#31 – STATISTIQUES | Performer après une erreur dans la NFL

Baladodiffusion
May 31, 2024

Harris et ses collègues (2019) ont passé en revue les 212 536 matchs de la saison 2009 à la saison 2016 de la NFL. En examinant la relation entre l'échec d'un jeu et la pression des situations de jeu, ils ont constaté trois choses : 1) un jeu raté augmente la pression perçue, 2) un jeu raté augmente la probabilité que le prochain jeu soit raté, et 3) un jeu raté est encore plus susceptible d'entraîner un échec dans une situation de pression (par exemple, un match serré). Les conclusions de cette étude ont des implications pratiques pour les entraîneurs, les préparateurs mentales et le personnel du front office.

RÉFÉRENCES
  • Harris, D. J., Vine, S. J., Eysenck, M. W., & Wilson, M. R. (2019). To err again is human: exploring a bidirectional relationship between pressure and performance failure feedback. Anxiety, Stress, & Coping, 32(6), 670-678.
Notes et sources
NOTES D’ÉMISSION
  • Les chances de vivre un échec était augmenter lorsque le jeu précédent avait mené à un échec. (0:02)
  • Discussion particulièrement pour les coachs de football et tous les coachs qui œuvrent dans les sports que vous avez un impact sur le choix de jeux. (0:30)
  • Article scientifique qui étudie tous les jeux des saisons 2009 à 2016 dans la NFL pour regarder qu’est ce qui a un impact sur la probabilité d’échec. (0:47)
  • Qu’est ce qui augmente la probabilité d’un échec durant un match? (1:05)
  • L’impact psychologique des appels de jeux. (1:19)
  • Être judicieux durant le choix de nos jeux lorsque les athlètes viennent de vivre un échec sur le jeu précédent et dans des situations de pression. (1:43)
  • Côté mental est davantage important que le côté tactique. (2:15)
  • Étude de Harris et collègues 2019 regarde à qu’est ce qui avait une influence sur la probabilité de succès des athlètes durant un match de football. (2:30)
  • La théorie du contrôle d’attention. (3:37)
  • Trois conclusions principales : plus de chance de vivre un échec sous pression (4:27), les chances de vivre un échec était augmenter lorsque le jeu précédent avait mené à un échec (6:00) et la chance de vivre un échec était encore plus grande si l’échec dans le jeu précédent avait arriver dans une situation de pression. (6:46)
  • « Bad is stonger than good » : des évènements négatifs marquent plus longtemps l’esprit de vos athlètes que des évènements positifs et le marque de façon plus intense. (7:15)
  • L’augmentation est davantage proche du 10 % lors d’une situation de pression maximale et la différence entre un échec et un succès de 2 à 3 % quand aucune pression. (8:27)
  • Le concept de performance sous pression. (9:00)
  • Lorsque le jeu précédent a été raté les chances d’un échec sur le prochain jeu augmente. (9:10)
  • 4 recommandations : sélectionner des stratégies qui ont plus d’efficacité quand le jeu d’avant a amené un échec (9:26), aider les athlètes à développer une analyse sélective (9:56), sélectionner et recruter des athlètes qui ont une aptitude à oublier leurs erreurs (10:29) et donner du « feedback » aux athlètes qui est le plus neutre possible. (11:28)
  • L’article a examiné la relation entre l’échec et la pression et comment augmenter les chances de vivre un échec. (12:20)
  • 3 choses constatés : un jeu raté augmente la pression perçue, un jeu raté augmente la probabilité que le prochain jeu soit aussi raté et un jeu raté est encore plus probable à entrainer un échec dans une situation de pression. (12:30)
  • Préparation mentale et statistiques avancés pour avoir probabilité d’avoir du succès. (12:57)
  • Prochain épisode #32 avec Thibaud Chatel, leader de la communauté francophone des statistiques avancées. (13:06)
  • « Lorsque notre équipe vie un échec, c’est le temps de mettre le break. »
PERSONNES ET ORGANISATIONS MENTIONNÉES

Pour plus de conseils sur la performance

Recevez des alertes lors de la sortie de notre podcast, de vidéos ou de conférences à venir.