Francois Rodrigue (00:00.91)
Temps d’arrêt, le podcast sur l'art et lascience du coaching, animé par Coach Frank, présenté par Très Bon Point.Bienvenue à Temps d’arrêt. Épisode 129, débuté comme entraineur sportd'invasion football canadien et guide pratique pour le développement des jeunesathlètes avec Xavier Roy, PhD. Bonjour tout monde, c'est Coach Frank qui estavec vous. Mon intention avec Temps d’arrêt, c'est de déconstruire tout ce quitouche de...
ou de loin à leur relation du coaching. Jefais ça parce que ma mission personnelle c'est de contribuer à la performanceet au bienêtre de tous les intervenantes et intervenants francophones en sportet en activité physique. C'est donc la mission numéro un du podcast et c'estaussi une mission que je tente d'accomplir en tant que professeur enkinésiologie à l'Université du Québec en Outaouais et comme conseiller audéveloppement des entraineurs et des professionnels qui oeuvrent dans descontextes de performance.
Si t'es une nouvelle éditrice ou un nouveléditeur de temps d'arrêt avec Coach Frank, bien je te dis un gros merci d'avoircliqué sur la plateforme, peu importe où est-ce que tu écoutes les podcasts,mais surtout je t'invite à t'abonner et évaluer le podcast sur ta plateformepréférée. Pour les éditeurs et éditeuses loyaux de temps d'arrêt, et bien jet'invite à suivre le balado sur les médias sociaux, à rebars Coach Frank PhDdans un mot, ou bien même juste aller sur le coachfrankphd.com pour être à jour.
de toutes les nouvelles en lien avec tempsd'arrêt. Je t'invite aussi à être un ami en partageant un ami. prend cinqsecondes et ça va contribuer à ton développement personnel ainsi que celui denotre système sportif. Pour l'épisode d'aujourd'hui, mon invité est Xavier Roy,PhD. Xavier est chlésiologue et propérateur physique ayant travaillé avec desathlètes amateurs et professionnels dans plusieurs sports, notamment le hockey,le volleyball, l'aclétisme, le football canadien.
et le patin de vitesse courte piste.Aujourd'hui, il travaille principalement avec de jeunes étudiantes-athlètes etétudiants-athlètes avec le programme de hockey du Stensted College avec leséquipes masculines et féminines de volleyball de l'Université de Sherbrookeainsi qu'avec des athlètes soutenues par Excellence sportive Sherbrooke. Par lepassé, il a été préparateur physique pour les équipes de football collégial destriades du cégep régional de l'Annodière et des cavaliers du CollègeChamplain-Saint-Lambert.
Francois Rodrigue (02:25.774)
Au niveau universitaire, a été responsable dela préparation physique des équipes de football des Redbirds de l'UniversitéMcGill et du Varéen de l'Université de Sherbrooke. Titulaire d'un baccalauréaten kinésiologie de l'Université de Sherbrooke, d'une maitrise en sciences etl'activité physique de l'UQAM et d'un doctorat en éducation également del'UQAM, Xavier est chargé de cours depuis 2017 au département des études dusport de l'Université B-Shop où il a enseigné plusieurs cours sur ledéveloppement athlétique et le coaching sportif.
L'épisode d'aujourd'hui, va être intéressanteet une très belle ressource pour tous les coaches qui ont besoin d'une mise àjour, les coaches de sport d'équipe et même les coaches qui débutent. Lescoaches qui ont besoin d'une mise à jour, et bien c'est parce qu'aujourd'hui,on parle du livre qui a été publié par Xavier Roy. Et puis dans ce livre-là,comme je le dis dans notre conversation, c'est vraiment une excellente synthèsesur tous les concepts fondamentaux en lien avec le coaching. Si ça fait une dizained'années, 12 ans que tu coaches puis...
Ça fait longtemps que tu as ouvert un livrepar rapport au coaching. C'est probablement un très bon point de départ qui vat'orienter sur plein de concepts comme les concepts en lien avec lacommunication, la culture, le développement des habiletés, que tu vas pouvoirapprofondir dans tes propres réflexions ou dans des lectures subséquentes. Sit'es un coach de sport d'équipe, eh bien, Xavier a travaillé beaucoup avec lefootball, c'est un ancien athlète de football. Si vous ne savez pas encoreaujourd'hui, j'ai joué au football, j'ai coaché le football. Donc, on passe surune tangente de sport d'équipe.
Je mets ça plus large que le football parcequ'on parle de sport d'équipe comme le football, le rugby, le basketball, onparle un peu des sports d'invasion et des choses à prioriser dans cessports-là. Par la suite, ça va être certainement utile pour les coachs quidébutent parce que le sujet principal du livre qui a été publié par XavierRouais et son collègue Mathieu Joyal, c'est Débuter comme entraineur, petitguide pratique pour le développement des jeunes athlètes. C'est vraiment unpoint de départ pour se mettre au courant des concepts importants.
dans le coaching. Donc si vous coachez, vousêtes débutant en coaching, c'est vraiment une bonne ressource et je pense quele podcast va être un excellent point de départ. Ceci étant dit, cet épisodeest présenté par Très Bon Point, une équipe avec les pieds sur le terrain et latête dans les bouquins qui offre à la communauté sportive de l'accompagnementindividuel, des ateliers de groupe et de la recherche appliquée à leurs enjeux.Là-dessus tout le monde, je vous souhaite un bon podcast. Xavier, bienvenue àTendaré. Salut Frank, merci beaucoup.
Francois Rodrigue (04:49.486)
Merci à toi d'être là. La dernière fois qu'ons'est parlé publiquement, parce qu'on s'est parlé à plusieurs reprises entretemps, c'était lors de l'épisode 65 qui a été faite, qui avait été produitepour clôturer l'année 2021. Parle-moi donc un peu, pour les gens qui ont manquéun bout, parle-moi donc un peu de la vie de Xavier Roy depuis Noël 2021. Çafait quand même un petit bout, comme qu'est-ce qui s'est passé, puis comment çaa évolué un peu ta carrière dans les trois dernières années?
Oui, mais je me souviens très bien de cetépisode-là. C'était aussi un format différent qui avait été enregistré. C'étaitavec ton collègue Marc-André Ducheneau aussi qui s'était joint à laconversation. Fait que depuis 2021, il s'est passé beaucoup de choses. Autantdans mon travail au quotidien comme préparateur physique. J'ai commencé àtravailler avec le volleyball masculin universitaire ici à l'Université deSherbrooke. Par la suite, ça s'est...
de fil en aiguille, volleyball fémininuniversitaire aussi, qui débuté. J'ai continué à travailler avec des jeunesathlètes du collège Stansted dans l'entraînement hors glace pour leurs équipesde hockey, mais j'ai en même temps aussi eu une charge de cours au collège pourenseigner le cours de sciences de l'activité physique aussi. C'était un nouveaucours qui devait être monté.
C'était particulier parce qu'au début, j'avaistrois étudiantes. Ensuite, c'était de donner un cours à deux étudiantes.Comment donner du matériel d'une manière dynamique, mais quasiment un coursprivé. C'était particulier. Après ça, travailler avec d'autres athlètes dansdifférents rôles, différents sports, que ce soit...
C'est encore hockey sur glace dans le horssaison pendant l'été. Par la suite, continuer à avoir des charges de cours àl'Université de Béchoppe dans le programme d'études du sport aussi. Ça m'a tenuoccupé. La naissance de deux petites filles aussi, ça rajoute aux tâches etresponsabilités que je dois accomplir dans une journée.
Francois Rodrigue (07:05.166)
C'est à peu près ça qui s'est passé dans lestrois dernières années depuis notre dernière conversation officielle sur lebalado. Oui, c'est beaucoup de projets. Je pense que des fois, quand les gensentendent parler des personnes qui sont impliquées comme consultants, commetravailleurs autonomes ou peu importe dans différents projets, ils ne serendent pas compte à quel point on doit jongler avec mille balles. C'est moinsma réalité un petit peu depuis dans les derniers mois, mais de ton côté, jepense que je suis bien placé pour comprendre comment est-ce que...
Il en a des projets, ok, là je suis dansl'équipe de volleyball, là je dans un cours, après ça là je suis avec lesathlètes de hockey en préparation physique. Puis il a deux éléments quiattirent mon attention avec ce que tu dit. Le premier élément qui attire monattention, c'est... dis qu'il fallu que adaptes un peu ton enseignement ou lastructure de cours, où ça a été beaucoup de réflexion. Quand tu donnesquasiment un cours privé à deux ou trois étudiants, étudiantes, que tumentionnes tout à l'heure, je serais curieux de savoir comment tu t'es prispour adapter ça, puis qu'est-ce qui a été le...
Soit le plus gros défi ou l'affaire que tu aspeut-être réalisée qu'il faut mettre davantage de l'avant quand on enseigne àdes petits groupes comme ça? Ben, c'est de mettre ça assez, tu sais, assezinteractif puis plus personnalisé. Tu sais, quand tu présentes un... ou quandtu donnes un cours dans un milieu universitaire puis que 60 étudiants aientinscrit dans le cours, tu sais que les heures de cours sont le lundi matin de8h30 à 11h30. Tu sais, tu peux avoir...
déjà mise en place une certaine séquencelogique des différents termes que tu vas aborder. Enseigner à deux ou troisjeunes étudiantes, c'est dans un format de cours qui est différent. Faut que tumettes ça beaucoup plus interactif. Faut que tu sois beaucoup plus apte àréagir à ce qui s'est passé dans leur réalité d'étudiante dans une école privéeindépendante. Comment tu jongles avec le fait que
Là, elles ont des examens, mais par la suite,elles partent pendant quatre jours en tournoi de hockey à l'extérieur. Il yavait beaucoup de régulations des activités pédagogiques, des enseignements ettout ça. C'était beaucoup moins... Je ne veux pas dire que c'était moinsstructuré. J'avais un plan. On avait notre plan de cours, mais il que je soisen mesure de réagir à leur réalité au quotidien. C'était des cours quiétaient...
Francois Rodrigue (09:30.318)
Je veux pas la réalité universitaire versus laréalité d'une école secondaire. C'est des cours à chaque jour, des fois c'est30 minutes, des fois c'est 50 minutes. Tu donnes ton contenu, tu te laissesemporter, la cloche sonne. es comme, OK, bon, il faut qu'on parte, puis on sevoit demain. Est-ce que je me trompe en disant qu'il faut être un peu plusmalléable, un peu comme l'accompagnement individuel? Si tu travailles avec uncoach de main d'une équipe de volleyball, par exemple, tu vas t'adapter un peuaux défis.
Tu le just-in-time, comme la théorie de PeterJarvis l'a dit, on veut de l'apprentissage qui est synchronisé avec ce qu'ellea la personne vie. C'est un peu ça à laquelle tu fais référence? Oui, on peutdire ça comme ça. Je te dirais que pour certains des modules, j'avais comme uneidée des activités que je voulais faire, des points que je voulais qu'onaborde, mais je n'avais pas nécessairement de...
de plan, scripté, comme on pourrait l'avoir,exemple, en étant des anciens joueurs de football, deux, comment tu pouvaisscripter une pratique à chaque minute, je ne pouvais pas scripter ça. J'avaisune idée, le module de nutrition, c'était essayer de mettre ça le plusréaliste, de me coller un peu plus à leur réalité.
des travaux qu'elles avaient à remettre,c'était OK, bien aujourd'hui, après le cours, vous devez aller à la cafétéria,puis vous devez marquer tout ce qui est au menu aujourd'hui. Puis là, onessayait de faire les parallèles avec ce qu'on avait vu pendant les périodes decours. Puis après ça, à partir de là, OK, bien là, on a le menu à la cafétéria,on a nos grands concepts de nutrition qu'on a abordés.
Par la suite, voici tes exigences du sport dehockey. Selon toi, est-ce que ce que tu manges comble tes besoins? Sinon,qu'est-ce que tu pourrais rajouter dans ton alimentation? Quels sont les petitsajustements que tu pourrais faire? C'était davantage dans cette optique d'êtreplus collé à la réalité, poser davantage de questions et essayer de solliciterun engagement qui était beaucoup plus...
Francois Rodrigue (11:45.23)
bien celui c'est un engagement je te dirais.Oui, c'est une belle opportunité de pouvoir parler de leur réalité, des défisqui vivent au quotidien, puis de partir de là pour justement faire desapprentissages. C'est qu'au lieu de partir de la théorie vers l'application, onpart de l'application vers la théorie. Puis des fois, quand on part del'application vers la théorie, c'est des apprentissages qui sont un peu pluspermanents si on veut, même s'il en a qui me dirait que c'est un play on us, cen'est ce que je viens de faire, mais bref, on se comprend. Puis aussi turamènes, mettons, au script de jeu,
Pour mettre les gens en contexte, quand on aufootball, y a plusieurs entraineurs. qu'ils vont faire, c'est que chacune desrépétitions en pratique va être scriptée, voulant dire que ça va être écrit,premier jeu qu'on va faire, ça va être un premier essai, ça va être unecouverture 2. Deuxième jeu qu'on va faire, va être un premier essai aussi, çava être une couverture 3. Troisième jeu qu'on va faire, ça va être un premieressai, puis après ça, on va faire une couverture 4. Puis là, ainsi de suite,tout le long de la pratique. Mais, puis là...
Peut-être qu'on va partir à un trop grosdébat, puis je serais curieux d'avoir ton opinion là-dessus avant qu'on rentrejustement dans ton livre, parce que je suis sûr qu'en ayant toi comme invitéqui soit là, qu'on parle de ton livre, qu'on aura quand même une petite crowdde football qui va écouter notre conversation. Est-ce que des fois au footballjustement, on n'aurait pas avantage à enlever les scripts, puis en faire moins,puis que ce soit moins omniprésent, puis peut-être plus davantage improvisé? Jete dirais que oui.
Je dirais que au niveau du football, y a unecertaine tradition de faire qui est très centrée sur l'entraineur. L'entraineura un contrôle sur le choix des jeux, sur qui sont les joueurs qui sont habillésle week-end, qui sont réservistes.
Francois Rodrigue (13:24.878)
Il y aurait, selon moi, avantage à explorerune pratique qui est beaucoup plus aléatoire à un certain point où est-ce quetu dois permettre aux joueurs de football de prendre des décisions avec descontraintes de temps, des contraintes au niveau de la complexité, de laformation qui est présentée, que ce soit par l'offensive ou la défensive.
Est-ce qu'en scriptant les jeux et les joueursen sachant que c'est un premier essai et 10, tu connais les tendances del'adversaire, est-ce que tu fais plus dans la prédictibilité, disons ça commeça? Tandis qu'en situation de match, ça doit être un premier et 10, tu n'asaucune idée de ce que le coordonnateur offensif va te sortir comme jeu. Tu peuxavoir une idée en ayant
analyser les bandes vidéo des matchsprécédents, que ce soit contre toi ou contre d'autres adversaires, mais il y atout le temps un élément d'imprévisibilité. C'est en mesure d'ajouter cetteimprévisibilité en pratique, de permettre aux athlètes de prendre desdécisions, de prendre des risques, de faire des erreurs, puis d'utiliser ceserreurs-là comme des opportunités de...
de coacher des opportunités d'apprentissage,pense que ça pourrait être bénéfique. Oui, je pense qu'il quelque chose auniveau de dire, oui, il préparer à des scénarios qui sont probables, mais ilquand même préparer les athlètes à l'imprévisibilité, l'imprédictibilité, commetu le disais. Puis là, il se poser la question aussi, est-ce que laprévisibilité de la pratique, on le fait pour les athlètes ou on le fait poursoi-même en tant que coach?
Parce que, tu sais, à hockey, va voir sur lepremier essai, ça va être tel type de couverture. Donc nous, on va envoyer teltype de jeu. Attends un peu. C'est-tu vraiment ça qui fait se passer ou on faitça pour se rassurer que notre plan de match va bien fonctionner? Puis turegardes dans la littérature, dans que ça soit dans le coaching sportif ou dansla littérature concernant le skill acquisition, ils font la distinction entrela performance puis les apprentissages.
Francois Rodrigue (15:43.95)
Habituellement, la performance, vas vouloiravoir observé des comportements qui sont... Comment je pourrais dire ça pourpas en emporter? La performance, c'est quelque chose qui est visible. C'estsurtout très temporaire. Exemple, combien de lancers franches j'ai réussi sur10 tentatives. C'est quelque chose qui est facilement quantifiable.
T'essayes de contrôler différents paramètresle plus possible comme entraineur, mais quand tu veux favoriser desapprentissages, souvent ces apprentissages-là sont les plus... Comment jepourrais dire le terme pour mettre ça le plus simple possible? Le plus durablequand l'environnement est imprévisible, quand il y a beaucoup de... Quand lacomplexité...
atteint un niveau qui permet à l'athlète dejuste s'étirer un tout petit peu de ses capacités qui permet de sortir au-delàde sa zone de confort, juste un tout petit peu là. C'est ça que tu dois allerrechercher comme entraineur, cet équilibre-là entre une situationd'apprentissage où est-ce que...
qui est trop facile, une qui est tropdifficile, c'est quoi le niveau d'habileté ou de compréhension de l'apprenant,ce soit au niveau physique, technique, tactique, psychologique? Oui, bent'sais, on vient à la délicieuse incertitude, t'sais. C'est juste assezdifficile pour que ça soit comme incertain, puis c'est un challenge, mais pastrop que, comme tu sais qu'il a aucune chance, tu deviens trop anxieux parrapport à ça. Puis je pense qu'il y a de la valeur, t'sais, à se pencherdavantage là-dessus.
Et aussi, moi, une des choses que je me suisrappelé un peu en début de semestre cette année, c'est que j'en parlais avecmes étudiants et mes étudiantes il a quelques semaines, la valeur d'un examen.Il y a peut-être des personnes qui écoutent le podcast, qui n'ont pas faitd'examen depuis 15 ans. Mais l'affaire qui reste à travers le temps, c'est quetu étudies la matière, tu fais l'examen, puis là tu te rends compte aprèsl'examen. Mais ça, j'en sais plus maintenant que j'ai fait l'examen que j'en savaisavant de faire l'examen.
Francois Rodrigue (18:01.198)
Mais parce qu'il y a un apprentissage qui sefait quand on répond à des questions, même si on se plante, parce que là onfait des connexions. C'est ça que des fois, il ne faut pas toujours donner lesréponses à l'examen à nos joueurs. Il faut les mettre face à l'examen, puis làon va en discuter par après, puis les mettre dans des situations difficiles quisont un challenge, qui sont une délicieuse incertitude, puis ça, va amener àdes apprentissages. De se faire tester, on ne pas de test physique ici, c'estune bonne stratégie d'apprentissage.
Bien sûr que si on fait juste ça, que là, çapasse sous sa casse à chaque fois qu'on a un test, là, il y a d'autres enjeuxau niveau de la motivation, de la pression, puis tout ça. Mais les examens, lestests, c'est une période d'apprentissage. Puis, tu faire du chemin sur ce qu'onvient de discuter, surtout au niveau du football, tu qu'il une culture oùest-ce que l'entraineur est très, très directif ou très impliqué dans laplanification puis le déroulement des séances d'entraînement.
Ultimement, c'est un sport d'invasion. Tu peuxregarder des sports comme le rugby, le football australien, le soccer, qui vontêtre dans la même catégorie de sport, qui vont être réalisés avec des profilsphysiques différents, des tactiques ou stratégies différentes. Mais le but,c'est quand même de rentrer dans l'espace de l'adversaire, d'utiliser oud'exploiter l'espace qui est disponible pour marquer des points.
Si tu es en défense, c'est d'empêcher lejoueur offensif d'utiliser cet espace-là, de le réduire pour prévenir qu'un butou qu'un touché ou qu'un try soit compté. Mais si tu regardes dans le soccer,tu regardes en rugby, les entraineurs sont à un certain point beaucoup moinsimpliqués pendant le déroulement de différentes situations à l'entraînement oumême en situation de match.
comparativement à un entraineur au football,mais c'est le même type de sport. C'est un fielded invasion sport. Pourquoiest-ce qu'on ne pas regarder comment certains de ces pratiques-là de coachingen rugby, en soccer, sont réalisés et comment on pourrait pas les transposer oules adapter dans le football canadien ou football américain sans nécessairementque l'entraineur soit
Francois Rodrigue (20:24.526)
la personne qui dirige et qui prend toutes lesdécisions, ou prend la majorité des décisions, disons. Il a une question dedéléguer les décisions, comme tu viens de mais le point de l'espace esttellement important. Je pense que les bons entraineurs de soccer, de hockey, defootball, de basketball comprennent qu'il a un jeu d'espace qui va se faire.Des fois, je ne pas à quel point, oui, au football, je pense que c'est en faitune place où beaucoup de gens pourraient gagner, je pense, à comprendre mieuxle concept d'espace.
Mais souvent au soccer ou hockey, en parlequand même beaucoup. Du moins, les bons entraineurs en parlent beaucoup. Maisça, c'est quelque chose qu'il faut davantage parler. Puis justement, dans ladernière semaine, j'ai vu un vidéo qui paraissait... Rudolph. Kyle Rudolph,c'était un ancien élire approché de la Ligue nationale de football, qui a eu àjouer avec Tom Brady, je crois avec les Buccaneers de Tempobie, qui a changé.était le backup à Gronk si je ne m'abuse. Donc, c'était moi pas là-dessus, maisl'idée, elle reste la bonne. Un ancien ailier approché.
Donc un gros bonhomme qui faut qu'il attrapedes passes de la NFL, qui a joué avec Tom Brady. ce qu'il expliquait, c'estque... Une des particularités de Tom Brady, quand il jouait avec RobGronkowski, c'était qu'il voulait pas nécessairement que son joueur complèteson tracé, puis qu'il se rende au bout. Fait que si, exemple, t'as un tracé aucoin, faut que cours 10 verges en ligne droite, tu coupes à 45° versl'extérieur du terrain, tu recours à un autre 20 verges, puis là la passe, çava être lancé à tel endroit. Bien, la philosophie de Tom Brady, c'était, hey...
Dès que tu fais ta cote, ton changement dedirection, si tu es de l'espace et il a personne autour de toi, je te lanceraipas la balle, diverge plus loin, je te la lancer et te la là. Reviens-toi toutde suite. Et sa philosophie, selon les dires de Karl Rudolf encore une fois,c'était « moi là, ma job c'est de savoir où être l'espace, puis peu importe où,que c'est au début de ton tracé ou à fin de ton tracé, je te l'envoie où est-ceque l'espace va être. » Ça je pense que des fois, dans différents sports, dontle football, dont il y en a d'autres aussi,
ou est-ce qu'on est un peu trop cartésien,puis il y en a qui disent comme, Frank, puis Xavier, qui disent qu'il faut pasêtre cartésien. Non, non, mais il a des moments pour pas l'être. Je voulais endire que, tu ils sont trop cartésiens. comme non, t'avais 10 verges à faire, tucoupes pas 45, puis on te la lance entre 16 et 18 verges. Puis je sais qu'il ya une certaine université que tu connais bien à une certaine époque, c'était,tu lances un fade, en 18-22 verges, 18-22 verges, tu tout le temps. Puis l'idée,c'est non, non, faut que tu la lances peu importe où est-ce que l'espace estproduit. Et là, je reviens à ce que tu disais. Tu sais, oui, tu parlaisd'espace, mais...
Francois Rodrigue (22:46.574)
d'enseigner aux athlètes de dire, idéalement,on va aller là, mais ultimement, toi, ce qu'il faut que fasses, c'est que tutrouves elle va être où, l'espace? Bien, ça se peut que si on joue contreTrinidad et Tobago, l'espace, ça va être entre 22 puis 25 verges. Mais ça sepeut que si on joue contre Los Angeles, bien, l'espace, ça va être entre 16 et18 verges. Donc, de figurer ça, ça rend les gens un plus réactifs, adaptableset performés, à mon avis. sais pas si tu vas dans le même sens. Puis en même temps,tu là, je l'aborde du côté défensif.
Peut-être que toi ton rôle comme coordinateurdéfensif ou comme entraineur des demi-défensifs, c'est de créer cetteillusion-là que voici receveur de passe, de l'espace que je veux que tuexploites, mais on sait très bien que c'est un piège qui se referme. On faittout, tout, tout pour te donner l'impression que l'espace disponible va êtrelà, mais on t'attend tout de suite.
Il y peut-être un mind games que tu peuxcommencer à jouer. pense que les collant à terre, offensifs et défensifs oumême des unités spéciales dans le football, apprécient ce « mind game enversleurs collègues de l'autre côté du ballon. À un certain point, je pense à «Voix Hôte mais c'est plus ton rôle de juste scripter des jeux.
voici ce que tu dois faire et que l'athlètedoit se remémorer. OK, pour tel jeu, voici ma responsabilité. Je vais juste meconcentrer là-dessus. a un certain dynamisme dans ce qui se fait. a unecréativité autant individuelle que collective aussi. Tu mets à profit desétudiants-athlètes qui vont avoir une vision différente du jeu.
que l'entraineur, on pourra l'aborder un petitpeu plus tard dans la discussion, mais comment les deux points de vuedifférents d'un joueur et d'un coach vont faire en sorte que tu te vois commeentraineur, mettre dans leur réalité, dans leur peau, puis tu ne pas justedire, voici ce que tu dois faire, puis tu aurais dû faire ça parce que lejoueur est à tel endroit sur le terrain.
Francois Rodrigue (25:05.774)
parce que lui peut avoir une perceptionvraiment différente de la tienne. Oui, tout à fait. Et ça, tu me fais uneméchante bonne passe à la palette, même si l'analogie ne s'applique pasnécessairement au football. Parce que la raison pour laquelle tu es làaujourd'hui, principalement, un, c'est agréable, mais la raison principale,c'est pour discuter de ton livre que tu as terminé d'écrire, ou du moins lapremière version propre a été terminée d'écrire au moment qu'on partage laconversation. L'idée, c'est que ce soit disponible pour tout le monde.
Pour l'instant, le titre du livre que j'ai enavant de moi, c'est Débuter comme entraineur, petit guide pratique pour aiderau développement des jeunes athlètes. Et ça fait un lien direct avec ce que tuviens de dire. Ou est-ce que, oui, on est comme coach, mais on est là pouraider au développement des jeunes athlètes. Première chose que je veux dire,Xavier, félicitations, bravo, comme de l'avoir fait. Parce que écrire un livre,de commencer l'idée d'écrire, de commencer à écrire un livre, c'est une chose,mais de le finir. C'est comme une thèse de doctorat, un mémoire de maitrise,comme...
Commencer c'est facile, finir c'est très trèstrès difficile. Mais là moi je t'envoie la question comme un livre. Pourquoi unlivre à ce temps-ci de ta vie alors que tu as les mains pleines autant autravail et à la maison? Premièrement j'avais du temps. L'été qui vient de seterminer pour le faire. J'étais un petit peu moins impliqué sur le terrain enpréparation physique. J'étais, je te dirais, entre deux sessions universitairesaussi.
C'était aussi quelque chose que ma copinem'avait dit à plusieurs reprises, pourquoi est-ce que tu n'écris pas un livreavec les connaissances, puis après ça, des discussions aussi que j'ai eues avecdes entraineurs, des observations sur le terrain et à gravité autour dedifférents terrains sportifs, que ce soit les terrains de foot, la patinoire oule terrain de volleyball avec les dernières années.
Puis après ça, continue d'enseigner un cours àl'Université de Bishop qui s'appelle Theory of Coaching. Je trouvais que leformat que j'avais, le matériel que j'avais pour ce cours-là, prêtait bien à unformat de livre. Puis aussi, ça a fait suite à, il a plusieurs années, desdiscussions que j'ai eues avec un collègue qui agit comme coauteur dansl'ouvrage. Ce que je me souviens, j'étais préparateur physique.
Francois Rodrigue (27:29.198)
à l'époque avec l'équipe de football au cégep.Une fois que mon rôle de préparateur physique était fait à l'entraînement, jeme promenais. Puis souvent, on avait des discussions un peu informelles sur lecoaching, sur l'enseignement. Quel entraineur réussit à mettre une intentionpédagogique dans les différentes situations d'apprentissage qui l'offrent, quece soit au secondaire de ligne ou au joueur de ligne offensive et tout ça. Ça agermé. À partir de là, puis par la suite,
Je lui ai proposé, s'il était intéressé, àagir comme coauteur aussi. Lui, c'était vraiment, comme vous allez voir, lecommentaire du coach. Quelqu'un qui a une expérience de terrain, dans sapratique comme coach, qui donne des commentaires à la fin des différentschapitres, quelque chose qui est facilement applicable. Le but de l'ouvrage, enfait, c'était...
Quand on s'en est parlé pour la première fois,on se disait, tu sais, 10 thèmes pour 10 chapitres, pas plus que 10 pages parchapitre pour vraiment permettre aux plus grands tout d'histoire possible d'ytrouver son compte, tu quelque chose de simple que les entraineurs ou lesparents entraineurs peuvent rapidement mettre en application. Pourquoi c'estimportant pour toi de mettre quelque chose de simple?
puis qui était facile de mettre en applicationparce que pour avoir eu plusieurs conversations avec toi, puis pour avoir déjàlu le livre, regardez la liste des références que tu mis là, bravo pour tontravail, tu de un de rigueur, tu sais, c'est comme quand on écrit des livres,on n'est pas toujours obligé de prendre cet approche-là, tu puis tu l'as pris,puis ça, je célèbre ça d'un côté, de deux pour moi, comme tu sais, juste pourn'importe qui vouloir, tu sais, on peut se fier à l'information qui là, un parton jugement, mais la rigueur que tu mis dans, tu les références et tout ça,mais je reviens à ma question, comme pourquoi c'était important
pour toi de partager un peu cetteinformation-là dans un format simple puis facile à appliquer pour tout le mondequi est peu impliqué dans le coaching? La réalité du coach est complexe,dynamique. À un certain point, va être chaotique aussi, puis il est enconstante évolution. Fait que, sais, si t'es un entraineur, t'es un parent, ont'a demandé de coacher l'équipe.
Francois Rodrigue (29:51.054)
de softball de ta fille, puis s'il n'y avaitpas d'entraineur, il n'y aurait pas de saison. Tu décides de t'impliquer, maistu n'as peut-être pas nécessairement les connaissances ou les expériences pourmettre en place un environnement qui va être stimulant et enrichissant pour cesjeunes filles-là ou ces jeunes garçons-là. C'était vraiment une volonté dedonner un...
un outil supplémentaire, un guide pour que cesparents-là, ces jeunes entraineurs-là qui sont des novices dans la professionpuissent utiliser puis avoir quelque chose qu'ils peuvent rapidement mettre enapplication. Tu regardes, on l'a divisé en trois grandes sections, maisqu'est-ce que tu peux faire dans la pré-saison pour t'assurer de mettre leschances de ton côté pour que ton coaching
un effet positif sur les jeunes athlètes quetu vas entraîner. Puis par la suite, pendant la saison, c'est de concevoir desséances d'entraînement qui sont inspirantes ou est-ce que tu vas permettre auxjeunes athlètes de se développer, d'apprendre. par la suite, quand c'est lemoment des compétitions, oui, performer, mais en même temps avoir du plaisir.Puis par la suite, qu'est-ce que tu peux faire pour...
continuer d'apprendre comme entraineur.Peut-être que tu as avoir eu la piqûre pendant cette année-là où c'étaitpeut-être un petit peu réfractaire au début, mais tu t'es dit je vais le fairepour mon jeune garçon ou ma jeune fille ou pour leur équipe. Puis par la suite,la piqûre, mais tu veux en apprendre davantage. C'est comment les aider dans ceprocessus d'apprentissage-là aussi comme entraineur parce qu'à un certainpoint, si tu fais tout le temps la même chose d'une année à l'autre, toi tu tetangues.
tu reproduis ce que tu as peut-être vécu commeathlète, ou tu fais juste répéter une seule année d'expérience versus évoluercomme entraineur, puis peut-être que tu vas perdre ce contact-là que tu vasavoir avec les athlètes parce qu'eux évoluent des générations différentesaussi. Oui, puis je confirme, en lien avec ce que tu viens de dire, c'est uneexcellente synthèse.
Francois Rodrigue (32:10.318)
de toutes les affaires de base, puis je disles affaires, mais les concepts, les règles, les trucs, les concepts de basequ'on devrait maîtriser. Ça que si t'es dans les premières années de coaching,puis même t'es expérimenté, des fois ça peut être bon d'avoir un petitrafraîchissement parce que, fois on part à travers nos années, puis là on prendune certaine tournure, puis le lien que j'ai avec ça, c'est que moi par exemplecette année, j'enseigne le cours de physiologie de l'exercice à l'Université duQuébec à Unitawe.
Puis là, je loin d'être un physiologiste. J'aiquand même fait mon bac à le volet scientifique. Mon PhD n'était aucunementallé avec ça. Mais de revoir, tu l'introduction à la physiologie de l'exercice,c'est comme, oui, c'est vrai, c'était comme ça ça fonctionne. tu revises desconcepts qui sont quand même fondamentaux à plein de choses qu'on fait dansnotre travail, tu au niveau des systèmes énergétiques. Ça, c'est le côté pluspréparation physique. Mais si on revient au livre, pour moi, c'est là que je penseque c'est une excellente synthèse des concepts fondamentaux du coaching.
qui après ça te rejette les bases. Si ça faitplusieurs années que tu coaches aussi, même si fait 10 ans que tu coaches, etlà tu te dis, ok, tu t'es laissé un peu... Tu t'es laissé aller, je ne pas quec'est le cas. Tu as commencé à improviser et à adapter beaucoup ta pratique enfonction des besoins du milieu plutôt qu'en fonction de ce qui devrait êtrefait, c'est peut-être une bonne opportunité de, « hey, regarde, je vais réviserle livre avec Xavier », après ça je vais te dire oui, c'est vrai, ça en pré-saisonje le faisais peut-être pas, en après-saison ça je le faisais peut-être pas,durant la saison je me met peut-être de côté telle chose ». Et ça je pense queça peut être un bon exercice de...
Rafraîchissement, mise à jour, vérifier qu'ons'en va dans la bonne direction. Et justement, à quoi les gens devraients'attendre en lisant ton livre? Vraiment, vraiment quelque chose qui a...Comment je pourrais dire? C'était d'une volonté de mettre ça simple, d'utiliserdes mots qui étaient faciles à comprendre.
pour la majorité des lecteurs électrices, ensachant très bien que le milieu du coaching sportif, comme je l'ai mentionné,c'est complexe, c'est dynamique, c'est évolutif.
Francois Rodrigue (34:20.206)
quoi qu'ils doivent s'attendre. C'est la bonnequestion, puis tu viens de me donner une... Tu m'attends pas à celle-là. À quoiils devraient s'attendre? Est-ce que quelque chose de... comme ils vont avoirdes checklists? Ils vont-tu avoir comme des citations? Ils vont-tu voir desexemples de coachs qu'on connaît? Ce genre de choses-là.
À quoi ils doivent s'attendre? C'est sûr qu'ily a certains outils qu'ils vont pouvoir utiliser. Justement, dans le chapitresur la conception des séances, j'ai utilisé une référence de chercheurs àl'université Leeds-Becquet en Angleterre, qu'eux autres utilisent une certaineséquence pour mettre en place des séances d'entraînement dans des sportscollectifs, par exemple. Ça, c'est...
quelque chose qui peut être intéressant parceque par la suite, peux combiner l'aspect préparation physique, l'aspectprévention de blessures avec ton coaching technique et tactique. Au lieu de...Là, je reviens à un exemple qu'on a vécu toi et moi en tant qu'ancien joueur defoot, mais tu sais, c'est pas juste je fais mon warm-up, je fais mesindividuels avec mon entraineur de position, ensuite je vais aller enopposition contre...
les porteurs de ballon, ensuite on fait unerévision des concepts plus tactiques avec notre coordonnateur ou avec lesunités spéciales, puis par la suite on fait un scrimmage, puis c'est tout là.Comment est-ce que je peux utiliser l'échauffement pour faire une révisiond'aspects techniques sur le physique? Par la suite, il y peut-être un élémentnouveau que je veux aborder avec les athlètes.
ou que je veux consolider, réviser. Et par lasuite, on le met en application dans une situation d'opposition. C'estopposition-là qu'on regardait à la fin d'une séance d'entraînement, en footballcollégial ou universitaire canadien, là, je le fais beaucoup plus tôt. Là, jeles mets dans une situation où je dois faire du physique, dois faire dutechnique, je dois faire du tactique. Je peux utiliser ça comme une situationd'apprentissage.
Francois Rodrigue (36:36.238)
faire des erreurs, il n'y a pas de problème.Puis par la suite, l'activité de cool-down, au lieu d'être un stretching, maisje l'utilise comme une activité d'évaluation ou de debriefing sur ce qui a étéfait. Ça, c'est un des exemples dans le livre qui a été utilisé. On est deuxardents défenseurs ou en anglais believers dans la pratique réflexive. Quelquesexemples de...
de cartes réflexives, comment est-ce qu'onpeut l'introduire à différents moments du cycle du coaching aussi, des chosescomme ça. Des concepts qui sont enchaînés avec des outils pratiques, mais aussides stratégies de pratiques réflexives que vous allez pouvoir vous poser. Il ades questions justement à la fin de certains chapitres que les gens vontpouvoir se poser. Puis ça pour moi, c'est, tu les questions, c'est unintermédiaire pour te rendre à l'action au bout de ligne. Tu viens de lire unchapitre, tu as des questions après ça, tu y réfléchis.
Et ça, va venir qu'à changer tes actionséventuellement. En parlant de ton livre puis de certaines sections, unecitation importante du livre se trouve à la page 11, lorsqu'il questiond'enseignement à partir du livre What the best college teachers do de Ken Bain.La citation va ainsi parce que j'ai eu la chance de lire le livre au completdans mon voyage récent. Ça dit, le meilleur enseignement se trouve dans lesenseignants qui ont confiance dans les capacités de leurs élèves à réussir.
dans leur volonté de prendre leurs élèves ausérieux et de les laisser prendre contrôle de leur propre éducation et dansleur engagement à laisser les politiques et les pratiques découler d'objectifsd'apprentissage centraux et d'un respect mutuel et d'un accord entre étudiantset enseignants. Et dans le livre, tu nous encourage à faire un parallèle entrecette citation-là et la relation entraineur-entraîneure et athlète. Puis tum'en as déjà parlé un petit peu informellement de ce livre-là.
Mais je suis vraiment curieux de savoir, tusais, comme pourquoi ça, c'est particulièrement important à tes yeux. Puisqu'est-ce que ça signifie? Puis qu'est-ce que tu veux en fait que ça signifieou que les gens comprennent dans un contexte sportif par rapport à cettecitation-là? Ben, peu importe que tu sois dans un sport individuel oucollectif, dans un sport de force-vitesse ou d'endurance, la relation que tuvas développer...
Francois Rodrigue (38:59.022)
En tant qu'entraineur avec les athlètes, c'estd'avant tout une relation sociale, puis c'est aussi une relation éducative.Faut que tu sois en mesure de... de dire... Mettons, là, je prends une positiond'entraineur, mais faut que je sois en mesure de dire quelles sont mesattentes, quelles sont les standards que je souhaite que l'athlète...
c'est suivre pendant les séancesd'entraînement, mais je dois aussi être conscient que lui ou elle peut avoirdes ambitions, des objectifs qui vont être différents. Il faut qu'on soitmesure d'avoir une conversation franche et honnête sur comment cette relation-làva se développer, va se mettre en place, comment est-ce qu'elle va prendreforme.
dans quelle direction qu'elle s'en va. Cen'est pas nécessairement en imposant des façons de faire ou en utilisant descomportements qui étaient peut-être acceptés il a plusieurs années. Descomportements abusifs ou des comportements où l'entraineur était dans uneposition davantage de contrôle. Ou est-ce que là tu dis, je dois se comprendre
Qu'est-ce qui motive cet étudiant à être iciaujourd'hui? Où est-ce qu'il veut s'en aller? Et savoir que moi aussi commeentraineur, j'ai une vision de ce que je veux, où est-ce que je veux m'enaller, où est-ce que je veux que cette relation s'en aille, où est-ce quel'équipe s'en va. Ça que n'est pas nécessairement dans une vision où est-ce quetu imposes ta façon de faire. C'est vraiment en ayant un...
une relation saine en instaurant unenvironnement d'entraînement qui va être stimulant, qui va être agréable. C'estvraiment comme ça que cette relation-là, coach-athlète, va pouvoir, vapouvoir... où est-ce que tout le monde y trouve son compte. Oui, tu sais, dansla citation en lien avec ce que tu viens de dire, c'est dans leur engagement àlaisser les politiques et les pratiques découlées d'objectifs d'apprentissagecentraux. Puis, tu le terme central si j'ai bien compris, c'est « central àl'élève et à...
Francois Rodrigue (41:19.47)
et à l'enseignant, centrale à l'athlète puisau coach, ça veut dire au centre de ces deux personnes-là. Puis j'y avais paspensé avant que tu fasses ta réponse-là, mais ça fait un lien direct avec l'unedes... le keynote speaker, la conférencière d'honneur, j'imagine en français,de la conférence SCAPS, auquel j'ai été. Où est-ce qu'elle parle decoach-athlète relationship, donc les relations entraineurs-athlètes, puis ellea soumets un point à la fin de sa présentation, on dit OK, on parle beaucoupde...
du coaching centré sur l'entraineur qui a étémis de l'avant pendant des décennies, peut-être même un centenaire. Puis del'autre côté, tu le athlete centered coaching qui est peu plus récent, pluspopulaire. On devrait tout centrer autour des besoins de l'athlete. Puis elle adit, devrait en réalité bouger vers un coach athlete relationship centeredcoaching, voulant dire que la relation fondamentale à l'évolution sportived'une équipe, d'un individu,
c'est la relation entraineur-athlète. Puis çadevrait être ça, le centre, justement. Puis je pense que cette citation-là etta réponse, mettre l'accent là-dessus, dire que non, la chose la plusimportante, c'est la relation entraineur-athlète. Et puis que les objectifsdoivent être centraux à ça. Tout ce que tu fais, les objectifs, les pratiques,tes politiques, tes règles d'équipe doivent partir un peu de ça. Je sais pas situ me vois un peu dans le même sens. Pour moi, c'est ça que ça veut dire aussi.
Les travaux de Sophia Joette, la présentatriceque tu mentionnes, je ne pas abordés de manière explicite dans l'ouvrage, maisje te dirais qu'ils sont souvent en arrière-pensée. Après ça, expérience, c'estassez d'avoir des relations honnêtes et franches.
avec les athlètes et si tu n'es pas en mesurede savoir quelles sont leurs athlètes, qu'est-ce qu'ils attendent aussi de larelation que tu vas avoir avec eux, tu fais juste imposer une façon de fairequi est peut-être pas adaptée où est-ce qu'eux veulent s'en aller. là je tedonne un exemple des dernières années avec une jeune joueuse de hockey. T'essuper talentueuse.
Francois Rodrigue (43:33.486)
vraiment une très bonne tête sur les épaules.t'sais, dans un programme NCDD division 1, puis... chaque début d'entrainement estival,on a la discussion. Quels sont tes objectifs? Qu'est-ce que tu veux améliorer?Puis, ça change. Des fois, c'est plus de l'endurance au niveaucardiovasculaire. Après la saison, elle me dit...
Là, j'étais comme, oui, j'avais développé monendurance, mais j'avais perdu en vitesse hors glace. Est-ce que je peux faireplus de sprints pendant l'été? Mais si je n'avais pas cette discussion-là avecelle, si je n'étais pas ouvert à entendre ce qu'elle me dit, ses expériences etses rétroactions, je pourrais juste prendre le même programme, puis refairefaire la même chose l'année suivante. Ça me faciliterait la tâche, mais...
Je ne pas ça pour son bénéfice à elle. Je nel'aiderai pas. Il faut que j'aille cette discussion-là. que je me dise, OK,ben, discutons de quels sont tes objectifs, quelles ont été tes expériencespassées. C'est quoi le contexte aussi dans lequel tu... dans lequel tu oeuvres,tu d'une Ivy League avec un programme qui est top 10 en NCAA.
Tu étais une joueuse de première année,deuxième année. Quelles sont les attentes de tes entraineurs? C'est quoi laphilosophie aussi de ton préparateur physique? Qu'est-ce que vous faites? OK,allons-y de cette manière-là. Puis là, ça devient comme un peu une entente.veux pas dire un... Il en a qui vont dire un contrat, mais tu c'est une entente.Voici la direction qu'on a. Tu connais ma façon de faire. Je connais qui tu esparce que ça fait six ans qu'on travaille ensemble, entre guillemets.
C'est ça qui est important, cette relation deconfiance-là, cette honnêteté, cette volonté comme entraineur d'être ouvert àrecevoir ce feedback-là de la part de l'athlète parce que tu vas être en mesured'utiliser ce feedback-là pour les améliorer ou l'améliorer les aspects de leurpratique sportive dans lesquels ils veulent se développer. Puis justement, dansles propos de votre livre,
Francois Rodrigue (45:56.558)
parler qu'un des éléments importants de laculture, c'est la communication. C'est ce que tu viens de parler, à mon avis,la communication entre le entraineur-athlète dans les dernières minutes.Qu'est-ce qu'on peut faire pour avoir une communication claire et interactiveavec les athlètes? que des fois, c'est quand même... On le sait, mais on nesait pas, ce qu'il faut faire pour avoir une communication claire.
Je ne suis pas nécessairement dans le coachingau quotidien. Quand je parle de coaching, je parle de coaching techniquetactique. Je ne pas dans un environnement d'équipe comme préparateur physique.Je gravite autour en étant un membre de l'équipe de soutien intégré. J'aipeut-être une perception un petit peu différente. Mais c'est sûr que de créerun environnement...
qui est sécuritaire sur le plan psychologique,être super important, de mettre en place différents moyens où cettecommunication puisse avoir lieu. Est-ce que c'est dans un moyen decommunication qui est formel, que ce soit de donner des tours de parole pendantdes rencontres d'équipe, que ça peut être de mettre en place un groupe deleadership qui permet de relayer le message des individus à un groupe devétérans?
et par la suite de relayer cetteinformation-là à l'entraineur. Puis on peut faire référence aussi à des proposde Mark Gloat, dont l'article qu'il a publié avec Gordon Blount à mes guides,que j'utilise dans mon cours. Ça, c'est des choses qui peuvent êtreintéressantes de mettre en place. C'est petits groupes de leadership quipermettent de relayer de l'information. Puis ces groupes de leadership-là estpeut-être formés d'athlètes qui sont un petit peu plus matures ou...
qui ont peut-être plus une influence positivesur le reste du groupe. Mais sinon, est-ce qu'il a une opportunité de créer desrencontres qui sont vraiment plus informelles? Ou est-ce que comme entraineur,tu vas développer la relation avec les athlètes? Ou est-ce qu'à un certainpoint, ils vont se sentir confortables de venir discuter avec toi de certaineschoses qui les préoccupent?
Francois Rodrigue (48:10.606)
Je reviens à des lectures, notamment labiographie de Steve Jobs, s'était mentionné, où souvent il y avait desdiscussions, disons peut-être pas faciles à avoir avec certains individus, puisil allait juste marcher dans sa cour arrière. Est-ce que tu peux trouver desopportunités avec des athlètes d'avoir des discussions plus informelles dans unmilieu autre que...
le vestiaire d'équipe dans le bureau del'entraineur. Moi, souvent avec les étudiants à Bishop, on me demande en débutde session, est-ce que tu veux un bureau partagé avec un autre part-timefaculty? Je non, je n'en ai pas besoin parce que dépendamment de la situationqui doit être abordée, est-ce que je peux rencontrer l'athlète au centresportif ou est-ce qu'il a des divans en haut dans le student lounge?
Fait que dépendamment du niveau deconfidentialité, je peux adapter où est-ce que j'ai cette rencontre-là, est-ceque c'est dans le laboratoire de sport studies, si c'est quelque chose quidemande à être plus confidentiel ou sinon, si c'est juste une question sur lecontenu qu'on voit en classe, ben t'sais, on se rend compte avant ou après lecours, on a cette discussion-là, puis par la suite off we go. Oui, puist'sais...
Aussi, mettons, la rencontre avec des athlètesdans le bureau du coach. Ça peut être très formel, puis ça peut rappeler lesmoments où il y avait des coupeurs ou des sélections d'équipes. Puis ce que tuviens de me parler, ça me fait penser des fois, walking meetings, desrencontres à la marche. Il a moyen de marcher sur le campus. Tu disais qu'il yavait un endroit plus informel, un peu plus dans le student lounge à Bishop. Detrouver des créatives, puis en même temps...
Ça, je n'ai pas la citation ou la référenceproche de moi, mais si je ne me trompe pas, il y a des bénéfices pour la santénuméro un, mais aussi à l'éveil cognitif des participants quand on fait desréunions à la marche. Il n'y a rien qui t'empêche de dire « Hey, regarde, on aun beau petit campus à Béchamp, on a un beau petit campus au Collège deValleyfield, j'ai des exemples X », ben comme Hey, partons, faisons un petittour à la marche, puis tout ça ».
Francois Rodrigue (50:23.63)
Je vous recommanderais pour les entraineurs,restez toujours dans des endroits publics où c'est quand même passant pour pasavoir l'air d'amener quelqu'un à un endroit inapproprié, même si vos intentionssont super bonnes. Si vous amenez les gens dans une forêt perdue, ça peut avoirl'air un petit peu étrange. Fait que juste toujours prendre ça enconsidération. Mais si tu fais une marche dans un milieu public comme sur lecampus, il n'y vraiment pas de problème avec ça. moi, avec certains de mesamis, je veux dire intellectuels, on aime ça des fois. On part à la marche,puis comme on va être capable de parler. C'est comme si ça nous engageaitphysiquement.
et puis ça libérait de l'espace mental, tu jene veux pas ou même un petit éveil, fait que ça, pour vrai, j'encouragefortement à faire. Puis dans le livre aussi, vous parlez de la culture. Vouscommencez le chapitre 3 en citant Steve Kerr. Là, je vais baragouiner sa phraseen français, ce qu'il voulait dire, la traduire librement. Vous ne pas justecréer une culture en la disant c'est quoi, puis en l'écrivant. Oui, c'est unbon point de départ, mais il faut faire suite à ça en mettant de l'avant...
des pratiques qui donnent vie aux valeurs.peux pas juste arriver, puis là je suis encore en de citer, vous sentez latournure québécoise, vous pouvez pas juste arriver, commencer à crier à vosjoueurs, puis vous pensez que la culture va se développer. Puis moi, l'autreaffaire qui me parle beaucoup, c'est comme, c'est pas en prenant des mots, puisen les foutant sur un mur qu'on va créer une culture, tu sais. Puis ça, c'esttellement vrai. Puis comme, je serais curieux de t'entendre là-dessus, comme, c'estquoi le message que vous essayez de passer là-dedans, puis qu'est-ce que lesgens devraient retenir, en fait.
La culture d'équipe, c'est probablement pourun entraineur sportif qui soit professionnel ou amateur. Amateur, c'est pourdire qui est dans un milieu, disons, plus récréatif, axé sur le plaisir, lesliens sociaux qui doivent être tissés entre les jeunes athlètes. Le faitd'aller au parc puis jouer au soccer dans un milieu, structuré, mais pour sefaire des amis, des choses-là.
Le plus important au niveau de la culture,c'est que ça va être un chantier très exigeant. C'est un chantier, même pourdes entraineurs, tout au long de leur carrière, tellement il y a de in-and-out.Des joueurs qui vont se greffer à un groupe, il y en a d'autres qui partent, ilva y avoir des conflits de personnalité, des conflits d'idées.
Francois Rodrigue (52:46.766)
les objectifs ou les ambitions de chacun desparticipants à l'intérieur d'une équipe ne pas être les mêmes. Il faut êtretrès in tune à la culture d'équipe pour s'assurer que celle-ci soit saine.
Ça va nous permettre par la suite de mettre enplace nos idées, notre système d'entrainement, les concevoirs des séancesd'entrainement qui vont être inspirantes, vont être stimulantes. Si ta cultured'équipe n'est pas là ou si elle est néfaste ou négative, à un certain point,tu ne pas mesure d'atteindre tes objectifs, il n'y aura pas de plaisir. Cetteculture-là,
est difficile à mettre en place. C'est pas enayant des valeurs sur les murs que ça va faire résonner aussi les athlètes.C'est peut-être quelque chose qui te fait résonner toi comme entraineur, maisça veut pas dire que le gap générationnel entre toi et les athlètes quicomposent ton équipe, ça les fait vibrer aussi. Si tu dis, on veut créer uneculture, tu peux avoir une idée, mais il que tu impliques les athlètes.
dans la formulation de c'est quoi leur idéed'une culture ou de la culture qu'ils souhaitent avoir. Est-ce que c'est uneculture ou est-ce oui, il une culture de performance, mais est-ce qu'on veutaussi avoir une culture axée sur le plaisir, sur le dépassement de soi? Puisaprès ça, quels sont les valeurs que nous on recherche? Ça devient vraiment untravail collaboratif quasiment.
co-création de cette culture-là. ne pas justeleur imposer parce que si tu leur imposes et que ça ne leur convienne pas, ilsvont se rebeller un petit peu, ou ils vont faire à leur tête. C'est quelquechose qui peut être imposé. C'est pour reprendre les propos de Stevenson et AllBlacks. C'est quelque chose qui est imposé du haut vers le bas, mais elle prendvie du bas vers le haut. C'est un travail de co-création.
Francois Rodrigue (55:07.022)
Ça que ce travail de co-création-là, c'est pasquelque chose qui est figé dans le temps, c'est quelque chose qui est évolutif.Oui, puis on revient à ce qu'on dit de talent, tu qui est centré sur larelation entraineur-athlète. Puis la co-création d'un environnement de qualité,je pense que ça, il faut l'avoir davantage en tête quand on soit au ministèred'Éducation, qu'on soit directeur athlétique dans université, qu'on soitdirecteur général d'une fédération sportive, qu'on soit coach, qu'on soit...
spécialistes en préparation mentale,préparation physique, n'émite comme de voir l'importance de la co-création, dedire, OK, spécialiste, acclète, spécialiste, acclète, coach, coach, acclète,directeur, directrice et tout ça, parce qu'on va mettre de l'avant toutes cespersonnes-là vont éventuellement contribuer à la culture de notre environnementqu'on met de l'avant où la culture fait partie de l'environnement, on secomprend. Oui, puis il y a des exemples qui peuvent être
très intéressant pour illustrer cetteculture-là. Tu c'est le concept d'autobus. Je sais pas si t'as lu l'article desAll Blacks. Non. C'était... Éduque-moi! Éduque-moi pour Xavier! J'oublie quiest l'auteur principal. C'est un spécialiste de psychologie sportivenéo-zélandais. Mais tu les coauteurs de cet article-là sont Graham Henry desAll Blacks. Puis...
Wayne Smith. Deux entraineurs de renom dans lemilieu du rugby. Ils ont un... Je ne pas dire le mot rituel parce que je nesuis pas certain que c'est ça, mais y a les rites, rituels. Bref, une desactivités qu'ils ont, c'est le backseat of the bus. Les joueurs vétérans ou lesjoueurs qui ont...
beaucoup plus de leadership ou qui ont unascendant sur les façons de faire de l'équipe s'asseoir en arrière del'autobus. C'est pas les troubles à faire qui s'asseoir en arrière del'autobus, c'est les gens qui sont respectés. Puis les nouveaux sont assis enavant. Puis à tour de rôle, ils sont convoqués par ce groupe de leadership-làpour discuter des comportements qui sont acceptés.
Francois Rodrigue (57:30.798)
de savoir que quand tu fais partie des AllBlacks, c'est un privilège. Un certain point, tu représentes une histoire,représentes une tradition, tu représentes une culture. Tu parles de la culturede rugby avec les All Blacks et tout ça. On s'attend à ce que tu aies descomportements appropriés. Ça fait aussi partie...
du même message que les entraineurs peuventrelier à ce groupe de leadership-là, qui peut être relié par la suite auxjoueurs qui sont nouveaux dans cette organisation-là. Je pense que c'estquelque chose qui se transpose vraiment dans différents milieux aussi, que cesoit un milieu d'affaires ou des choses comme ça. Mais ce « backseat of the buset cette image de l'autobus, si la personne que tu as identifiée
comme ayant un grand potentiel au niveausportif, fit pas dans les comportements que tu t'attends, cette personne-làdoit débarquer de l'autobus. Fait que tu trouve les bonnes pour embarquer danston projet. Fait que tu sais, tu ta mission, ta vision comme entraineur, puiscomme groupe. Qui sont les personnes que tu vas accueillir à l'intérieur de tonautobus? Si elles ne pas l'affaire, tu sais, avec respect, les...
tu leur demandes de sortir. après ça, quandt'es rendu à destination, voici comment ça se comporter. C'est un projetévolutif. L'autobus s'en va à différents endroits tout au long de la carrièredu groupe ou des choses comme ça. Ce que t'as décrit, c'est vraiment lacourroie de transmission des connaissances. Parce que t'as des personnes enavant qui s'en vont à l'arrière, qui vont récolter un peu les...
les connaissances, les croyances, les mœurs,c'est des personnes qui sont plus expérimentées, qui agissent en fonction duprogramme. Les de tueur vont revenir à l'avant, puis à travers les années, ilsvont se rendre en arrière de l'autobus parce que là, ça va être rendu peut-êtreun des personnes vétérantes dans le programme qui donnent vie justement auxcultures, aux valeurs, à la culture et aux valeurs. Donc, on a cettecourroie-là de transmission qui devient comme importante pour propager un peul'esprit du programme. Puis ça, c'est des choses qu'il faut pas oublier.
Francois Rodrigue (59:45.294)
d'ailleurs, j'inviterais les gens, puis ça m'asurpris un petit peu en lisant le livre, puis ça m'a surpris positivement qu'ilait autant de place qui soit accordée justement à la culture, à lacommunication, puis qu'il a vraiment une bonne recension des élémentsfondamentaux qu'on doit comprendre par rapport à la culture d'une équipesportive ou à la culture sportive en général, puis aussi à la communication.Puis j'invite tous les gens à lire le livre par rapport à si c'est juste pourça. C'est déjà un élément clé. Ça fait déjà un bon bout, Xavier, qu'on se parleavant qu'on rentre.
davantage dans les questions éclair. Est-ceque tu peux m'en dire un peu plus sur la façon dont on va pouvoir se procurerle livre, si c'est déjà déterminé? En fait, ça va être un livre qui estautopublié. C'est sûr que je vais avoir des copies physiques du livre. Je pensequ'avec le processus ou avec l'entreprise, c'était une 25 copies, mais il va yavoir une version PDF aussi.
Par la suite, comment est-ce qu'on se leprocure? À quel prix? Sur quelle plateforme? Ça n'a pas encore été déterminé,mais ça va être de l'information qui va être partagée sur les médias sociauxdans un cours d'élève, je te dirais. Parfait. Donc, on va mettre ton courrielen description de l'épisode pour être sûr que les gens puissent te rejoindrepar rapport à ça. Mais on va aussi, nous-mêmes, avec temps d'arrêt, faire lapublication ou la...
On va partager le fait que le livre va êtresorti, donc je vous reste à rester à l'affût soit des médias sociaux de Xavierou des médias sociaux de Tendarré et puis on va partager cette information-làquand elle va être disponible. Là-dessus, comme à chaque fois à la fin del'épisode, de la conversation, j'aime ça poser des questions éclair pour voirun peu les gens sont où dans leurs réflexions puis qu'est-ce qui les préoccupe.Et là, ce qui est particulier, c'est que la troisième fois que tu viens sur le podcast,il a quelques questions que je te repose. Il y en a une nouvelle.
Mais je te les repose quand même, veux savoirsi ça l'a évolué justement depuis la dernière fois. À tes yeux, trois ans plustard, qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif dans le monde du sportdans dix ans?
Francois Rodrigue (01:01:50.094)
Écoute, je me suis préparé à tes autresquestions éclair, sauf celle-là.
Avantages compétitifs. Est-ce que j'ai bienfait mon travail ou j'ai mal fait mon travail? Ça n'est pas ta philosophie parrapport au plus du division. Je pense que c'est une bonne chose parce que jepeux l'aborder de différentes manières. Une partie de mon travail comme auquotidien, c'est en préparation physique. Puis pour être le plus honnêtepossible avec toi puis avec l'auditoire, c'est en préparation physique. pensequ'on a atteint un...
un point où est-ce qu'au niveau de larecherche, on a une bonne idée de ce qui peut aider, que ce soit un individu ouune équipe à performer dans différents contextes sportifs, ce soit enoptimisant le mouvement, en utilisant différents types de technologies où onest en mesure de mieux comprendre ce qui détermine la performance sportive dansun sport.
en athlétisme, en sport collectif ou un sportindividuel, physiologique, biomécanique et autres. trouve que la recherche estquand même assez poussée à ce niveau-là. L'application se fait bien aussi. Maisje pense pas que ça va être quelque chose. Je ne pense pas que la technologiedevait être un avantage compétitif dans le futur. Je ne pense pas qu'on va...
découvrir de nouvelles méthodes d'entrainementhyper innovatrices que ça va changer nos façons de faire. pense que c'estvraiment dans la manière de communiquer nos intentions, de faire en sorte queles athlètes vont avoir un buy-in dans ce que tu fais comme préparateurphysique ou comme entraineur. Comment est-ce que tu es en mesure de faireévoluer ta pratique en ayant des expériences
Francois Rodrigue (01:03:47.438)
sur le terrain qui sont formatrices, que cesoit d'être accompagné par un mentor, que ce soit au contact de différentescommunautés de pratique. Je pense que c'est là un avantage compétitif depouvoir voir ce que tu as fait dans le passé, comment tu es en mesure del'adapter.
en fonction des individus qui sont devant toi,en fonction de ton contexte qui est particulier à chacun. Moi, ma réalité auniveau volleyball universitaire avec les gars et les filles, ce n'est pas lamême chose. Comment est-ce que je m'adapte là-dedans? C'est encore un travailen développement. La réalité du coaché au niveau...
au niveau secondaire versus universitaire dansdifférents sports. Là, en ce moment, un des défis, c'est que j'ai accepté unmandat d'encadrer la préparation physique d'une jeune athlète de 14 ans, maisen tennis de table. Je n'ai jamais joué au tennis de table de ma vie. Commentest-ce que tu mets à profit tes connaissances, mais de t'ancrer ou t'aligneravec tes besoins à elle?
à ce stade-là de sa vie, d'une jeune fille de14 ans, là, versus dans d'autres sports, tu puis là, on ne l'a pas abordé, maistu les connaissances, le knowledge about, puis le knowledge of, là, tu lesperceptions de tes connaissances comme coach versus celle de l'athlète avec quitu travailles, tu sais. L'année dernière, j'avais commencé une relationprofessionnelle avec une jeune femme, une jeune joueuse de...
en fauteuil roulant. Je dire, j'ai desconnaissances, knowledge about, mais j'ai aucune idée du knowledge of d'êtreune jeune femme, une basketballe en fauteuil roulant. J'avais besoin dedévelopper cette relation-là, j'avais besoin de son feedback. J'avais besoin deses connaissances à elle, ses propres connaissances personnelles, puis sesexpériences.
Francois Rodrigue (01:06:04.238)
expériences antérieures, d'avoir joué auniveau international, tu paralympique, d'avoir été dans une grosse universitéde sport. venait, elle avait étudié à l'université de l'Alabama. Je pense queça devient un avantage compétitif pour les professionnels. Tu sais, d'être enmesure de développer, on l'a parlé de cette relation entre entraîneur-athlète.
Mais pour mettre à profit par la suite ledéveloppement de la performance et le développement de l'individu. Ok, je te suis. Puis, brièvement,knowledge of versus knowledge about.
Knowledge About, c'est toutes desconnaissances que tu peux avoir au niveau biomécanique, physiologie, l'aspectédagogique, des connaissances au niveau de l'enseignement, mais c'est vu d'uneperspective, comment je pourrais dire, c'est de troisième personne. Tout ce quetu mets, mettons, comme connaissances ou quand tu traces des jeux sur untableau blanc,
Ce que les auteurs mentionnent en SkillAcquisition, c'est que ce sont des connaissances knowledge about. Tu desconnaissances à propos de ton sport, mais c'est très différent desconnaissances. Là, le mot en anglais, c'est embedded. Des expériences, je diraispeut-être intériorisées des athlètes quand ils réalisent leur performance surle terrain.
Tu peux être sur le sideline, leur dire, «t'étais supposé être à tel endroit où c'était le jeu qu'on avait appelé. » Maiscelui-là de ta perception des lignes de côté, l'athlète a peut-être vu autrechose. Peut-être que lui, à l'intérieur de sa tête, tout le processus de prisede décision, les clés qu'il a observées étaient vraiment différentes. Puis saréflexion ou sa prise de décision l'a amené à choisir une action précise.
Francois Rodrigue (01:08:12.462)
Mais toi, n'as pas accès à cetteinformation-là. C'est là que par la suite, des techniques d'incidentscritiques, des choses que tu peux voir en pratique réflexive, que tu peuximplanter dans ton coaching peuvent être super intéressantes. Je t'enverrai l'article.C'était « Techniques des incidents critiques de Luc Nadeau à l'Université Lavalqui combine cette pratique réflexive-là, mais un petit peu plus dans l'action.
Je te suis super intéressant, Xavier, puismerci de faire la distinction. Et là, je te mènerai à ma dernière question. Lejeu StarC bench cut que j'adore de plus en plus à chaque fois que je le fais.J'ai été moins osé un petit peu avec toi, que j'ai peut-être été avec d'autresinvités du podcast, mais je pense que c'est quand même un choix difficile.Parmi les trois secteurs de ton livre, donc pré-saison, la saison, lapré-saison, je t'inviterai à choisir...
Je n'ose pas dire que dois choisir ce qui seraclassé entre partant, sur le banc ou coupé. Dans ce qui est le plus valable, cequi est prioritaire en tant qu'entraînant. On est tous des coachs qui ontautant à limiter. Si on avait des heures à mettre dans une de ces parties-là,ce serait laquelle entre la pré-saison, la saison, la pré-saison, partant, surle banc ou coupé? C'était la question difficile sur laquelle je me suis penchéun petit peu plus.
Mon partenariat serait pendant la saison. Situ es un entraineur, dois être en mesure de proposer un contenu d'entrainementqui permet aux athlètes d'apprendre, de se développer et d'avoir du plaisir.C'est stimulant et inspirant. Ça va faire en sorte que tu les accroches et leurdonne une volonté de revenir.
le lendemain ou la semaine suivante ou derester engagé pendant tout l'été par exemple. Par la suite... Là, ça seraitdifficile. Par la suite, ce serait... J'enverrai la pré-saison au Rocket deLaval. Je l'enverrai dans les OK! Non, attends, attends, attends. Le deuxième,serait... Ouais, ce serait la... Non, attends une minute. Sur le banc, sur lebanc serait la pré-saison.
Francois Rodrigue (01:10:33.038)
Celle que j'enverrai au Rocket de Laval dansles mineurs, serait l'après saison. In season en premier, mon parten, par lasuite, sur le banc, la section que j'embarque si jamais il quelque chose, c'estma pré saison. Simplement parce que les concepts de philosophie d'entraineur,les valeurs, la culture d'équipe,
de mettre en place un environnementsécuritaire où il y a une excellente communication qui va te permettre par lasuite, courant de toutes les semaines suivantes, au courant de la durée de lasaison, au groupe de se développer. Je mettrai ça en deuxième. On n'a pas parlédes stades du développement d'un groupe, mais les cinq stades sont...
Forming,Storming, Norming, Performing, Adjourning. La présaisonpour moi est super importante, mais pour un coach qui n'a pas beaucoup detemps, il que je en place une séance d'entrainement inspirante et stimulante.Après ça, sur le banc, ma présaison. Mon après-saison, je l'envoie dans lesmineurs. Parce que...
Je me dis que quelque chose que je peux faireun petit peu plus tard, réfléchir sur mes expériences, considérer ledéveloppement des athlètes à long terme, c'est quelque chose qui se fait sur unhorizon plus large et plus long. Par la suite, apprendre comme coach, c'estquelque chose aussi qui se fait sur le plus long terme.
C'est principalement pour cette raison-là,c'est quelque chose qui peut attendre un petit peu, qui est important à faire,mais tu peux donner le temps de vivre tes expériences au quotidien sur unebase, je dirais, un petit peu plus court terme avant de t'engager dans lapratique réflexive. Quels sont les gaps que j'ai comme coach? Est-ce que c'estau niveau de mes connaissances professionnelles, mes compétents, mesconnaissances interpersonnelles ou intrapersonnelles? Ça peut attendre un toutpetit peu.
Francois Rodrigue (01:12:55.886)
Je suis. Merci beaucoup pour tes réponsesexhaustives, Xavier. J'apprécie beaucoup toute la réflexion. Puis ça, c'est unedes choses qui, tu à toutes les fois qu'on a eu des conversations ensemble etdont les conversations officielles sur le podcast, comment est-ce que taprofondeur de tes réflexions est super intéressante? Je sûr que l'auditoire ena bénéficié dans les dernières minutes pour pas dire la dernière heure. Ceciétant dit, je te laisserai peut-être le mot de la fin et je t'inviterai d'ailleursà préciser comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre si jamais ils desquestions ou des suites ou...
Ils veulent surtout en savoir plus à propos dulivre que tu vas publier très bientôt. Ben, c'est sûr que je vais être trèsactif sur les médias sociaux, ou du moins un petit peu plus actif que je l'aiété dans le passé sur les médias sociaux au courant des prochaines Fait que çasoit sur les plateformes comme Facebook, sur Instagram, sur TwitterX ou...
sur Threads, je vais mettre des choses sur unebase un petit peu plus régulière, c'est facile de me contacter. Ça peut êtresur mon adresse courriel professionnelle avec mon entreprise ou à la limite àl'université, l'université de Bishop aussi, c'est tout à fait possible.Parfait. Donc, on va mettre ça dans la description de l'épisode. Xavier, mercid'avoir participé pour une troisième fois à Tendr'Arrêt. Merci à toi de prendrele...
Le temps de discuter avec moi, c'est toujourssuper apprécié. Puis je te remercie aussi de toujours après les nombreusesannées que tu as, de faire ton balado, d'être en mesure de toujours mettre enplace un contenu de qualité, d'être en mesure de trouver des intervenants aussinichés, passionnés que tu peux l'être pour leur domaine d'expertise.
Bien merci et puis ça c'est l'enjeu numéro unen ce moment. Il y a trop de personnes que je veux éviter sur le podcast pourle nombre de fois qu'on en publie. Donc il va peut-être falloir trouver desmoyens pour augmenter le nombre d'épisodes, mais ça, ça sera pour une autreconversation. Là-dessus, merci tout le monde d'avoir été avec nous pour unautre épisode de Temps d’arrêt et je vous dis à la prochaine. Merci d'avoir étéà l'écoute de ma conversation avec notre invité aujourd'hui lors de Temps d’arrêt.Et j'ai deux petits messages pour toi avant.
Francois Rodrigue (01:15:11.598)
que tu quittes. Un, je tiens à remercierl'Université du Québec en Outaouais pour rendre tout ça possible. Deuxièmement,à toutes les auditrices et les auditeurs, j'ai un petit rappel avant votreprochaine pratique ou votre prochain projet. Est-ce que vous voudriez recevoirune fois par mois une petite réflexion de ma part par courriel qui inclut lesépisodes de temps d'arrêt ainsi que quelques petits trucs et astuces pour lecoaching en partant de la science du sport? Est-ce que tu aimes ça?
challenger tes idées. Si oui, je t'invite àt'inscrire à l'info-lètre de temps d'arrêt avec Coach Frank dans laquelle jevais te partager les derniers épisodes de la balado, les dernières idées quej'ai explorées dans ma recherche et les dernières actualités qui sontpertinentes en lien avec le coaching. Je résume tout ça dans un petit courrielqui va arriver dans ta boîte une fois par mois. Si tu veux recevoir ça, visitele site coachfrankphd.com dans un mot.
ou un de nos médias sociaux et ça va me faireplaisir de t'envoyer ça. Le but, c'est de vous aider et de vous challenger dansvos idées. Autrement, je te dis merci d'être avec moi dans l'aventure de tempsd'arrêt et je te dis à la prochaine.