre de toute la semaine. C'était comme plaisir. Toute la semaine, là, on se fait des nouvelles... des nouveaux souvenirs.
Speaker 2 (17:10.349)
On se crée des moments ensemble qui vont rester puis on en profite au maximum. Quand ils sont embarqué sur la glace pour le programme cours, je te confirme que moi comme coach, j'étais petite dans mes souliers parce que même si je m'étais convaincue que ça ne me dérangeait pas qu'il patine sa tête, je les ai embarqué sur la glace puis ils regardaient les estrades avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles, zéro focus, juste beaucoup, beaucoup trop dans le moment de bonheur. Je me dit «Oh my god, mais qu'est-ce qui va se passer avec ça?» Puis finalement, écoute...
Ils ont été fantastiques. Moi, j'étais super fière. En plus, ils ont fait un super bon score. Puis là, le lendemain, on a dit, OK, guys, pas de pression. Ça semble fonctionner quand on se dit qu'on a juste du fun, puis on ne se stresse pas avec ça. Puis eux autres, ont tellement eu de plaisir que ça les a convaincus, c'est vrai. On va aller juste avoir du fun. Ils sont sortis de là, puis ils ont tellement eu du fun. Puis le résultat est arrivé.
Mais toi dans tout ça, comment tu as géré ton propre stress et ta propre réalité? Parce que là tu parles beaucoup des athlètes, il y a deux volets, puis je vais y revenir un petit peu à tout ça. Mais moi je suis curieux de savoir comment toi tu t'es géré là-dedans. Parce que tu je pense aux entraîneurs qui se préparent pour les Jeux Olympiques, qui se préparent pour les Jeux Pan-Américains, les Jeux Pélots du Monde, les Mets, la Coupe Stanley, peu importe. Comme c'est quand même particulier de gérer tout cet imprévu-là en tant que tel.
C'est drôle que tu me dises ça parce que je me rappelle Marc-André avant mon deuxième championnat du monde, il me disait, mais là, on va se parler cette semaine, mais t'es pas stressé. Je suis comme non, j'ai pas le temps d'être stressé. Cette semaine, moi, j'ai pas le temps. Je vais être stressé, mais que j'arrive à la compétition. Moi, je suis dans mon moment présent. Donc, ici, j'ai un conseil à donner. Un livre à lire, Le Precious Prison, qui est un conte. Puis ça, c'est un livre qu'on lit avec nos athlètes à chaque année, autant nos athlètes novices, juniors que seniors. C'est un conte qui se lit en même pas...
même pas 40 minutes. Et chaque athlète lit une page à la fois. Et ça fait vraiment une belle leçon, une belle morale d'être dans le futur, penser à ce qui va se passer, penser aux résultats. Ça fait que tu vis pas dans le présent, t'as pas le precious present. Puis si t'es dans le passé, puis si t'es dans le, j'ai peur que ça, arrive, bien, t'es pas en train de penser à ce qu'il faut que fasses dans le moment.
Speaker 2 (19:25.094)
J'essaie moi aussi de me la piquer à moi comme coach et je te confirme que je pense que jusqu'à la journée... la journée du programme cours, jusqu'au programme cours, je suis quand même assez relaxe. La journée du cours, par choix, je décide de rester un peu plus longtemps dans ma chambre le matin puis j'écoute une petite série pour me relaxer. après ça, souvent, moi je suis quand même assez relaxe puis je me suis donné comme mot d'ordre parce que comme athlète, j'ai vécu des entraîneurs qui étaient plus stressés puis...
moi, ça me dérangeait pas, mais je voyais mes coéquipiers, ça les affectait. Puis moi, je me suis toujours dit, moi, comme coach, je veux être de marbre. Bien, pas tant de marbre, là, mais on s'entend comme calme pour que s'ils me regardent, ils sachent que tout va bien, qu'ils ont confiance, que tout va bien aller, que j'ai confiance en eux. Puis, t'sais, mon collègue, lui, il disparaît avant. Quand les filles rentrent dans la chambre, les athlètes dans la chambre, lui, il part pendant à peu près 15-20 minutes, on le voit pas. Ça que je sais, lui, c'est son moment à lui. Ça fait que lui aussi s'en va exprès pour pas propager son petit moment.
Moi, je joue à mon petit Candy Crush pendant que les athlètes sont en train de s'habiller juste pour me changer d'idée. prends des exercices de respiration. Magnifique. Ça, je le fais avec mes athlètes, mais je le fais pour moi-même aussi.
qui ressemble à quoi l'exercice de respiration?
écoute, juste prendre le temps de compter, inspirer jusqu'à sept, retiens ton souffle, ça ralentit ton coeur, puis tu lui parles à ton coeur. Moi je lui dis ralentis, calme, puis expire longtemps pendant comme dix secondes. Je lui dit on dirait que les épaules descendent d'à peu près un pied.
Speaker 1 (20:51.854)
Et en même temps, ça fait un lien avec ton livre, où est-ce que faire cet exercice de respiration-là, tente que dans le moment présent en tant que tel. Puis là, je te ramène au The Precious Present. C'est quand même pas tous les entraîneurs qui prendraient le temps de lire un conte avec tous ces a-clettes. Puis je veux juste savoir, pourquoi c'est important pour toi de faire ça?
Ça vient pas de moi, ça vient de notre préparateur mental, Angela Malorni, qui est comme excellente. Elle en fait, c'est une ancienne patineuse en patineuse synchronisée, qui est aussi entraîneur en patineuse synchronisée. C'était ma collègue, on patinait ensemble. C'est elle qui fait des sessions de groupe à chaque mois avec mes deux équipes, une fois par mois, des sessions individuelles au moins deux ou trois fois par année. Dans ses méthodes de focus sur le processus.
d'être dans le moment présent, fait partie de sa façon de travailler avec nos athlètes. Puis en fait, elle nous a apporté ça, puis les athlètes, l'ont lu au début, puis ils ont comme... Puis c'est vraiment intéressant parce qu'un livre comme ça, chaque chapitre que ça t'explique dans le livre, dépendamment de comment tu te sens ou où tu es dans ta vie cette année-là, tu vas... tu vas aimer certaines parties, ça va te parler plus que d'autres parties. Puis c'est pour ça que les athlètes continuent à nous demander à chaque année, quand qu'elles se sentent qu'ils commencent à être stressés.
souvent c'est les athlètes qui me montrent, mais ça me semble qu'on serait dû pour lire notre Precious Present. Fait là je suis comme, oui, il faut que mette dans l'horreur, on va le planifier, c'est soit un soir après une pratique officielle, ou on essaie de trouver le bon moment pour que justement que ça soit efficace, puisque c'est un moment qui se sentent, qui en ont besoin, fait qu'elles sont plus allumées dessus.
tellement raison avec cet élément-là, dans le sens que je pense que des fois on sous-estime la valeur de relire un livre, puis ça, je peux partir sur une tangente d'une heure par rapport à ça, mais tu je suis un peu tanné de l'abondance d'informations d'aujourd'hui, faut que tu tes livres, faut que écoutes tel podcast, puis là je sais que je suis cordonnier mal chaussé parce qu'en ce moment vous écoutez un podcast, puis on en fait un autre, on va espérer que c'est de la qualité, je pense que ça en est, mais l'idée là-dedans, c'est que...
Speaker 1 (22:52.974)
La liste de livres qui est là, elle n'est pas juste là par hasard, comme les livres qui sont à ma gauche pour ceux qui vont écouter la version vidéo. C'est des livres que je me dis, un jour je vais les relire, puis il en a certains là-dedans que j'ai lu deux fois, il en a d'autres que j'ai lu trois fois. Le point que je veux ramener à ce que tu disais, c'est qu'à chaque fois que tu lis le livre, tu n'es pas à la même place dans ta tête. Nous, en théorie de l'apprentissage, on dirait que ta biographie n'est pas la même. Ta biographie, pas ta biographie sur ton site web ou ton CV.
ta biographie étant tes expériences, ce que tu connais, ce que tu as vécu, tes émotions, ta maturité, tout a changé. Quand tu vas lire chacune des phrases, tu n'es pas au même point dans ta tête, tu vas peut-être faire des réalisations que n'as pas vues, et peut-être aussi juste que tu t'endors moins rendu à la page 10. La page 10, au lieu d'aller en diagonale cette fois-ci, tu as allé pour vrai. Ça, je pense qu'il a de la grosse valeur là-dedans.
clairement, c'est sûr. Et si je te... te quail ton favori?
Mon favori, boy, ça n'est pas pourquoi, t'as vu je vais te relancer la question, en passant c'est mon podcast, mais je t'agace là-dessus, ça n'est pas pourquoi, pour le leadership, pour la productivité, pour la santé.
J'y vais avec la santé, t'sais.
Speaker 1 (24:01.23)
La santé, un de mes préférés, a été Outlive de Peter Attia en ce moment, que j'ai fini très biomédical jusqu'à un certain point. Mais en ce moment, la santé à long terme, m'intéresse beaucoup parce que, on en parlait un peu dans le dernier épisode avec Michel Fortier sur la qualité de vie parce que le rythme que tu soutiens, par exemple, comme trois championnats du monde, coach, voyage, présentation corporative, chorégraphe à telle place, comme c'est demandant.
Mais la fin, c'est que si on veut que Marilyn soit encore au top de sa game en 2053, comme, faut que la santé soit là. Pis là, je balance un petit peu là-dedans, tu Mais là, je te relance tais-toi la question comme, est-ce que tu une lecture en ce moment plus particulière?
J'ai lu dernièrement Grit de Angela Duckworth. J'ai adoré. Je trouve que ça parle beaucoup. je trouve que c'est intéressant parce que ça donne différentes formes de façon d'éduquer qui peuvent fonctionner. C'est pas juste comme un format. Je trouve ça vraiment intéressant. Puis je trouve que c'est le fun de voir que tu peux, un peu comme Jean-Paul Richard avec la motivation, qui dit que c'est une habileté que tu peux entraîner, bien je trouve que le courage aussi.
la façon qu'il en parle, c'est une façon que tu peux l'entraîner. Ça que je trouverais... c'est très intéressant.
Des fois, on contrôle un peu plus notre sort qu'on pourrait penser. Des fois, même s'il a des événements externes qui vont certainement influencer les résultats. Parlant de résultats, on a parlé beaucoup de votre premier championnat du monde. Mais moi, ce qui m'intéresse particulièrement, je pense que tu le sais, au-delà de juste l'approche que tu as, ou en fait en dessous, parce que l'approche est-ce tu as est encore plus fascinante. Mais dans les trois championnats du monde, selon toi, qu'est-ce qui vous a mené à être capable de répéter l'exploit?
Speaker 1 (25:43.202)
Parce que ça c'est un affaire qui n'arrive pas tout le temps. On envoie beaucoup de one hit one dirt. Les personnes ne pas mal intentionnées. Ce pas nécessairement des mauvais coachs ou des mauvais coachs. C'est juste que ce pas facile de gagner trois chambaisons. Je suis curieux de savoir comment est-ce qu'on peut répéter l'exploit. Qu'est-ce que vous avez fait pour être capable de reprendre ça et de le répéter année après année?
Je pense que la première chose qu'on a faite c'était justement de pas essayer d'utiliser la même recette. Ce qui aurait été le réflexe normal de dire «Hey, là on le sait, c'est quoi que ça prend?» Mais c'est pas ça qu'on a fait. On a fait comme «OK, donc qu'est-ce qu'on a fait?» Et puis honnêtement, mon équipe, j'en ai 10 sur 20 qui sont partis après le premier championnat du monde.
qui étaient prêts à passer à autre chose, étaient avec l'école académiquement, puis ils avaient tiré leurs années avec le COVID parce qu'ils voulaient compétitionner. Il en a qui étaient déjà prêts à arrêter dans le COVID, mais qui voulaient pas arrêter à ce moment-là dans leur carrière. Fait que de toute façon, fallait comme un peu repartir la recette. Puis je pense que ça, nous a aidés aussi comme coach à justement pas embarquer dans justement ces seins pour faire la même chose, d'adapter. Puis ça, c'est une autre chose qu'on a amélioré.
C'est vraiment de prendre le temps de fixer des objectifs individuels et aller chercher un service plus personnalisé et individualisé à chaque athlète. Tu souvent t'entendais « there's no high in a team », peut-être un peu dans le sens qu'il faut savoir mettre ton équipe de l'avant, pis pas avoir un trop gros égo pour que ton équipe fonctionne, mais je pense que le « high l'individu, il est ultra important dans l'équipe parce que si tu veux, chaque personne se sent unique.
contribuent à leur maximum, bien, il qu'ils sentent qu'elles sont importantes dans ton équipe. Puis je pense que ça, c'est quelque chose qu'on a essayé de miser puis de développer justement autant sur la glace techniquement que hors glace avec la préparatrice mentale qui souvent prend le temps de s'asseoir avec eux, OK, on va partager quelle qualité de tel athlète est-ce que tu adores, prenez le temps à faire un round table, chacun dit qu'est-ce qu'il aime chez l'autre. OK.
Speaker 2 (27:52.2)
D'où l'importance justement qu'on dit tout temps d'être gentil. Ça, c'est une autre chose que pour nous, c'est super important. Be kind. Soyez gentil entre vous. Il a pas de cool gang. fini, ces histoires-là, les films à la Mean Girls. Chez nous, dans notre club, t'es pas plus cool parce que t'es bon, t'es pas plus cool parce que t'es meilleur en relations sociales. Si t'es cool, c'est parce que t'es capable d'aller chercher tout le monde. Là, tu vas être cool.
Quand tu vas être encore plus cool, quand tu vas être encore meilleur, c'est parce que tu vas être capable d'être à l'écoute puis communiquer, puis amener ton équipe à s'aimer pour leur différence. Puis tu vas être capable. L'autre chose que Angela dit tout le temps avec les athlètes, c'est « be curious, not judgemental ». Soyez curieux et non dans le jugement. Puis ça, c'est quelque chose qu'on a mis en place que...
dès qu'on sent que les athlètes commencent à porter un jugement sur quoi que ce soit, que ce soit des situations qui ne même pas sur la glace ou qui sont par rapport à des compétiteurs ou même situation dans le monde, on parle d'un... que tout de suite on va avoir le réflexe de faire comme, oh, OK, attendez, soyez curieux et posez des questions. Portez pas un jugement tout de suite, vous connaissez pas le background de ces personnes-là, vous connaissez pas le contexte de la situation, allez chercher plus d'informations puis après vous ferez votre idée. Je pense qu'il un principe d'éducation qu'on essaie d'être.
d'instaurer aussi, qui nous aident justement à modifier notre recette à chaque année puis à la rendre individuelle à l'équipe qu'on a. Je pense que ça, c'est quelque chose qui nous a vraiment aidé à répéter, mais sans répéter, en répétant différemment.
Il y a comme des principes directeurs, des lignes directrices, des principes généraux que vous allez maintenir à travers le temps comme Be Kind. Puis, tu Be Kind dans une équipe, je pense que c'est tellement important parce que c'est comme, que tu protèges ta famille. Puis là, je me retenais, mais je vais le faire le lien. Puis, tu j'en parlais justement avec mes filles dans les dernières semaines. C'est comme, il y a tellement de monde qui vont être méchants en dehors, un.
Speaker 1 (29:57.166)
deux qui vont te mettre de la pression. Comme, on n'a pas besoin d'être méchants, pis de se mettre de la pression en nous autres. Pis là, je sais que la réalité de... Il a 16 filles sur la glace, pis je vais t'amener à parler un peu plus de ça, des 32 lames. C'est pas la même réalité que mes deux filles, mes deux plus vieilles filles, ma troisième est inclue aussi, mais elle parle un petit peu moins, fait que c'est difficile d'avoir ces conversations-là. Ceci étant dit, t'sais, c'est un peu ça l'esprit que moi je pense qui est important, pis au niveau de générer un esprit d'équipe, pis d'avoir, t'sais, pis oui, c'est peut-être pas une famille, mais vous passez quand même beaucoup de temps ensemble, pis c'est comme, hey...
On n'a pas besoin de s'engueuler entre nous et de se critiquer négativement entre nous, trop sévèrement. On peut-tu juste, quand on rentre dans l'aréna, se protéger et prendre soin une de l'autre? C'est un peu ça l'esprit. Est-ce je me trompe? En fait, je serais curieux de savoir en même temps, il a combien d'acclés dans l'équipe. Je sais qu'il en a 16 sur la glace, mais vous en avez jusqu'à combien?
ça dépend des années, normalement, c'est autour de 20. Ça, c'est pas tous les clubs qui fonctionnent comme ça. Chacun a sa façon de faire. Pour nous, c'est important que nos athlètes se poussent du début jusqu'à la fin de l'année. La façon dont on fonctionne, prend pas comme les 16 meilleurs et on leur donne une place dans premier cours, le premier an. Pour nous, on en choisit à peu près 12 qui ne pas en rotation, puis il en a huit qui partagent une place. Ça, peut changer tout long de la saison.
d'où l'importance d'être gentil. Puis nous, quand ils changent de place, puis que tu c'est une qui s'en va faire la place puis qui font les rotations, ils sont obligés de le faire avec un high-five sincère. Oui, oui, puis ils sont obligés d'encourager, puis va partager avec ton ami, qu'est-ce que tu as compris qu'il fallait modifier dans ce patron-là pour l'aider, pour être sûr que l'équipe ne pas de temps puis qu'on puisse avancer tout le monde ensemble. Puis tu cette année, ce qui est intéressant là-dedans, pense, les juniors, cette année où ça, on a gagné champion du monde junior.
Ok ?
Speaker 2 (31:45.438)
Et nos athlètes, on a 20 athlètes qui ont compétit à nos championnés du monde junior. C'est une réalité qu'il des athlètes qui sont à niveau presque équivalent, et peut-être un petit peu plus forts un que l'autre. Mais quand tu inclus tout le monde dans le processus, quand c'est possible de le faire sur la glace, sinon il faut le faire différemment pour qu'ils se sentent aussi inclus, je pense que tu peux aller chercher le suffisible et l'implication de tout le monde encore plus. D'où l'importance de...
justement de travailler fort avec chaque athlète pour qu'ils soient capables d'avoir un discours positif dans leur tête tout le temps parce que ce n'est un sport de comparaison, c'est un sport jugé. Eux aussi se comparent quand ils sont en refletation toujours avec les autres et nous c'est toujours OK. Comment tu vois quelque chose de positif là-dedans? Est-ce que tu es capable de te parler positivement? On ramène tout le temps ça, pour que sois ta meilleure amie. Comment tu te parles dans ta tête? Il que ce soit la même façon que tu dirais les choses à ta meilleure amie.
Donc, je pense que c'est un principe qui vraiment important. Je n'ai rien contre les autres équipes qui disent « spot » puis ceux-là qui patinent. Nous, des fois, on a même 22 patineuses. Comme cette année, dans ce dernier, on a 22 athlètes. Il a deux patineuses en entraînement qui sont là juste pour s'entraîner pour peut-être être prêtes l'année prochaine pour faire l'équipe. Mais ces faits-là doivent se sentir aussi importantes, d'où l'importance de l'inclusion dans l'équipe, de faire les activités ensemble puis de miser sur les forces de chacun et chacune. Puis je pense que les entraîneurs ont un grand rôle là-dessus.
Parce que c'est important de... souvent ils ne pas capables de les nommer, c'est quoi leur force? Fait que des fois, il les aider à les découvrir. Puis en les aidant à les découvrir, bien là, à moment-là, ils commencent à s'épanouir puis c'est comme un beau jardin de petites fleurs qui se panouissent.
les acclets ne connaissent pas nécessairement leurs forces, certains d'entre elles, certains d'entre eux, parce qu'ils prennent pas nécessairement le temps, ou on ne leur donne pas nécessairement l'espace pour prendre le temps d'y identifier, parce qu'on est tout le temps orienté sur les corrections et l'amélioration. Si je reviens un petit peu à ce que tu as dit, c'est puissant au niveau du leadership parce que c'est comme si tu amenais de façon positive le fait que leur place n'est pas garantie dans l'année. C'est-à-dire qu'on part avec 12 qui sont fixes, 8 qui sont sur la rotation.
Speaker 1 (33:56.75)
Mais la première chose, c'était de dire, après avoir mentionné cet élément-là, c'est comme non, mais ça peut changer à tout moment dans l'année. Et ça, il rien de pire que de dire, OK, on commence la saison en septembre, pouf, les dés sont jetés, vous autres, êtes garantis, puis après ça, les autres, bien, battez-vous pour les quatre places qui restent. Bien là, à un moment donné, ça crée plein de problèmes. Un, ça peut amener les gens à être dans la zone de confort. Deux, ça l'amène à dire, et là, c'est juste finalement en six mois, je suis rendu meilleur que l'autre qui est dans les 12. Ça que là, ça peut amener plein de choses négatives. Ça que un, ça, c'est le premier élément. Mais deux, c'est comme la...
compétition saine où est-ce qu'on s'entraide. ça c'est normal. Moi je l'ai tout temps mon chapeau à un de mes premiers mentors dans l'équipe de football universitaire. m'a dit, c'était le parten, moi j'étais le deuxième, clairement que mon but dans vie c'était d'être le bat, puis d'être meilleur que lui. Puis au-delà d'aller de mon anecdote de carrière de joueur qui s'est fait déjà 12 ans aujourd'hui, il m'a dit, Frank, là il me partage tous ses secrets. Il m'a dit, ok mais là je suis comme, Mike, pourquoi tu me partages tes secrets? dis, ben Frank, si t'es meilleur, tu vas me forcer à devenir meilleur, puis là on va tous devenir meilleurs. Puis j'étais comme...
Wow! Tu se faire dire ça quand tu es promis par un vétéran, es comme, ça change de la perspective. Puis j'en ai même des frissons à côté de aujourd'hui. C'est totalement anecdotique. Mais ça, pour moi, quand tu parlais des high-fives en privé, c'est comme, OK, la première fois, on s'entend, il a des bonnes chances que peut-être la première fois qu'elle arrive dans le club, c'est peut-être, tu sais, c'est fait positivement, sincère, mais c'est plus pour la parure à l'extérieur. Mais avec le temps, c'est rendu comme une norme. C'est comme, non, c'est tout ce qui bon de faire ça parce que si tu ne pas ça dans un an, ça se peut que tu ne pas avec le club parce que nous, c'est comme ça qu'on fonctionne.
C'est puissant pour la durabilité du programme. Je trouve ça fort. C'est quoi la réception quand tu fais ça la première fois avec ton équipe? Ça fait combien de tu fais ça? C'était quoi la réception des filles la première fois que fais ça?
Écoute, je peux même pas me rappeler, en fait, parce que ça fait tellement longtemps que c'est dans notre culture. Je peux même pas dire d'où c'est parti. Puis même la même façon que, t'sais, on demande aux athlètes de dire merci quand ils reçoivent des corrections, t'sais, parce qu'on est comme, prend le temps, t'sais, on échange ensemble. Je pense que ça vient aussi beaucoup de nos novices encore. Angela, qui faisait un travail merveilleux parce qu'elle est plus entrée dans la chaîne des novices, d'autres projets. Mais à ce moment-là...
Speaker 2 (36:05.602)
C'est sûr que Navis, c'est de 12 à 15 ans, fait que c'est l'âge un peu plus difficile peut-être au niveau des adolescents. Je pense qu'elle a bien établi des limites que là, je pense que plus les années ont avancé, plus on a décidé justement, comme tu disais, que pour nous, chez nous, c'est comme ça que ça se passe. Si tu déroges de ça, c'est tolérance zéro. C'est clair comme ça.
C'est dans le passé, je pense que comme coach, j'ai peut-être été plus tolérante parce que j'essayais de comprendre. J'avais pitié des fois, mais je me suis rendu compte avec le temps que s'il a quelque chose que mon instinct me disait qu'il n'était pas bien, que je sentais qu'il y avait des actions qui n'étaient pas... que j'aurais pu protéger encore plus mes jeunes par rapport à des comportements qui ne pourraient qu'y mais que je ne faisais pas nécessairement agir tout de suite. J'espérais que ça allait mieux, mais définitivement, maintenant, je n'attends plus. Maintenant, je nomme tout de suite.
quitte à me tromper, puis que la situation finalement c'est pas ça du tout, puis bon, bien écoute, j'ai mal interprété, mais je voulais juste être sûre que... Puis je répète, parce que nos valeurs c'est ça, puis c'est important, fait que je suis vraiment désolée, j'ai mal interprété, mais je veux que tu comprennes que c'était juste pour ça que ça m'inquiétait, parce que pour moi c'est important pour nous, t'sais.
que j'entends là-dedans c'est un, imputabilité dans sens que tu n'as pas peur de tenir les gens imputables mais aussi d'être imputable toi-même avec ce que tu viens tout juste de mentionner, de dire « hey, j'ai été à la situation de cette façon-là, j'ai fait une erreur comme parfait, on va... » Mais là, moi je suis curieux de savoir parce que j'imagine que, bon, tolérance zéro pour certaines choses, y a certaines choses que peut-être que tu laisses aller ou que tu acceptes et tout ça, mais moi je suis curieux de savoir elle est où la nuance entre... on tolère rien qui déroge notre culture, mais en même temps on ne pas être...
autocratique un peu trop, trop autoritaire. Puis je sais que je pense pas que c'est ça. C'est pas nécessairement parce que j'ai ça en tête quand je pense à toi et je pense à ton coaching. Mais j'entends plusieurs coups, je peux dire, hey, comme est où la ligne là-dedans? Parce que c'est comme, on a notre culture, mais en même temps, on ne pas être autocratique non plus dans notre coaching.
Speaker 2 (38:07.214)
Je pense que c'est par la communication, honnêtement, encore là l'éducation, poser des questions, puis vraiment clarifier les situations. Parce que c'est pas noir ou blanc. Moi, quand j'étais plus jeune, je pensais que c'était noir ou blanc, puis j'aimais ça. Moi, c'était clair, c'est simple, de même. Pouf! T'en vas à gauche, t'es à gauche, en vas à droite, t'es à droite. a pas de diagonale qui existe, de même. Mais avec le temps, j'ai réalisé que c'est comme exemple une situation qui arriverait.
que je considère qui comme pas dans les limites acceptables, mais je vais quand même prendre le temps de m'asseoir avec les personnes pour nommer la situation, nommer le problème. Si la personne est prête à avoir... à admettre que c'est pas correct, puis à qu'elle voit du changement, bien moi, pour moi, il a de l'espoir. Puis après ça, il que vois des actions. Parce que c'est beau les paroles, mais si les actions sont là, je pense qu'on a tout intérêt à essayer de comprendre pourquoi les gens agissent d'une façon, puis les aider à apprendre.
Mais en même temps après ça, c'est répétitif puis que c'est nuisible, bien là, je pense que c'est là qu'il faut mettre ses limites. Je pense qu'il a quand même une certaine latitude. C'est pas comme première infraction, pouf, ou je vais donner un exemple, les sarcasmes. Moi, l'utilisation de sarcasme, je n'aime pas ça parce que pour moi, c'est négatif. Même si ça peut être super drôle, puis il a des gens qui sont sarcastiques, extrêmement drôles.
Mais moi, j'encourage pas mes athlètes à utiliser les sarcasses et je les nomme quand je les entends parce que je leur explique que ton sarcasse est drôle dans le moment, mais il peut faire sentir quelqu'un autour vraiment petit. qu'il a pas personne qui comprend les sarcasses de la même façon, de la même nuance. ça, c'est toujours sujet à interprétation. On veut essayer de ne jouer là-dedans justement pour que tout monde se sente bien. C'est un exemple.
Je vais faire du pouce là-dessus. Tantôt tu parlais, on ne pas l'historique des gens, je ne l'ai pas formule pas exactement comme tu l'as dit, mais ça m'avait parlé parce qu'un des exercices qu'on fait souvent avec les entraîneurs, c'est l'autobiographie. C'est-à-dire de réviser un peu tout ton parcours en deux chapitres, puis voir à partir de là, c'est quoi les étapes marquantes. Moi, ce que j'ai découvert, n'est peut-être fait de 72, c'est peut-être 63, c'est peut-être 78, mais comme Kexun, tu sais maintenant, puis ce que je trouve fascinant à chaque fois,
Speaker 1 (40:20.334)
Ce qui n'était pas le cas au départ, c'est comment est-ce qu'on n'a aucune idée, on n'a aucune idée du parcours des gens. Et là, je reviens à ton sarcasme. Le sarcasme, comme tu dis, qui est bien anodin, je ne pas très bon pour faire des sarcasmes, je ne pas donner d'exemple en ce moment, mais ça peut aller soulever quelque chose qui est arrivé au chapitre 3 de l'existence de ta coéquipière, que tu n'as aucune idée qui est là, et tu sais pas à quel point ça peut être dommageable pour elle, et là, ça l'amène un fil de pensée négatif qu'elle va traîner peut-être dans quelques jours, et là, ça l'amène de l'amertume, ça amène plein d'affaires.
Donc de bien doser ça, trouve ça intéressant. Comme je n'avais jamais pensé le verbaliser comme tu viens de le faire. Donc un merci de le faire. Mais deux, je pense qu'il a un lien direct avec ça. Ou est-ce qu'on n'a aucune idée, même si tes acclètes, comme ils passent, tes 20 acclètes passent 32 heures sur la pâtissière noire ensemble par année, incluant les rencontres et tout ça. Comme on ne pas toutes des personnes, puis on connaît pas toutes de leur vie. Puis ça, c'est important. Puis ça, je pense que ça peut éviter, probablement, comme des zones grises ou de l'amertume ou comme plein de choses en bout de ligne.
Non, c'est...
Et là, une des choses dans les petites nuggets que tu as amenées dans les derniers mois, il y a plusieurs bijoux de coaching qui sont sortis d'une activité que tu fait justement en lien avec l'Accélérateur d'apprentissage qui est offert par l'Institut national de sport du Québec. Puis il en un pour moi qui a attiré mon attention, puis je pense qu'il va attirer l'attention de bien les entraîneurs. C'était l'importance de valoriser l'effort. Ça, ça va, je pense qu'il plusieurs coaches qui l'entendent, mais si tu quelque chose à dire là-dessus, vas-y. Mais c'était valoriser l'effort et...
les erreurs pour tous les membres de l'équipe, qu'est-ce que tu fais pour valoriser les erreurs? Et pourquoi tu veux valoriser les erreurs?
Speaker 2 (42:00.046)
Bien écoute, tout ça en partant, encore là, notre mantra chez les suprêmes, c'est un de nos quotes qu'on a, qui est super important pour nous. C'est you don't have to be perfect, you just have to be awesome ». Tu sais, on est toujours avec des athlètes. Ça, en fait, en français, tu n'as pas besoin d'être parfait, tu juste besoin d'être extraordinaire. Puis tu pourrais le compléter avec tu juste besoin d'être qui tu es ».
Nous, avec les athlètes, pense que c'est quelque chose qu'on essaie de leur apprendre que tu ne seras jamais parfait parce que beaucoup de l'athlète sont ultra perfectionnistes et ça amène plein de comportements qui sont obsessifs et qui ne pas positifs ou Au-delà de ça, dans la performance, c'est prouvé dans les recherches que quelqu'un qui n'est pas peur de faire des erreurs va se rattraper beaucoup plus vite.
Dans les films, si on regarde les performances de mes athlètes au championnat du monde et trois dans les championnats du monde, moi je te confirme qu'il y avait des erreurs. C'est clair! Mais ils sont tellement drillés, ils tellement habitués que c'est pas grave. Pour eux autres, c'est juste qu'on continue, puis on revend notre salade, puis on continue à faire nos choses qui sont super bonnes, ou un petit manque de contrôle, ou sans faire gc, ou on couvre tout comme si rien n'était.
J'allais toujours...
Speaker 2 (43:16.622)
Ça les empêche pas de partager puis de faire vivre une expérience humaine et extraordinaire au public et aux juges. Ça, c'est quelque chose qu'on m'en pratique en entraînement tout le temps. Tu quelqu'un va tomber, c'est comme «Ah! Enfin, la première est tombée! On essaie un nouvel exercice qui est difficile. Yeah! Merci de t'être lancé!» Ils partent tous pas de vitesse, puis là on est comme «Eh! On peut-tu, s'il vous plaît, prendre le risque, accélérer?» C'est pas grave si vous tombez. Puis même rendu dans la routine, si jamais il a un pépin...
paniques pas, tu te relèves, tu continues. De toute façon, la musique continue. Il que tu sois capable de te rattraper. Puis on va t'aider à développer ce que tu as besoin pour te rattraper vite. Je pense que, sais, juste par exemple l'année passée, mes juniors, première compétition, jeune amie petite qui est tombée dans le dernier élément du programme. Puis elle, dans sa tête, pendant qu'elle patinait, elle était là, OK, je suis pas tombée, je pas tombée, yes, je pas tombée! Pouf! Elle se ramasse en pleine face. Il reste comme 20 secondes même pas. Puis là, elle sortie de la glace, on panique.
Puis en venant me voir, elle me dit « Mareline, je suis tellement désolée, je m'excuse. » Mais pourquoi tu t'excuses? Tu as testé tes limites, tu as appris quelque chose. On va débriefer, on va se parler, on va faire une rétroaction. Pourquoi c'est arrivé? Parce que ce n'est pas le genre de chute qui arrive normalement en pratique. Mais je dis « No big deal. » as appris quelque chose, on va apprendre quelque chose, puis on va arriver meilleur la prochaine fois, puis c'est tout. Puis elle a débrieferé en plus avec cet athlète-là justement en discutant. se disait, elle avait tellement peur, ça se prend en compétition junior.
Elle avait tellement peur de tomber qu'elle pourrait dire ok enfin je ne pas tombée » mais son focus n'était pas sur le moment présent. Ça nous a permis de ramener « bon parfait, il a pas de problème ». Là on a appris qu'il faut se rappeler nos mots clés du moment présent si ça nous aide à mieux performer dans le moment pour justement faire comme en entraînement. Et je pense que l'autre chose aussi comme un enfant c'est qu'on ne pas faire différente de ce qu'on fait en entraînement et en compétition. Ça les aide parce qu'en entraînement ils ne jamais parfaits.
et on le verbalise. Si vous entendez un jour donné une petite entrevue, je pense, sur l'ESU avec mon collègue, viennent de faire leur visualisation, et c'est juste avant qu'ils embarquent sur la glace. On a mis la musique, ils sont dans leur tête, programme fini, et on a dit c'était beau, c'était tout le fun! Et là, son corps « oui, c'était le fun! Et là, mon partenaire est là. Est-ce que c'était parfait? Non! Parfait! C'est ça qu'on voulait. Je pense juste de le répéter. De le répéter, tu n'as pas le choix parce que c'est plus fort que toi, tu veux toujours être parfait.
Speaker 2 (45:38.71)
Je pense que c'est ça qui va pleure la perfection. Mais moi, pense que ce qui plaît, c'est la passion, la générosité de l'athlète, le comment qu'il fait la chose. C'est pas la perfection.
À force d'essayer d'atteindre la perfection, peut-être que tu te neutralises toi-même. Tu essaies tellement d'être parfaite que finalement, tu n'es pas aussi dynamique, tu pas la même prestance sur la pâtissière et tout ça. Super intéressant. En lien avec tout ça, qu'est-ce que tu aimerais? Si tu es un entraîneur d'un coach qui se prépare pour les Jeux Olympiques, tu as un entraîneur qui se prépare pour sa nouvelle saison universitaire.
Comme qu'est-ce que tu aimerais qu'il retienne un peu de ce que tu as dit dans les dernières minutes?
pour qui ils sont. Je dirais que ce serait la chose. Apprendre à les connaître puis à les aimer pour les belles choses qu'elles ont à nous apporter parce que même nous, en tant qu'entraîneurs, ces jeunes-là nous font grandir. On apprend plein de choses pour essayer d'y aider avec meilleurs. Et je pense qu'il faut avoir de la gratitude pour ça. Mais puis c'est en les aimant pour qui ils sont. Puis en leur disant, parce qu'ils savent pas, il faut pas prendre pour acquis qu'elles le savent. C'est important de nommer puis de dire les choses.
En fait, as parlé à plusieurs reprises de l'importance de nommer. Qu'est-ce que tu veux dire par ça concrètement et pourquoi c'est particulièrement important?
Speaker 2 (47:00.686)
Parce que les noms dits, c'est tellement sujet à interprétation. Moi, fois, même moi, dans le passé, j'ai pu penser, exemple, avec ma collègue, que pour moi, c'était clair que je la trouvais excellente, extraordinaire comme collègue. Mais je ne l'ai jamais nommée. Dans ma tête, moi, ça travaille avec moi, c'est automatique. parce qu'elle extraordinaire, sinon je ne travaillerai pas avec. Mais à partir du moment que je l'ai nommée, c'est en faisant un exercice, en passant un exercice de leadership justement de...
des questionnaires anonymes, est-ce que tu sens que comme personne, tu te sens importante dans l'équipe, tu plus, c'est là que j'avais réalisé, ah mon Dieu, elle se sent pas importante. Bien moi, dans ma tête à moi, c'était clair. Fait qu'il faut pas prendre les choses pour acquis, il faut prendre le temps de les nommer.
communiquer. Intéressant. Les non-dits, peut amener à plusieurs problèmes ou en fait justement à avoir une interprétation qui est complètement fausse de la situation parce qu'on n'a juste pas pris le temps de se le dire. Là-dessus, Marilynne, ça fait déjà un bon bout qu'on se parle. Je t'amènerai dans les questions éclairs pour que les gens apprennent plus à te connaître puis aller peut-être avec des apprentissages plus rapides. J'ai trois questions rapido presto pour toi. La première question, si tu pouvais retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi?
suivre mon instinct, de ne avoir peur de le suivre tout de suite. Si dans ta petite voix intérieure, tu as dit qu'il quelque chose, c'est qu'il quelque chose.
Qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif dans le monde du sport dans 10 ans, à tes yeux?
Speaker 2 (48:27.294)
ça, c'est vraiment une bonne question parce que je pense que de toute façon, le sport est déjà un avantage pour chaque personne qui a la chance de le vivre dans sa vie. Je ne pas si je suis dans la bonne direction de ta question, mais pour moi, je pense que c'est une place où les gens peuvent s'accomplir, peuvent développer l'estime. Je pense que ça prend déjà quelque chose de super positif. pense que si les gens réalisent que c'est possible, dont les entraîneurs et les parents, parce que les parents aussi, il qu'ils sachent. Je pas juste les athlètes, les parents aussi.
que c'est possible de s'entraîner de façon positive, et que c'est possible de gagner en faisant les deux ensemble, bien je pense que le sport va faire comme fou une montée fulgurante.
Ce que j'entends dans ta réponse, c'est un environnement positif qui est propres sur le développement de l'estime des athlètes. C'est ça en bout de ligne parce que comme on dit, la pression, elle est omniprésente. Dernière question, si tu veux mettre une citation sur un Jumbotron dans un arena justement, ce serait laquelle et qu'est-ce que tu aimerais que les gens comprennent?
Je vais revenir sur celle qu'on a parlé tantôt parce que je pense que c'est quelque chose qui est vraiment important pour justement la réussite de développer des athlètes cinq. Tu n'as besoin d'être parfait, tu juste besoin d'être extraordinaire. Parce que, comme je disais tantôt, de sentir que tu peux faire des erreurs, amène les jeunes à être plus innovateurs, à créer.
à voir essayer des nouvelles choses, à prendre des risques calculés, bien sûr. Mais c'est ça qui fait avancer les jeunes plus vite.
Speaker 1 (50:05.65)
Super, Marilyn! Sur ces belles paroles, je laisserais peut-être le mot de la fin. Comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre?
j'ai un courriel à lessupremecoach.jmel.com. J'ai aussi un website ml.synchro.camp. D'ailleurs, j'ai ma prochaine édition, peut être ma deuxième édition la semaine prochaine. C'est le camp Passion, est un camp de quatre jours avec des jeunes d'un peu partout. Mais n'hésitez pas, j'ai un Instagram aussi, marélynelanglois13. Ça va me faire plaisir.
On veut connaître l'origine du 13. De façon plus sérieuse, va mettre tout ça dans la description de l'épisode. va référer à tes choses. C'est vrai qu'il des questions aussi pour le coaching du sport artistique, des présentations, des ateliers leadership plus dans le monde corporatif. C'est des choses que Marguerite a fait. Je te remercie beaucoup de nous avoir prêté de ton temps, donné de ton temps en fait durant un moment quand même chargé de ta vie avec ce que j'ai pu comprendre. Là-dessus, te dis un gros merci.
Je pense qu'il y a eu plein de petits nuggets à gauche et à droite que les entraîneurs et entraîneurs-réps vont pouvoir retirer puis appliquer dans leur coaching. Donc là-dessus tout le monde, vous dis un gros... Ben un, vais dire merci à Marilyn d'avoir été là et je dis merci à tout le monde d'avoir été là pour un autre épisode de Tent d'arrêt. Salut tout le monde, c'est Coach Frank avec un petit rappel pour vous avant que vous partiez pour vos autres projets de la journée, que ce soit une pratique ou un entraînement. Est-ce que vous voudriez recevoir une petite réflexion de ma part par courriel?
Est-ce que vous aimeriez ça vous faire challenger dans votre travail? Si oui, la réflexion du coach est pour vous. C'est quoi ça? C'est un petit courriel textuel qui partage les idées, concepts et débats qui anime mon esprit dans les dernières semaines. C'est très court, 250 à 500 mots. Et donc, si vous voulez recevoir ce genre de courriel qui va susciter de la réflexion, visitez le doctorcoachfrank.com dans la section contact et inscrivez-vous. Sinon, vous dis à la prochaine.
Speaker 1 (52:01.91)
et merci d'être avec moi dans l'aventure TEMPS D'ARRAIN.