Francois Rodrigue (00:00.047)
les bases, pas sexy comme tu disais, ça attire personne. veux savoir c'est quoi le « edge ». Mais les gens comprennent pas que le « edge c'est comme de dire « moi je vais avoir le record du monde, je vais avoir le record du monde du 100 mètres, je commencer par ça ». Il faut que tu apprennes à marcher, il que apprennes à courir, il que apprennes à faire tes départs, il faut que tout ça à faire qui est super intéressant. Mais les gens, non, non, moi je veux faire le record du monde du suite.
Animé par Coach Frank. Présenté par Très Bon Point. Bienvenue à Temps d'arrêt. Épisode 102, Santé physique en tant que professionnel historique de la physiologie de l'exercice et pensée critique durant l'ère de l'information avec Maxime Saint-Onge, PhD. Bonjour tout le monde, c'est Coach Frank qui est avec vous. Mon intention avec Temps d'arrêt, eh bien, c'est de déconstruire tout ce qui touche de près ou de loin.
alors est la science du coaching. Parce que ma mission personnelle, c'est de contribuer à la performance et au bien-être de tous les entraîneurs et entraîneurs francophones à travers le monde. Je pense que j'accomplis ça à travers le podcast d'un côté, mais aussi au quotidien à travers mon travail de conseiller aux entraîneurs pour plusieurs coaches et organisations sportives, ainsi que mon poste de professeur à temps partiel à l'Université d'Ottawa Canada.
Si tu es un nouvel auditeur de Temps d'arrêt, je t'invite à t'abonner, évaluer et commenter le podcast sur ta plateforme préférée. Pour les auditeurs loyaux de Temps d'arrêt, je vous dis un gros merci. Je vous invite à être un ami en partageant un ami comme ils disent en anglais, a friend, tell a friend, prend cinq secondes et ça va contribuer au développement positif du monde autour de toi et du système sportif dans l'ensemble. Pour l'épisode d'aujourd'hui, l'épisode 102, si tu es un
professionnel ou une professionnelle qui se pose des questions sur ta propre santé physique et l'impact que ça a à long terme sur ta vie mais aussi ta performance comme professionnel et que tu te poses des questions sur la surcharge d'informations accessibles sur l'internet. Quand est-ce que je vérifie ce que le monde dit, à qui je fais confiance, eh bien tu vas adorer cet épisode-là parce qu'on touche à ces deux sujets-là dans l'ordre inversé de ce que j'avais prévu au début de la conversation. C'est-à-dire qu'au début, on discute des principes de base du conditionnement physique
Francois Rodrigue (02:17.39)
à penser pour ta propre santé à long terme, quelque chose qui est très cher à mes yeux et à mon esprit aujourd'hui. Au milieu, on touche brièvement à ce qui se pense sur la Station spatiale internationale, c'était imprévu. On revient sur Terre par la suite pour parler de la pensée critique et l'importance du dialogue lorsqu'on essaie d'en apprendre davantage. Pour moi, le moment fort a été vraiment quand on parle de l'importance de la capacité aerobique pour être un bon professionnel ou un professionnel durable à travers le temps. Parce que c'est une chose que d'être efficace pendant un an
Mais être efficace pendant plusieurs années, pendant une carrière, c'est quelque chose d'autre. Et ça, pense que c'est un enjeu pour tous les entraîneurs, tous les préparateurs physiques, tous les préparateurs mentaux, préparateurs préparatrices, bien entendu, ainsi que moi-même. C'est au devant de mon esprit. Et aujourd'hui, je me suis permis de parler de ça parce que mon invité est Maxime Saint-Onge. Maxime Saint-Onge, alias Dr. Kin, est détenteur d'un baccalauréat en activité physique de l'UQAM en 1998, d'une maîtrise en nutrition de l'Université de Montréal en 2003et titulaire d'un doctorat de l'Université de Montréal en 2009. Ses champs d'intérêt et d'expertise gravitent autour de l'évaluation de la dépense énergétique et de la composition corporelle. Il s'intéresse particulièrement au facteur qui influence la dépense énergétique et qui sous-tend les modifications de cette composition corporelle-là. Maxime est aussi coauteur de plusieurs publications scientifiques et porte un intérêt tout particulier avec vulgarisation scientifique, ce qui, savez, est très important pour moi et qui est d'ailleurs ce que je vais dire dans les prochaines lignes.
la raison de sa présence aujourd'hui. dit que généralement, ces artistes qui cherchent à expliquer et démystifier de nombreux mythes en matière d'actu de physique, d'entraînement et de nutrition, ils vont souvent à contre-courant. C'est-à-dire qu'ils n'hésitent pas à remettre en question les approches traditionnelles afin de tenter de repousser les limites du potentiel humain dans son travail, mais aussi dans ses idées, dans ses pensées et dans ce qu'il va écrire et ce qu'il va dire. Et ça pour moi, comme vous le savez, ou pour si vous ne le savez pas, maintenant que vous le savez, et bien c'est très important parce que je pense qu'il ne pas juste faire du réchauffé.
faut pas avoir peur de challenger un petit peu le statu quo. Maxime Saint-Onge a d'ailleurs collaboré à de nombreux projets et succès tels que SOS beauté, une émission télévisée et un livre, les émissions Vivre Plus à RDS et par-dessus le marché à TVA. Il est également auteur de deux manuels de formation, conférencier passionné et présentateur lors de conférences nationales et internationales portant sur la dépense énergétique, la composition corporelle et l'entraînement. Donc tout le monde,
Francois Rodrigue (04:42.03)
Je pense que ça met bien la table pour une conversation en deux temps, mais qui a été très fluide, soit sur le conditionnement physique et sa santé en tant que professionnel, mais aussi l'importance de la pensée critique. Et là-dessus, je vous dis, comme un de mes humoristes préférés, Sam Breton, bon podcast. À quoi il devrait porter attention ces temps-ci un peu dans l'air des médias, tu justement, tu en parlais dans tes différents blogs ou dans tes différents articles, comme c'est quand même particulier l'air dans lequel on vit aujourd'hui.
Surtout quand tu as à transmettre de l'information. pense que n'importe qui qui prépare, n'importe qui, sa job c'est de transmettre une information qui soit comprise. là-dedans, j'inclus les profs, etc. Je pense que c'est vraiment une art très différente, délicate aussi. Il faut faire un peu plus attention à nos propos. Puis aussi l'autre aspect, pense, il faut changer comment on perçoit la transmission d'information.
Ça a toujours été centré sur le prof ou la personne qui donne l'information. Tout est fait autour de ça. Je donne souvent l'exemple de mon père, qui a 90 ans passé, qui enseignait dans le temps, c'était la source d'information, c'était le maître. Il enseignait, tu voulais apprendre de quoi, il que passes par lui. Tu ne pas passer par d'autres sources. Tu peux pas aller à la bibliothèque. Il n'y avait rien. C'était lui qui détenait le savoir tout puissant. Il fallait que tu en dures, il fallait que tu passes par ça, il fallait que tu passes par lui.
Aujourd'hui, c'est plus ça. La personne en avant, c'est vraiment celle qui a accès au moins d'informations. Tout le sont sur leur téléphone, leur ordinateur. Écoute, en moins d'une seconde, ils ont accès à plus d'infos que tu vas pouvoir stocker toute ta vie dans ta tête. Ça change. Tu peux plus dire, voici l'information. Je trouve qu'avec les réseaux sociaux, la polarisation qui en découle, c'est particulier, c'est que tu as plus en plus de certitudes.
Tu as du monde qui est certain d'affaires et du monde qui est complètement certain, complètement perdu. Ce monde-là, ne se pâle pas. Il faut que sois sûr. Si tu formes quelqu'un, l'information que tu donnes, il que tu sois sûr, faut que ça 100 % verdict, sinon tu n'es pas bon. Tu as interagis avec des gens, tu t'enseignes aussi. Tu te que tu sais pas en avant, tu sais de ça. Je vous dis ça, mais tu sais
Francois Rodrigue (07:05.806)
Tu te tenais en tête sur le bio, Tu risques de perdre la crédibilité. Ouais, il n'est pas bon. Moi, la dernière session, je l'ai faite, puis je me suis fait ramasser par deux, trois étudiants qui ont dit qu'il n'est pas capable de répondre à nos questions. Il nous répond avec des questions. Ça n'a pas de bon sens, un prof comme ça. Il devrait savoir les choses. Écoute, c'est de la physiologie de l'exercice, là. C'est poussé, les affaires, là. On peut dire oui, oui.
Peut-être dactine, myosine, mais quand tu commences à lire un peu plus, tu te rends compte que c'est peut-être pas exactement si simple que ça. Tu perds tout ta nuance. Je pense que c'est... Pour revenir un peu à ce qui est important, je pense d'accepter de ne tout savoir et de transmettre de l'information peut-être avec un petit avertissement.
de ne être trop confiant dans l'information qu'on donne. Parce ça se peut que ce soit pas tout à fait ça. C'est intéressant ce que tu me dis parce qu'il y a plusieurs invités peut-être dans l'épisode 50 et 90 en tête. Une des choses que je disais c'était c'est vraiment le fun quand cette personne-là est venue parce qu'elle nous disait je posais une question mettons qu'est-ce qui est préférable pour éviter les mots d'eau en entraînement. On avait un chiropraticien qui était là qui avait fait un
qui enseigne à l'université du QTR. Le point avec ça, c'est que disais, ben tu ça dépend. Ça dépend de telle affaire, ça dépend telle affaire. Je t'étais comme, mais c'est justement ça qu'on veut encourager et qu'on veut. Mais l'autre affaire que tu mentionné un peu dans ton commentaire, qui je trouve intéressant, c'est qu'un, en tant que professeur enseignant chargé de cours, peu importe, personne qui transmet de l'information, il faut être nuancé dans nos propos parce que c'est clair que c'est plein de nuances de gris. Mais ce que tu soulignes, peut-être subtilement, mais je pense que c'est vraiment important,
c'est qu'il faut aussi être... j'ai juste le mot nuancé, mais comme étudiant, comme personne qui reçoit l'information qui est transmise, il faut comprendre que la personne, l'autre part, elle a un portrait, elle a une perspective, mais il est peut-être pas complet, puis c'est correct. C'est un peu ça que tu me dis. C'est sûr qu'il est pas complet. C'est certain, il peut pas être complet. Le phénomène de Dernan Kruger, plus tensé, plus... C'est vrai, là.
Francois Rodrigue (09:29.716)
C'est dans sens que moi je réalise, je me considère pas pire en physiologie de l'exercice. Écoute, je suis tombé sur un livre, j'ai commencé à lire ça, Le Leninger, Biology, ne pas trop quoi, c'est un genre de Bible à 400 piastres de sa biologie. J'ai fait comme, ok, c'est pas ça, c'est pas exact. Tu l'ADP qui devient de l'ADP, ça c'est comme apprendre l'alphabet en première année. C'est pas de la littérature.
C'est comme je te disais, la littérature, c'est composé de 26 lettres. Si tu apprends tes 26 lettres, tu connais la littérature. Rien d'autre qu'il va te dire « attends, c'est pas ça du tout! ». ATP égale ADP plus P plus énergie. C'est ça, c'est les lettres. C'est une version simplifiée. Je trouve ça intéressant que tu dises ça aussi en même temps, parce que pour mettre les gens en contexte, la première fois qu'on s'est rencontrés, je vais dire...
Dans le coin de 2009-2010, où est-ce que justement, tu étais un formateur chargé de cours pour la chaîne Nutilus Plus. Tu as écrit justement les deux manuels d'entraînement. tu me mentionnais en pré-entrevue avec Eloïse Bourdon du côté de l'administration, de l'autre côté pour l'entraînement. Justement, sais, ça fait un peu ironique dans un sens, parce que là on discute de pensée critique, mais à l'époque justement, tu fais les formations. tu sais, bon, quand tu disais que l'étudiante critiquait parce que tu connais pas la physiologie, je dire...
Tu as quand même un pays âgé dans le domaine, tu as écrit des nombreux articles, tu as fait des expérimentations avec des athlètes, de tes partenaires et tout ça. Qu'est-ce qui a le plus changé depuis que tu as écrit ces manuels de formation-là? Tu les écrit peut-être en 2005-2006, puis je les ai élus en 2009-2010 dans ce coin-là? Oui, pense que celui, nutrition sportive 2004-2005 peut-être, puis l'autre, ça devait être 2008-2009 peut-être dans ces eaux-là.
Je suis pas très bon pour les dates. Mais j'ai eu à relire ce livre-là. pense que je fais rarement. Moi, que je produis, le relire, pour la correction, une fois que c'est lancé, j'aime plus ou moins me retaper ça parce que je changerais encore plein d'affaires. Tu l'as tellement vu aussi. C'est comme ma thèse. J'ai relu des sections, mais jusqu'à ma manée, j'ai passé tellement d'heures dans ma thèse. C'est la même chose pour toi qu'à ma manée. La page 208, c'était l'affaire, c'est correct.
Francois Rodrigue (11:54.388)
C'est exactement ça, tu vis avec. Dans ces livres-là, il y a plusieurs choses que je changerais, mais ce qui m'a agréablement surpris, c'est que je trouve qu'il des parties qui ont super bien vieilli. Je suis pas pour me lancer des fleurs, mais en lisant ça, je me disais « Collin, ça c'est bon, puis j'ai repris des bouts de ça, entre autres, pour enseigner justement un cours l'année passée ».
Parce que je lui disais, non, ça je l'ai bien présenté, j'aime bien comment je l'ai amené. Il y a d'autres parties que je changerais comme telles, juste pour mettre ça plus en lien avec, c'est destiné à des entraîneurs, peut-être je devrais rajouter ça, peut-être je devrais formuler différemment. Mais quand même, je crois que j'ai cette chance d'avoir du contenu qui vieillit bien.
Je pense pas que chance. Quand on fait ses devoirs, on se rend compte que ça va être plus précis avec le temps, mais le fond reste quand la même chose. Est-ce tu des exemples rapidement comme ça? sais je te mets sur la cellette, mais un exemple de ce qui a bien vieilli, et un exemple de ça qui a changé dans les mœurs de l'entraînement. Mon chapitice sur le métabolisme énergétique, je trouve qu'il a très bien vieilli. Il quelques petites affaires dedans à changer, justement, parlait d'OTP, parlait de glycolise.
Je trouve qu'il du stock là-dedans que j'ai bien prépare. La glycolise, on s'entend, c'est une couple de centaines d'années qu'on sait c'est quoi, mais comment l'expliquer, comment le comprendre aussi. Les interactions, ce n'est pas simple parce que, entre autres, la physiologie, on l'apprend souvent ça par coeur. La glycolise, j'ai appris six étapes de la glycolise. À l'étape deux, c'est telle affaire qui se passe. À l'étape trois, c'est telle affaire qui se passe. Je pense qu'en enseignement universitaire, c'est beaucoup ça.
recrache ensuite ça. Moi, j'ai toujours aimé avoir une approche, ça sert à quoi dans vie, la glycolise? Je mange mes toasts le matin, la glycolise va changer quoi? Que ça fait? En entraînement, ça change quoi? Déjà, je voulais calculer combien on avait d'énergie disponible, c'était quoi le rythme? Ça veut dire quoi quand tu fais une série sur ton bench press?
Francois Rodrigue (14:15.316)
la glycolise elle embarque? Ma sirène prend 36 secondes exactement. Si je regarde, ça devrait juste embarquer pour 16 secondes parce que juste à 20 secondes, j'ai de la cratine phosphat. Si tu l'as pris par coeur, ça que tu vas comprendre, tu vas recracher. Si tu comprends et tu l'appliques, tu vas réaliser qu'à cause du recrutement des fibres musculaires, il faut que tu fasses un lien avec un autre chapitre du livre, tu dis les recrutements des fibres, tu vas voir que...
C'est tu vas faire avec l'agricolise. Si tu fais le calcul, vas te rendre compte que ton ATP ne pas suffisant. Quand tu commences à vraiment intégrer avec la pratique. Je te donne un exemple. J'ai poussé ce type de calcul assez loin. Je suis en cours à l'Université d'Ottawa. On a fait le calcul pour le 100 mètres record en 9,79. Je me souviens plus d'Eussin Bolt. C'est vite. On va s'entendre là-dessus. vite. C'est vite.
à peu près un petit peu plus vite que moi. Juste une couple de secondes plus vite que moi. Dans ton jeu de temps, oui, dans ton jeu de temps. Mettons une couple de secondes, on s'entend, une vingtaine de secondes près. Mais il en a un biomètre qui s'est amusé à calculer, c'était quoi le travail mécanique qui devait être fait pour réaliser cette performance-là. a des calculs, wow, que je suis juste impressionné. Je lis ça puis je signe du nez, ce n'est pas mon domaine.
Mais je suis parti du travail mécanique, puis là je dis OK, on va voir quelles filières énergétiques sont requises pour être en mesure de générer cette puissance-là. C'est tout faire le calcul, de l'ATP, si j'ai tant de masse musculaire, j'ai combien d'ATP disponible. C'est vraiment appliqué, ça a l'air super abstrait, tu dis, c'est des calculs mathématiques, puis on parle d'entraînement et de performance record. Mais quand tu fais le calcul, tu réalises que s'il n'y avait pas eu...
de métabolisme aérobie.
Francois Rodrigue (16:10.228)
Ça n'aurait pas eu d'oxydation, du sein d'autre, il n'aurait pas pu courir son 100 dans le temps qu'il l'a fait. Attends un peu. Pour moi, ça fait du sens ce que tu dis, mais je suis curieux de ne pas savoir plus pourquoi tu es capable de dire ça. Parce que c'est fou parce que... ça, trouve que, tu dans le cours justement à l'Université d'Ottawa, le cours de coaching 2, on parle du développement des qualités athlétiques dans le contexte sportif. Fait que comme je suis un coach de hockey, je vais rouler un éducatif, je roule mon éducatif, comment est-ce que je vais distribuer mes lignes, mes fils pour s'assurer que ça soit quand même la
bonne qualité énergétique pour ne être tout temps en aerobie, justement. Mais là, tu me dis que Usain Bolt ne pas le courir. Puis a Usain Bolt qui a été cité pour dire « j'ai jamais couru plus de 1 000 consécutifs ». La distance la plus longue qu'il a couru de sa vie, c'est peut-être 500 mètres. Je donne un exemple X. Mais bref, il n'a jamais fait de longue distance. Je trouve ça intéressant que tu dises ça. Parce que quand tu fais le calcul, tu le dis physiologiquement, selon les données qu'on a sur
combien d'énergie on peut avoir à partir de l'ATP, à partir de la creatine phosphate, à partir de la glycolyse. Là, on a estimé sa masse musculaire, il y à peu près tant de masse musculaire dans les cuisses. On s'est basé vraiment sur la littérature, il y a une marge d'erreur quand même potentielle. n'est pas lui qu'on n'a pas fait de mesures pendant sa course. Mais tu te rends compte que ces systèmes d'énergie-là peuvent pas suffire à la tâche tout seul. Ils généreront pas assez de watts.
pour atteindre les watts mécaniques requises. Il faudrait que ce soit un coureur 100 % efficace. On sait que dans la biologie, en physique, y a toujours des pertes. Il a eu chaud pendant sa course, il a perdu l'énergie sous forme de chaleur. Quand tu fais les calculs, dis qu'il faut qu'il ait eu un pourcentage de son énergie qui provienne du métabolisme aerobique.
Ce pas un haut pourcentage. pour ça qu'il pas besoin d'avoir une capacité aerobie à 50 ml par kilogramme de poids par minute. Mais en retenant son souffle tout le long, sans ventiler, il n'y probablement pas eu assez d'oxygène pour faire la job. C'est intéressant parce que des fois, on caricature des choses, on les simplifie. Ça fait un lien à ce que tu mentionnais au départ. Ou est-ce qu'on va vouloir agir dans les simplicités, dans les certitudes?
Francois Rodrigue (18:29.012)
Mais alors que c'est pas juste ça, a rien qui demande juste 100 % d'un aspect, que tu sois en train de faire une course de vélo de 200 km ou que tu sois en train de courir à 100 Mais là, ça m'amène à deux éléments. On va commencer comme les gens le savent, comme tu le je m'en vais un peu dans la direction où est-ce que ça va par rapport à la conversation. Une des raisons pour laquelle tu es là aujourd'hui et je voulais que tu sois là, c'est parce que je sais qu'il des professionnels. Quand je dis professionnels, je parle de préparateurs mentaux, préparateurs physiques, entraîneurs, directeurs de fédération qui écoutent ça, puis qui ont un de leurs enjeux.
c'est leur santé personnelle. que maintenir une bonne santé physique, quand tu un professionnel, je vais dire surchargé. C'est sûr qu'on ne devrait peut-être pas être surchargé, mais bon, ça arrive. Comme ils disent en anglais, shit happens. Mais tu sais, une des choses que tu as mentionné dans tes articles, c'est... Là, je ne pas lu en profondeur parce que je voulais vraiment t'entendre là-dessus. Tu viens de parler de capacité aerobie. Tu as mentionné, tout le monde devrait avoir une capacité aerobie à 43 millilitres. Pourquoi? Moi qui est à 49... Je crois que j'ai dit 43.5.
43.6, excuse-moi d'avoir mal cité. Tu peux me taper ses doigts, en tant que chercheur, on devrait bien citer. Moi, mettons qu'il est à 49,50 en ce moment, peut-être même 52 si est optimiste. Pourquoi on devrait tous être à 43.5? Ça veut dire quoi, ça, pour quelqu'un qui est peut-être moins ferré en physiologie? Moi, sur quoi je me suis basé, c'est... il existe un peu...
Le pendant des guides nutritionnels à nutrition en activités physiques, c'est le compendium des activités physiques. En le fond, le registre, ils mettent une intensité pour certaines activités. Si tu fais du ménage en déplaçant des objets légers, ça va représenter telle intensité. Elles mettent ça en mètres, en équivalent métabolique. Tu as une couple de centaines d'activités qui sont listées là-dedans. Moi, ce que j'ai fait, j'ai regardé.
Les activités du quotidien, qu'est-ce que vas faire justement ? Du ménage, monter des marches d'escalier, etc. Ça représente à peu près quelle intensité. Puis je me suis dit, dans vie, si tu veux que ça soit correct pour toi, il faut que ça soit facile. Le facile, il faudrait ça soit inférieur à 50 % de ta capacité aerobie certain-certain. Parce que d'habitude, c'est un peu un cut-off. Quand tu commences à faire une activité à 50 % de ta VO2, tu sais que tu as une activité.
Francois Rodrigue (20:48.668)
Tu es conscient que tu fais un effort. Certaines personnes le trouvent plus dur que d'autres, tu n'es pas en train de relaxer. Je prends une marche en forêt et je suis tranquille. Tu sais que je suis dans la forêt, c'est le fun, j'aime ça, mais je fais de l'activité. Je me suis dit si la moyenne des activités représente à peu près, mettons, je ne pas, l'équivalent de 20, 24 millilitres d'oxygène avec ça, tu en englobes pas mal.
Si tu deux fois au-dessus de ça, toutes ces activités-là vont être faciles pour toi. Ça va être en bas de 50 % de tes capacités. En même temps, y a une optique aussi d'utilisation de substrates énergétiques. Plus les choses que tu fais représentent un faible pourcentage de ta capacité aerobie, plus le carburant que tu vas pouvoir utiliser, c'est du gras. Quelqu'un qui veut augmenter son niveau d'activité physique...
brûler plus de gras, bien si sa capacité aerobie était à 43, 44, 45, bien la majorité des activités qui sont à sa disposition en Amérique du Nord dans son quotidien, bien elles vont faire en sorte qu'il va maximiser son utilisation de substrates tout en trouvant ça facile et ça fait en sorte qu'il gêne moins de fatigue aussi. Est-ce que tu as inclus le facteur enfants là-dedans? Parce que j'ai l'impression que sans enfants, tu es peut-être à 43, mais avec enfants, tu es peut-être à 50.
Écoute, dépend. Je me suis penché là-dessus. On est des enfants à peu près de mes âges. Mais je me suis penché là-dessus, moi, entre autres, les premières fois je suis allé au parc. Moi, j'ai trouvé ça tough, aller au parc. Un, la crainte que ma fille tombe en bas de la grosse affaire de cordes. Je me dis, ouais, c'est une chute quand même de 2,5 Ça va faire mal un moment donné. as beau avoir un petit pays en bas, ça fesse. Fait que c'est un, ce stress-là. Puis deux, de dire...
Je vais monter avec elle et réaliser que se grimper n'était pas comme dans le temps. Pour moi, ont changé de quoi dans les cordes. Ils sont comme plus durs à se monter dessus. Je ne pas. C'est sûr que c'est dans les cordes le problème. Ils ont huilé. Je sais pas. tout cas, c'était plus top. Mais j'ai réalisé que c'est tough. Aller au parc avec ma fille, j'ai trouvé ça fatigant. Puis en haut, de la structure pour grimper. Je regardais dans le parc.
Francois Rodrigue (23:07.868)
Il y avait un autre papa qui courait après son petit-garde, puis tous les autres, papa, maman, etc., qui étaient là, ils étaient assis sur les structures, sur les bancs, puis étaient sur leur téléphone, où ils regardaient leur enfant. Je me suis dit, l'autre papa qui courait après son kind, puis moi, on fait un effort, donc on va probablement modifier notre condition physique. Les autres, c'est du temps assis. Donc, ils vont augmenter leur risque de mortalité précoce, tout de cause confondue, parce qu'ils accumulent du temps assis.
Les enfants, pense que ça peut aller d'un bord ou l'autre. Ça dépend comment tu exprimes ton rôle de parent. Moi dans mon cas, c'était dans le but d'être un parent engagé parce que je reviens une fin de semaine toute seule avec mes trois filles pendant trois jours ou deux jours et demi pour être véridique dans mes faits. Je veux dire que ça tient de l'énergie quand même. a eu de l'aide à gauche et à droite, mais ça tient de l'énergie. Ça pour moi, je trouvais que c'était important d'en parler parce que je que tu touches beaucoup à la santé physique.
santé physique des individus, depuis qu'on s'est connus, même à l'époque justement, en 2009-2010. sais, durant l'été, j'ai commis une réalisation où est-ce que la vie de professionnel, si tu veux gauler tes 30, 35, 40, 45 heures, peu importe à quel point tu glorifies une charge de travail importante ou pas, peu importe combien d'heures que tu travailles, je pense tellement qu'on sous-estime l'impact de la santé physique dans notre efficacité au travail. Oui, tu as l'aspect, l'aspect numéro un pour moi, ça reste juste l'aspect méditatif.
tu vas courir pendant un temps, un 5 km, tu vas faire 20 km de vélo, c'est clairement, tu es en nature, tu es dehors, tu es en train de méditer, c'est zen, c'est super, check, on est concerné là-dessus. Mais juste l'importance d'augmenter sa capacité aerobique. Là, je te fais un long détour qui va revenir un peu au point principal, c'est que pour X raisons, j'ai eu des mauvaises nouvelles par rapport à mon joul. C'est-à-dire que ça se peut qu'il y avait une tumor non cancéreuse, ça du PVNS, mon joul, qui est revenue quelque chose que j'avais en 2015.
Ça fait que je me suis fait dire à peu près à la fin juin, il faudrait que j'arrête de courir jusqu'à tant que j'aille potentiellement une opération ou du moins un suivi sur mon genou. Ce qui a fait que je me suis lancé intensément dans le vélo. Je suis parti de ne pas avoir de vélo, pas avoir d'ordinateur de vélo, pas avoir de cuissard à avoir tout le kit parce que c'est pas vrai que je ne rien faire pendant deux mois, trois mois en attendant. Mais ça, fait aussi que maintenant, je fais comme du vélo trois à quatre fois semaine. Et je trouve que ça a eu vraiment un gros impact sur mes habiletés de travail.
Francois Rodrigue (25:26.62)
Même mes habiletés aussi ou ma capacité justement à m'occuper de mes filles puis à faire des activités avec mes filles. Fait que juste de tout gauler toute cette vie-là de professionnel, que ce soit une semaine de 32 heures ou une semaine de 50 heures, dépendamment de où est-ce qu'on en est, plus les responsabilités familiales. Mais je trouve que c'est vraiment plus facile en ce moment. Peut-être que c'est parce que c'était l'été qu'il faisait soleil, mais honnêtement, j'ai l'impression que j'arrive en fin de journée puis je suis moins fatigué. Puis des fois, je regarde des entraîneurs, des personnes que j'accompagne, je regarde des collègues de travail dans différents projets puis je me dis...
Je ne pas sûr que ton VO2 max serait plus élevé. Ce serait plus facile ta vie. Est-ce qu'il faut dire ça? Qu'est-ce que tu en penses? Qu'est-ce que tu as rajouté là-dessus? que moi je pense honnêtement, je le vois, je gnaisais tantôt pour 49 des VO2 max. Je pense que c'était peut-être ça quand j'ai commencé à faire de la course, puis là avec les ordinateurs ils font des estimés qui sont tout à fait tout croche. Je comprends ça. Mais je suis pas sûr qu'après trois mois ou deux mois de vélo à quatre fois semaine en moyenne 75 à 100 km par semaine.
en zone 2 et plus. y a probablement une augmentation. On va s'entendre là-dessus. Du moins, quand je montais la côte hier, je l'ai monté deux minutes plus vite que la première fois. On a un signe concret d'amélioration. Mais je pense que ça, c'est sous-estimé. Puis si on est un professionnel comme toi puis moi, comme les gens qui écoutent le podcast, je pense qu'il ne pas passer à côté de ça que c'est une demi-heure, une heure par jour, cela, serais parti quelquefois tellement payant dans l'ensemble. Tu sais, je suis à...
Je suis d'accord. C'est clair, faire l'exercice, améliorer sa capacité aerobie, la capacité aerobie étroitement associée à la réduction du risque de mortalité, santé mentale, facultés cognitives. Faire, ouvrir une petite parenthèse, il a une théorie de l'évolution qui lie la capacité aerobie avec certaines facultés cognitives supérieures en termes d'apprentissage, entre autres.
la mémoire spatiale, certaines mêmes habiletés sociales. Cette théorie-là, ça part de l'époque chasseurs-cueilleurs, parce que les chasseurs devaient se déplacer sur des grandes distances. Et ça travaillait à capacité robie. Conjointement avec ça, il fallait qu'ils se rappellent du chemin pour revenir. Il fallait qu'ils fassent du travail d'équipe, parce qu'ils ne partaient pas chasser seuls. Il y avait des habiletés sociales, y avait de l'apprentissage de techniques de chasse, de stratégies de chasse. Donc, aujourd'hui, ça a l'air bien
Francois Rodrigue (27:46.684)
simple, mais c'est quand même des processus intellectuels assez complexes de coordonner des gens dans un objectif commun. Aujourd'hui, on fait bien du team building, là, il n'y en avait pas d'ateliers de team building. fallait que tu apprennes. La capacité Roby et ses facultés étaient sollicitées en même temps. Cette théorie-là suppose qu'il des mécanismes de communication qui sont communs pour...
indiquer ou induire les adaptations au niveau de la capacité aerobie et au niveau du cerveau. Si tu regardes, ça matche bien avec les études où on regarde si tu fais une activité physique modérée de type aerobie, parce que c'est tout le temps ça, c'est quasiment jamais de la muscu, c'est tout le temps dans les études, puis on regarde, capacité d'apprentissage, faculté de rétention, mémoire court terme légèrement plus élevée après avoir fait cette activité modérée. Il a un aspect, pas juste capacité aerobie,
Si tu fais ça, ça améliore aussi potentiellement tes facultés intellectuelles. C'est propice à l'apprentissage. Ça, moi, c'est clair. Je pense que c'est un must. La réalité étant, ce pas tout le monde qui peut faire ça. pas tout le monde non plus dans sa balance décisionnelle qu'ils vont dire, bien, moi, avoir un 5-10 % de capacité d'apprentissage de plus, j'aimerais ça le prendre, mais ça vaut pas le 35 minutes de baisse des caveurs parce que n'ai pas le temps. Je vais me boucler un rendez-vous à la place.
Ça que c'est correct aussi. Moi, pense que les professionnels qui sont bien occupés, puis n'importe qui qui est bien occupé, la priorité numéro un, c'est réduire la sédentarité. Parce que ça, tue. Je vais y aller qu'un exemple boiteux, mais c'est comme je te disais, plus tu travailles, plus tu vas fumer des cigarettes.
Pas trop bon pour la santé, je ne pas sûr. Parce que c'est clair pour toi, cigarette, écoute, tu regardes un paquet et tu le sais, ce n'est pas bon. Mais être assis, ça augmente aussi ton risque de mortalité précoce, causes confondues. La sédentarité, c'est la quatrième cause de mortalité mondiale. Ça, c'est problématique parce que le travail qu'on a, c'est très souvent sédentaire, même dans le domaine du sport.
Francois Rodrigue (30:07.708)
Si tu regardes les entraîneurs, ils vont être assis à faire un programme sur l'ordinateur planifié. Ils ne pas en train de joguer à côté de leur athlète. C'est rare. En fait, c'est aussi rare ou c'est une partie plus petite qu'on pense. Par exemple, tu coaches du football, du basketball, du tennis. coaches une équipe seulement, tu vas passer peut-être deux heures sur le court, deux heures sur le terrain. Après ça, le résultat...
T'es en salle de meeting, tu vas faire de l'analyse vidéo, tu vas faire des appels, tu faire des téléconférences, tu vas lire des choses. Tandis que ça. Du côté tennis, pourquoi je dis ça, c'est que bon, pour avoir une personne que j'accompagne dans ce sport-là, des fois tu vas faire des leçons individuelles, pis tes leçons individuelles, ben tu vas en avoir 8 à 10 par jour. Donc tu vas quand même passer d'un 8 à 10 heures debout sur le court, donc tu souvent plus engagé dans un sport comme ça. Mais ça, je trouve ça très intéressant parce que c'est vrai, on a tendance à penser qu'on est très actifs.
Mais mettons à part les deux semaines de camp d'entraînement quand tu deux pratiques par jour ou qu'il a plein d'activités qui se passent à gauche et à droite, en réalité tu es peut-être plus inactif qu'on pense même si tu es dehors une bonne partie de la journée. Exact. Je vais te donner un exemple. Moi j'en fais des mesures d'activité physique avec des accéléromètre et on regarde ça. Et une année j'avais des joueurs de hockey de bons niveaux qui avaient comme cible les rangs professionnels. C'était du potentiel de se faire repêcher. Un bon niveau.
Et puis c'était parmi les gens les plus sédentaires que j'avais mesurés. Moi dans mon échantillon, j'ai des personnes âgées, du monsieur blâme tout le monde pas en forme. Dans le 5 % plus sédentaire, j'avais ces athlètes de haut niveau-là. Pourquoi? Parce qu'en dehors de leur entraînement, qu'est-ce qu'ils faisaient? Moi j'appelais ça le syndrome Mario Kart. Les gars jouaient, ils étaient sur la Nintendo sur Mario Kart, ils passaient des heures là-dessus.
C'était du temps assis. T tellement que l'activité que faisait l'entraînement, c'était pas assez pour contrebalancer le risque de mortalité accrue causé par leur temps sédentaire. C'est quelque chose de... Ces athlètes-là, fallait que je leur dise, écoute, il faudrait réduire ton temps sédentaire. Je parle même pas de l'effet que ça a potentiellement sur tes performances, juste pour ta santé. Parce que ma mère est plus active que toi. Comment qu'elle réagissait à ça?
Francois Rodrigue (32:27.942)
Dis-le pas, voyons d'autre, ma mère fait du sport, ma mère fait aucun sport. Elle fait du ménage, elle se promène, elle prend des marches, Elle est moins intense que toi, mais en termes de cumulé du temps actif, elle a pas mal plus de minutes actives dans sa journée que toi, t'en as. Puis le syndrome ou le symptôme Mario Kart, ça, je l'ai vécu et je le vois encore, où est-ce que comme tu dis, tu te défonces pendant, mettons, tu une pratique puis un entraînement, on va mettre une grosse journée, une pratique de deux heures, peut-être même deux heures et demi, dépendamment du coach, dépendamment du mode de l'année, tu t'entraînes en plus physiquement.
tu te dis que tu fais 2h30, 3h00, c'est clair que tu arrives si tu n'as pas à étudier sur ce jeu-là. Nous autres, c'était Super Smash Bros en passant dans mes époques au cégep. Je ne pas combien de games qu'on a joué, mais c'était exactement ça, ça, et un Stable et les footballs. n'était pas mal les deux gros. Mais bref, peu importe le jeu, on comprend le message. Mais il a quelque chose de curieux que dit là-dessus avant que je te relance sur le sweet spot un peu pour la sédentarité et la capacité à Nairobi. Tu me disais que la sédentarité avait un effet sur la performance.
comme le fait d'éviter la sédentarité ou ça, même pour un joueur de hockey junior majeur, c'est peut-être un peu la cible que tu disais ou la démographie que tu ciblais ou tu parlais. Mais c'est quoi l'impact sur la performance? Fait que juste de marcher plus et d'être moins Écoute, j'ouvre les grosses guillemets, c'est mes croyances, théories, je ne l'appuie pas sur suffisamment de données pour l'expliquer. Écoute, on va aller loin, On part sur une dérape. Je t'amène sur la station spatiale.
Ça, c'est pas le aussi moi qui sais par exemple. Il a un gym sur la station spatiale, c'est l'entraînement iso-inertiel. Donc, c'est avec une roue qui tourne, c'est de l'inertie, c'est des équipements super le fun. J'en ai dans mon lab, c'est bien le fun. Tu t'entraînes avec ça, c'est indépendant de la gravité. Tu qu'en ligne, c'est des poules de luxe, c'est des astronautes, et ils ont leur petit moment sur le gym, je ne pas combien.
Ça coûte une minute, ça à la station spatiale, que d'habitude tu remplis ça à faire le plus d'expériences possibles pendant que tu es là. Mais Colin, ils ont un gym, ça n'a pas de bon sens. Si ils sont en apesanteur, on remarque qu'il a une accélération drastique du vieillissement. Donc le système cardiovasculaire, avec la capacité aerobie, vieillit beaucoup plus vite. Je ne me souviens plus des chiffres exacts, je ne pas très bon pour retenir ça, mais si tu passes un mois sur la station spatiale,
Francois Rodrigue (34:48.806)
c'est l'équivalent de 10 ans sans terre. Exemple. Tu y es beaucoup plus vite. La majorité de ça, c'est réversible. Quand tu reviens sur la Terre, ça se replace tranquillement. Qu'est-ce qui arrive? C'est quoi la différence? T'es en apesanteur sur la station spatiale. La gravité, elle n'a pas d'effet sur toi. Ça accélère le processus de vieillissement. Ta pression artérielle, le battement du cœur...
la densité osseuse et les muscles qui travaillent pas de même façon en apesanteur. Quand on revient sur Terre, là il y a de la gravité. Mais il semblerait que lorsqu'on est assis, on ne gère pas la gravité de la même façon. Donc le système nerveux n'est pas activé de la même façon parce qu'il pas stabilisé autant dans l'espace. C'est assis sur une chaise avec un dossier, ce pas du tout la même chose en termes d'activité du système nerveux. Puis, si es assis, autres, il a une compression des muscles.
Puis on se rend compte que le muscle, c'est un organe qui extrêmement plastique, extrêmement malléable, qui s'adapte beaucoup, mais qui gère pas très bien la compression prolongée. Ça l'affecte beaucoup parce que ça réduit son oxygénation, ça réduit la flux sanguin. Donc il y a moins d'acédaminé qui rentre, il moins de nutriments, a moins etc. Si tu as besoin de récupérer, tu as besoin d'augmenter le taux d'oxygène du muscle, d'augmenter l'apport en nutriments, d'évacuer les métabolites puis les choses que tu n'as plus besoin pour les recycler ailleurs.
Plus tu passes de temps assis, moins tu fais ça dans tes membres inférieurs.
Non, moi, un sport, tu que les membres inférieurs n'ont pas un rôle prédominant. Il y en a. Mais on s'entend que la majorité des sports, la plateforme de sport est super importante. Puis là, tu ralentis le processus de récupération des membres inférieurs. Et donc, dans la Station spatiale internationale, ils ont ce gym-là pour justement contrecarrer ça, puis minimiser le vieillissement?
Francois Rodrigue (36:47.11)
Ils ne pas capables. C'est un des plus gros défis qu'on a pour se rendre sur Mars. Arriver sur Mars, fort probablement que le temps de trajet, qui reste de plusieurs mois, si je me trompe pas, si tu des astrophysiciens à l'écoute, ils pourront commenter là-dessus, mais tu en as pour un bout à faire le chemin. Ce qui risque d'arriver, c'est qu'on ne pas capable de soutenir la gravité rendue sur Mars. On va être trop déconditionné. On ne sera plus à 100 formes.
C'est là qu'on arrive dans les vaisseaux spatiales où il faudrait qu'il ait une force centrifuge pour simuler une gravité que tu as à combattre pendant le trajet. Je ne parle plus où on dans quel film, mais je comprends ce que tu dis. Super intéressant. C'est 24 heures sur 24 en apesanteur, en absence de gravité. Ce n'est pas vrai qu'avec une heure de gym, tu vas compenser 23 heures d'absence de gravité, et ce pendant 30 jours par mois. C'est tout à fait intéressant, mais si...
nous ramène sur terre littéralement comme c'est quoi le sweet spot de sédentarité justement que nos entraîneurs, nos préparateurs physiques, nos préparateurs mentaux devraient chercher ou en fait je change mon expression ce que j'aime beaucoup l'expression anglaise je la maîtrise bien je vais la dire c'est le minimum effective dose donc la dose efficace minimale traduction boiteuse mais bref la dose minimale pour que ça valle la peine ça serait quoi votre prescription en tant que Dr. Hockin
On est très embryonnaire là-dessus. C'est difficile, pas tout le monde s'entend sur définir la sédentarité. C'est difficile de sortir vraiment quelque chose d'une relation d'autres réponses. Ce qui semble ressorti, on ne pas passer plus qu'une heure assis de façon continue. Ça semble pour l'instant. Tu veux briser chaque heure de temps assis, tu veux changer de posture. qui semble intéressant, c'est les transitions de posture.
C'est pas d'arriver et que je me suis acheté un tapis roulant sous table, un mini tapis roulant, j'ai le bureau surélevé, je fais un shift de 8 heures, je vais marcher pendant 8 heures. Non, c'est pas ça. Tu vas t'épuiser, ça marche pas, tu vas avoir le mal de mer, c'est presque sûr à travailler en faisant ça. Écoute, c'est pas ça. Ton tapis, tu vas le prendre, tu vas faire 45 minutes assis, puis après ça, tu vas te lever, tu vas prendre ton tapis, tu vas continuer 15 minutes, 10 minutes peut-être.
Francois Rodrigue (39:10.31)
sur le tapis à marcher, à taper ou juste à être debout. Moi j'ai un bureau assis debout et je joue pas comme « ben moi je suis bon là, c'est pas ça du tout ». Mais mon bureau s'élève, j'ai une chaise de barre pour m'asseoir dessus qui n'est pas très confortable. J'ai payé ça pas cher volontairement pour pas qu'elle soit confortable, pour qu'après 30-40 minutes je sois pas ben dessus. Parce que moi c'est mon « cue ». Je suis en train de travailler, je suis concentré. Maintenant j'ai fait ce qui me fait mal. Là c'est comme
ok, je sors de ma bulle, je me lève, je tasse mon banc, puis là je travaille debout. J'ai une autre espèce de tabouret instant, où est-ce que je peux l'accoter et je l'ai pour mourir. Je vais m'accoter dessus 10-15 minutes, je t'en ai, je le tasser, je vais me rasseoir. Mais c'est des choses qui me forcent à le faire parce que... Ouch, je ne pas bien, j'aime pas ça, puis call in. Ces transitions-là, pense qu'elles sont très importantes et qu'elles sont faisables.
Tout à fait, bravo pour ta discipline parce que de prendre ces chaises-là volontairement, qui sont inconfortables, je veux dire, tout notre instinct nous amène à aller vers le confort, on s'entend là-dessus. Je trouve ça très intéressant ton point parce que dans un des sacs clés intimes, un de mes amis, c'est un docteur, je veux dire, en médecine sportive slash urgence, et puis qui a un gros intérêt pour la longévité. Là, je lui parlais parce qu'il un autre de mes amis qui fait un PhD en physiothérapie et il m'avait parlé justement du fait que la sédentarité, c'est problématique.
Son constat à lui, c'était que la moitié de la journée, tu veux passer la moitié de journée debout, pas la moitié de la journée assis. Mais là, je te ramène à mon autre ami en médecine sportive, médecine à long terme, il me disait, je ne suis pas sûr Frank que c'est aussi simple que ça. De dire que tu as fait 4 heures debout pendant ta demi-journée, que c'est bon. Et là, ça me ramène à toi parce que lui ce qu'il disait, c'est probablement qu'il faut que changes de position de façon régulière parce que, veux, veux pas, si tu restes dans la même position que tu sois un cycliste assis sur un vélo à faire une étape du Tour de France pendant 5 heures,
ou sédentaire assis à travailler au bureau ou debout tout le temps, tu restes dans la même posture, tu crées des raccourcissements, tu crées des irritations, peu importe. C'est un peu ça que tu me dis. Exactement. Tu veux faire des transitions. Tu as différents poisons à petite dose. C'est un petit peu ça. Pas de dose massive de n'importe quoi. Je dis toujours en blague, trop d'eau, tue, tu te noies.
Francois Rodrigue (41:35.622)
d'ose tes affaires. pense que c'est ça. L'autre aspect qu'on oublie souvent, c'est que ces recommandations-là, c'est tributaire de la condition physique de la personne. Quelqu'un qui est moins en forme va être capable de soutenir un temps debout moins élevé que quelqu'un qui est plus en forme. Il faut tenir compte de ça aussi, les capacités de la personne. Je sais pas si dans le temps et formation je donnais cet exemple-là, mais moi, en gestion de poids, au début de ma carrière, j'ai fait des erreurs monumentales.
Je suis sûr qu'aujourd'hui, j'en fais encore, mais dans 10 ans, je dirais. Je faisais des erreurs monumentales, mais je demandais, par exemple, moi, je suis un participant de l'activité physique plus que de l'exercice. L'exercice, je trouve ça bien bon, mais c'est dur pour la majorité des gens. L'activité physique, c'est les ensembles des activités que peux faire dans ta journée. En gestion poids, je misais beaucoup sur l'activité physique. Je demandais, puis je vous les guillemets, à des petites nadames de, bien, c'est simple, on vous travaille dans un édifice à bureau.
vous allez monter les marches d'escalier et ça va faire votre activité physique. Combien d'étages? 10 étages? Faites les 10 étages et c'est bon. Les madames trouvaient ça dur. Moi, petites madames, j'y trouvais donc paresseuses. Là, je leur ai donné la solution. ne sont même pas capables de se botter le derrière pour le faire. Et maintenant, justement en utilisant le compendium d'activité physique, je suis tombé sur monter des marches d'escalier avec un sac de 3 kilos, je ne me souviens plus.
ça représente quelle intensité? J'ai regardé l'intensité, j'ai regardé leur capacité Robbie, puis j'ai dit, Collin, ma meilleure, c'est 80 % de sa VO2, ma moins bonne, c'était quelque chose comme 135-140 % de sa VO2 montée des escaliers. Ça prend à peu près une minute, 30 secondes, une minute par étage, mettons, parce qu'ils ne pas super vite. Tu dis, un étage, mettons que c'est 30 secondes, j'ai demandé de un 30 secondes à 120 % de sa VO2.
Parallèlement, j'entraînais des athlètes en endurance pour des triathlons, des Ironman, puis je leur demandais pas de faire des intervalles au syntaxe. Les 120-130%, c'était des 15-20 secondes qu'on faisait. Puis ils trouvaient ça tough. Fait que la petite madame, elle, était paresseuse puis lâche dans les marches d'escalier à faire un workout en continu à 120 % de sa VO2, alors que je n'aurais demandé ça à un athlète de niveau national.
Francois Rodrigue (44:02.598)
Oui, monter des marches d'escalier, c'est une bonne affaire si tu as la capacité hérobipo. C'est la même chose avec la réduction de la sédentarité. Tu ne pas créer une fatigue en étant plus actif, en réduisant ton temps sédentaire, qui va faire en sorte que tu récupéreras pas. Ou que tu vas être encore plus sédentaire. Ce que j'entends là-dedans, une stratégie qui a changé beaucoup de mon passé de joueur slash coach. Ma stratégie personnelle, c'est de il que j'en fasse juste assez pour que ça aille à un effet. Je me sens bien.
Mais pas trop qu'après ça, reste de la journée, je vais avoir envie de me creuser pour deux raisons. Un, être moins actif physiquement. Deux, pour être moins engagé à la maison aussi. Mais là, moi, ça me ramène. Merci d'avoir fait la parenthèse. D'ailleurs, des choses que tu fais un lien, pour moi, tu as fait un lien avec ce que Myriam Paquette, une physiologiste d'exercice de l'INS, elle fait comme étude. Elle avait étudié le sprinting to overall training. Si je m'abeuse là, si je ne suis pas là dessus, allez réécouter l'épisode, je pense, 57. C'était comme six intervalles de 30 secondes, 30 secondes. Fait qu'en bout de ligne,
c'était comme 6 windgate consécutifs. Fait que c'est en bout de ligne, tu pousses au maximum pendant 30 secondes, tu prends une pause de 30 secondes, tu refais ça. On s'entend là, pour avoir fait quelque chose de similaire à ça dans ma vie, tu es presque mort à la fin, si on va pas aller trop dans l'exagération. Puis t'as mal au coeur, c'est dégueulasse. Mais un peu, c'est un peu ça que tu demandais justement à tes clients justement à l'époque. Mais là, moi, de te ramener ça, tantôt on parlait des capacités de hobby à 43 millilitres, ça veut dire quoi, mettons là? Moi, mettons que je suis...
un directeur ou une directrice d'une fédération aujourd'hui, puis je veux savoir, comme je veux m'assurer de franchir au moins le 43, peut-être m'approcher du 45-50, comme ça représente être capable de faire quoi un 43? Si t'es capable de juguer à 10 km heure. OK. OK. Faire un jogging à 10 km heure qui... écoute, si t'as des athlètes qui écoutent, ils vont dire c'est même pas un warm-up, si t'sais, moi 10 km heure...
Quand je suis en forme, c'est à peu près la vitesse que je peux tenir sur un demi-marathon. À peu près, là. Je ne pas un athlète zéro, mais tu sais, c'est accessible. Je pense que la majorité de la population peut être capable d'arriver à une forme physique qui leur permet de faire un jogging à 10 km heure ou équivalent. Tu mettons-toi, mal aux genoux, bien sur le vélo, il faudrait faire la conversion, ça représente combien droite, là. tu sais, grosso modo, un jogging à 10 km heure.
Francois Rodrigue (46:23.302)
Ça, c'est à peu près une consommation d'oxygène de 35 millilitres. Si tu capable de ça 5, 10, 15, 20 minutes, c'est sûr que ta capacité aerobie est plus haute que 35. Est-tu à 43? Je ne pas, mais on s'entend que ta capacité aerobie est suffisamment haute pour réduire ton risque de mortalité. Tout à fait. Et être capable de bien fonctionner dans ta vie en général, un peu qui était la...
la prémisse. en boule, on ne pas en calcul exact. C'est que je trouve intéressant avec justement, à l'époque, je le disais quand beaucoup dans mon passé en train de personnel, mais justement, c'est ça donne une matérialisation concrète si on veut d'un chiffre qui est abstrait quand même le VO2 max. ça, ballpark, si au moins pendant 10 à 15 minutes on est capable de courir à près de 10 km heure, on devrait s'approcher de ça. C'est ce que tu dit. Je pense que ton risque de mortalité, ta capacité aerobie augmente pas ton risque de mortalité. Tu as un cardio suffisamment bon pour vivre vieux.
Mais là tu nous dis ça. Puis là ça m'amène dans le sujet qui était le sujet numéro un, mais là qui devient le sujet numéro deux. Moi une affaire qui me fascine depuis la première fois qu'on s'est parlé en 2009-2010, comme c'est la troisième fois que je le répète, c'est à quel point t'es critique un peu des personnes qui nous fournissent de l'information. Pas nécessairement des personnes, je m'exprime mal, mais à quel point c'est important pour toi la pensée critique. Puis je me rappelle à l'époque tu me disais, ben tu sais quand vous allez lire un blog de...
À l'époque, il y avait Charles Poliquin qui en publiait beaucoup. Je pense pas que tu avais nommé Charles Poliquin nécessairement. Moi, je le nomme, qui est décédé d'ailleurs. On va quand le saluer. Un des pères de l'entraînement qui a quand même influencé beaucoup de monde. Mais le point avec ça, c'est de dire que, tu il y avait des gens comme ça qui publiaient des articles de blog, qui mettaient des références en bas, puis là, blabla. Je me rappelle même, tu avais publié un article, je me rappelle plus quand. Là, ça, c'est peut-être plus récent. Tu avais comme mis des... Peut-être même au début de ton site web, tu avais mis un article, tu avais dit plein d'affaires, puis en bas, c'était des fausses références. Puis là, tu essayais de nous
professionnels, en tant que personne qui pense, qui essaie de consommer de l'information. Moi, ça va toujours fasciner parce que, un, j'essaie d'être bon là-dedans. Je ne pas sûr que je suis tout le temps bon, bon voulant dire que je vais tout le temps vérifier mes sources. Parce que, je suis pas mal sûr que bien des auditeurs, bien des auditrices qui sont d'accord avec ça, c'est quand même l'eau. M'en aller dans la frénésie de la vie en général, ça devient l'eau. Mais pourquoi, toi, ça t'a toujours accroché, ce sujet-là, cette affaire-là? Et pourquoi ça toujours est important?
Francois Rodrigue (48:45.51)
Parce que je me rappelle, depuis notre premier convo, a toujours été très présent dans ton discours. Oui, une personne, François Perrenais, que je salue d'ailleurs, qui est un prof émérite à l'Université de Montréal, qui est aujourd'hui dans une salle. Si j'ai à faire une présentation, s'il est là, je vais être stressé beaucoup. C'est encore aujourd'hui une personne que...
Si elle là, je fais attention. Pourquoi? Parce que, encore une fois, faire une histoire courte, première présentation que j'ai eu à faire au département de kinésiologie de l'Université de Montréal, moi, je passais de nutrition à là. moi, j'avais un bac en activité physique de l'UQAM. Fait que forcément, j'avais l'étiquette d'un gars pas intelligent, pas bon, puis indigne de l'Université de Montréal. Fait que j'arrivais, je me trompe pas à la journée de la recherche pour présenter là.
parce que mon directeur de recherche de l'époque dit « va présenter, c'est bon, présente n'importe quoi ». J'avais présenté quelque chose sur l'acide lactique et François Peronneil était là. Après cinq minutes que je parle, il lève la main. a une question. Moi, François Peronneil, sais pas si quitte. Donc, dis oui. Bon, c'est un français. Merci pour votre présentation. C'est super poli. dit « vous nous avez dit que XYZ ? » dis oui, c'est bien cela. Je suis confiant et je suis bon. On leur montrer.
Il me Mais que pensez-vous de… Et là, fait A, B, C, D, E. Et c'est tellement clair son affaire, je comprends. Je comprends que j'ai tort. Je suis là comme, « Ouais, OK. J'ai arrêté ma présentation. » Je lui « Ben écoutez, ça donne rien que je présente les dix autres diapos. C'est pas vrai. Je me suis trompé. Et je suis reparti. Humiliation totale, complète. Ma vie finie. Je ferai jamais un doctorat. Je suis bon, rien.
ma vie n'est pas finie, puis ça va continuer. Mais à partir de ce moment-là, je me suis dit, vérifie donc tes maudites affaires. Parce qu'au final, moi, j'avais eu tort de transmettre cette information-là, mais cette information-là, je l'avais pris quelque part. Ça fait que ces gens-là partagent une partie du blanc. Ces gens-là, le mauvais feeling que j'ai eu, comment je me suis senti du crach, j'avais le goût de brailler, bien, une partie qui est leur faute parce que d'autres, m'ont dit, si c'est de même, ça marche. Moi, j'ai répété.
Francois Rodrigue (51:03.526)
Moi, j'ai pas compris. J'ai répété. J'ai répété une connerie. Le seul à répéter une connerie, c'est ma faute. C'est correct que je me sente mal et que je pourrais y à cause de ça. qu'il y peut-être d'autres gens dans le qui dorment à moitié, qui ont catché ça, qui ont retenu ça, et après ça, ils l'ont répété. C'est quasiment exponentiel après. À partir de ce moment-là, je me suis dit, vérifie donc tes affaires. Moi, j'aime bien comprendre pourquoi. Je ne pas doté d'une intelligence supérieure, c'est pas facile pour moi de comprendre pourquoi. Je comprends pas vite.
Ça fait en sorte que je remets en question des affaires bien simples. Je me souviens d'un cours aux études supérieures, début du doc, sur la physiologie de l'exercice et la contraction musculaire. On me disait, bon, l'ATP, qui est la tête de myosine, boum, ça devient de l'ADP, ça libère la tête, elle peut continuer. Moi, me bien, l'ATP, là, le boum, comment ça fait pour libérer la tête de myosine? C'est-tu une explosion comme un piston, tu qui fait que ça décroche? Qu'est-ce qui fait que la tête?
Esthausse. Le prof me disait, esthausse? C'est-tu un muscle qui fait que ça esthausse? Comment ça se fait que ça esthausse, que se défait, que ça ne va pas à droite, à gauche? Le prof me regardait et disait, ce n'est pas important. J'étais super déçu. me pourquoi ce pas important? Je me me dis ça, mais j'avais en tête en corps pérennel. J'ai expliqué, il fallait me dire, non, n'est pas ça. Je parlais fou. C'est la d'habit humain, la tête.
de... ben là, je veux rien dire pour pas mal mais il vient d'un plant, mais bref, il fait se libère puis qu'il Que ça se décroche! On pourrait pas vivre sans ça, là. Tu sais, comme c'est ça la rigidité qu'il d'Amérique, là, en bout de ligne, là, tu sais. C'est ça, fait qu'est-ce qu'il... Tu sais, pis y a des plantes aussi qui utilisent des phénomènes similaires, pis bon, écoute, c'est super fascinant, comment... Pourquoi ça fait ça? Petite monde t'a dit, là, quand tu sors du bac, contraction musculaire, à la tête de Myosine, là, pis y différents types de tête, là, ça se décroche, ça va sur prochain site, pis c'est même du contract.
oui? Comment ça se fait pour trouver l'autre site? Tu sais, comment? Y a-t-il un site avec toi quand tu t'estationnes? Tu regardes, tu t'en vas t'stationner, tu choisis le stationnement. Pourquoi tu choisis le stationnement là? T'as un processus? La tête de miosine, comment elle fait pour se parquer? Pourquoi elle s'en va là? C'est sûr qu'il a une explication quelque part, puis y peut-être quelqu'un qui écoute qui dit ben oui, mais là c'est un phénomène allostérique, une ba ba ba, tu sais, écoute, moi je suis pas grand à te dire comment un musc fonctionne. Je sais pas comment ça...
Francois Rodrigue (53:30.805)
de tête de Myosin là, elle se décroche. C'est-tu de la chaleur? Je ne pas ce qui fait qu'elle se décroche. qu'il de l'ATP, c'est à cause de ça, mais je ne pas comment. Et puis, calvaire, je ne sais pas comment ça se fait qu'elle réussisse à trouver l'autre spot à côté. Je ne pas, il y a du calcium là-dedans, mais... Moi, tu mets du calcium à terre, ça veut pas dire que je aller me stationner là. Pourquoi la tête de Myosin a fait ça? Donc, tout ça pour dire que, remettre en question les affaires, j'ai rapidement réalisé...
qu'il a pas grand monde qui connaît vraiment son affaire, pis c'est juste normal. Dans les domaines où on est, tu peux pas tout connaître. C'est impossible. Ça n'arrivera pas. Tu peux reconnaître quelque chose, tu être conscient d'un concept, mais vraiment maîtriser ça, moi je le crois pas. Je serais... Moi j'ai abandonné ça, c'était un deuil là.
Je connaîtrai jamais mon affaire dans le domaine de l'entraînement. Ça, c'est sûr. Comme tu ne pas tout connaître, que ce soit dans l'entraînement, dans le leadership, dans l'enseignement, dans un sujet plus précis, on dirait la physiologie du genou, par exemple, ou la biomécanique du genou, comme tu peux avoir des grosses idées, tu avoir de nouveaux connaissances plus élevées. Mais, tu sais, l'affaire qui est difficile aujourd'hui, c'est l'accélération de la génération d'informations. C'est-à-dire qu'on en apprend tellement plus vite que ça devient tellement difficile de se mettre à jour.
Mais là, là-dedans, comme bon, à cause de François Perrenais, tu mets un accent là-dessus depuis tes tout débuts. Puis tu tu étais un peu critique en face de toi-même. Moi, je te rassurais, je n'aurais pas besoin de ça, mais je vais le dire quand même que je pense que ta réaction, c'est quand même le signe d'une personne éclairée. Parce que je pensais à ça en me préparant tout à l'heure, tu sais, en niveau de la pensée critique, puis qu'est-ce qu'on allait jaser, toi et moi. Puis j'étais comme, je pense qu'un des plus gros problèmes, c'est l'égo.
C'est-à-dire qu'on ne pas avouer qu'on a tort, on veut montrer absolument qu'on connaît ça. L'égo joue un rôle très pervers dans toute cette transmission d'informations. Et là tu dis peut-être, c'est quoi le lien Frank avec mon commentaire par rapport à François Perrenais? Quelqu'un qui avait eu un égo démesuré, n'aurait pas réagi à François Perrenais, ce commentaire-là, faire comme, ben j'arrête ma présentation parce que tout est faux. Parce que t'es tellement en mode, je veux protéger mon égo.
Francois Rodrigue (55:54.517)
il y a des personnes, puis ça je l'ai déjà vu dans un autre contexte assez similaire, qui auraient contre-attaqué puis qui auraient dit à cette personne-là comme non, non, non, n'avez pas raison, vous n'avez pas raison, vous n'avez pas raison pour ABCDE, justement à cause que je vais vous présenter puis qui aurait continué. Et je pense, parce que si je ne me trompe pas, tu as travaillé avec François par la suite. Est-ce que je me trompe ou c'était juste sur le... Oui, informellement, j'ai travaillé par lui, puis moi, ça a toujours été quelqu'un que j'ai...
même s'il a des éléments que je ne suis d'accord, ma plus grosse déception de mon doctorat, c'est qu'à ma soutenance, je l'ai invité, je voulais qu'il soit dans la salle, je voulais qu'il me pose une question et je voulais y répondre. Malheureusement, il pouvait pas être là. Ça m'a tellement déçu. Je suis content de finir ma soutenance. C'est quoi, là? C'était comme pas fini parce que...
François Perrenais avait pas mis son saut d'approval. Il avait pas posé la question, j'avais pas dit « Dr Perrenais, excellente question, voici ma réponse et il fait « merci pour la réponse, c'est très bien ». Là, écoute, a pfff, coach Braillet, c'était fini, j'étais en petite boule dessus du sol, il m'a écoute, il venait me chercher, j'ai tout fait. Le Frank Approve c'est quand même une tampe importante pour Reben Dubord. Je fais du jeu par le coach Frank, faut sûr qu'il ne l'a pas catché.
Je pense que c'est le signe d'une personne éclairée parce que ta réaction a été non, j'ai tout faux, clairement, sait de quoi qu'il parle, il vient me le montrer, je en de réaliser ça, j'arrête ça. Ça, je pense que moi, ça inspire confiance parce que ça revient à quelque chose d'important. C'est quoi la réaction des gens face au fait que tu challenges leur information. Puis là, tu me disais qu'il a des idées qui se propagent rapidement. Puis il un autre lien que j'ai vu, pour moi, est évident.
C'est dans le livre Sapiens de Yuval Noah Harari, ou c'est peut-être Sapiens ou le deuxième, l'un de ces deux-là, bref, cet auteur-là, il parle de quoi? Que les idées, comme des parasites mentaux. Ou est-ce que, comme là, aujourd'hui, on propage des idées, on propage des idées parce qu'on est vraiment bon à propager des idées, puis c'est super facile. Bon, c'est peut-être pas bien dit de ma part, mais bref, c'est facile de propager des idées. Là, ça part, puis une fois que c'est parti, tu peux pas rien faire. On le voit un peu avec ce qui se passe aux États-Unis en ce moment. Ou est-ce qu'il y a une idée qui été propagée?
Francois Rodrigue (58:10.229)
qu'elle fausse ou vraie avec des guillemets, après ça, se propage et puis là, ça devient vraiment difficile à arrêter. C'est là, je pense que dans les mœurs du coaching, de l'entraînement, n'importe qui peut mettre n'importe quoi, n'importe où. Et là, il a une idée qui est partie et après ça, tu n'as plus le contrôle. Il pas qu'on devrait contrôler les idées nécessairement, mais ça devient problématique parce que là, l'idée est partie de ce qui était peut-être faux à la base. Très bon commentaire, très bonne référence.
J'étais impressionné. Je te dirais deux choses là-dessus. La première, pense que notre conception du savoir, elle a changé. C'est rendu en bon ou mauvais ou vrai ou faux. Mais la science, fonctionne pas comme ça. La science, c'est des probabilités. On a découvert ça. C'est arrivé dans notre expérience qu'on a réussi à observer ça.
Les probabilités sont que ça devrait se reproduire. Mais ça se peut que ça ne se reproduise pas et que ça soit vrai aussi. Le vrai et le faux peuvent exister et ils existent toujours en science. C'est jamais 100 % de certitude. Nous, recevant l'information, systématiquement, on a un prise et on regarde si vrai ou si pas vrai. Alors que ça peut être les deux.
Pour faire de la quantique, les deux peuvent être vraies, les deux peuvent être faux. Fait que déjà là, ça change comment tu approches la discussion avec quelqu'un. Tu moi quelqu'un me dit, écoute, les diètes, pas bon. Pourquoi? Parce que ça fait pas perdre de poids. Moi je dire, c'est vrai, ça se peut que faire une diète, fasse pas perdre de poids pour certaines personnes, mais ça se peut aussi que ça en fasse perdre.
Les deux se peuvent. Fait qu'il faut regarder d'autres choses pour déterminer si c'est bon ou pas bon, ou pourquoi ça marche, pourquoi ça marche pas, etc. Moi, je l'approche comme ça, pas en disant « t'as tort, j'ai raison », parce que les deux, peut avoir tort ou raison, tu en même temps. Fait que l'autre affaire, deuxième point, c'est qu'il plus de dialogue. Il n'y plus de communication qui se passe. On ne plus échanger. Le nombre de fois que je me fais exclure,
Francois Rodrigue (01:00:33.333)
d'un groupe Facebook ou de followers Instagram parce que j'ai posé une question. Je pose une question à la personne, je « Tu as affirmé telle affaire, j'aimerais ça que te revenais, je veux poser quelques questions là-dessus ». Puis la personne, elle se sent tout de suite attaqué. Il n'y a plus moyen d'échanger. C'est ça qui me fait de quoi, on ne plus...
remettre en question quelque chose sans que la personne se sente attaqué et on ne pas avoir un dialogue. Je pense que ce point-là, c'est très important justement entre les penseurs, influenceurs, chercheurs, les personnes qui vont transmettre de l'information. Du côté des professionnels, moi, je suis un peu dans les deux où est-ce que oui, je transmets de l'information à travers le temps d'arrêt, mes cours, mes formations, mes conseils. On le fait aussi avec très bon point. Mais comme professionnels qui reçoivent de l'information.
j'écoute un podcast, je lis un article d'un blog, je lis un livre, j'écoute une conférence. Comment est-ce que je dicienne tout ça? Comment est-ce que je suis critique face à ça? Parce que je trouve que c'est pas facile et c'est demandant.
Oui, moi j'ai de l'approche que j'ai, que j'aime bien, c'est libre aux gens de l'essayer, c'est que de plus en plus j'essaye de trouver le contraire. Quand quelqu'un va dire que telle chose, ça promouvoie la perte de poids, je vais essayer de trouver l'information contraire, donc les détracteurs de cette source d'information-là, qu'est-ce qu'ils disent, c'est quoi leur argument? Et si je suis capable de comprendre les deux camps?
Je suis capable de ce qui fait que telle intervention fonctionne. Et si je suis capable de comprendre ceux qui disent non, non, non, ce pas bon à cause de telles affaires, si je suis capable de pourquoi, bien là, je peux mieux discerner. C'est un effet contraste un peu que j'ai, que je trouve intéressant. En faisant ça, moi, je trouve qu'on arrive quand même assez bien à se faire une tête sur les choses. Mais c'est sûr que ça prend du temps. Je pense que c'est le prix à payer pour avoir accès à autant d'informations.
Francois Rodrigue (01:02:45.493)
Est-ce qu'on devrait vérifier toutes les références? Comme exemple, on a un podcast, on lit un article, il trois références en bas. On devrait-tu prendre le temps d'aller vérifier toutes les références? Bien, moi je vois ça différemment. Moi j'ai beaucoup de difficultés mettons à lire un article scientifique parce que je vais lire l'introduction puis là il va citer une référence, je vais dire « ça m'intéresse! » Je vais aller voir la référence tout de suite, je vais commencer à lire l'autre article, il va y une référence. Fait que moi je le vois pas comme un processus de vérification.
Mais je vois plus ça comme processus. Hey, ça, m'intéresse. Je vais essayer d'en savoir plus. Puis, je vais aller voir. Puis, ça t'amène des belles découvertes. Tu te rends compte que c'est pas tout le monde qui comprend la même chose que toi d'une même référence. Ça, c'est vrai. Je te donne un exemple classique. Quand je donne cet exemple-là, les gens me disent que, voyons donc, je capote un peu, puis moi, trouve pas, mais c'est ça.
Mais on parlait par exemple de... Je reviens encore avec la perte de poids, mais on parlait de... l'effet de la restriction calorique, ça va scraper le métabolisme de repos, les gens ne seront plus de caloré au repos, et c'est pour ça qu'ils vont prendre du poids. Il a eu une étude qui a été faite là-dessus, le Minnesota Starvation Study, blablabla. J'ai fait OK. Je me où cette étude-là? Je cherchais, je cherchais, je ne la trouvais pas.
Il a plein de monde qui assistaient, j'allais voir la référence, j'ai pas accès aux documents, j'ai pas de version électronique parce que c'est une affaire qui date de la 2e guerre mondiale. Finalement, je trouve ça sur une librairie en ligne qui située en Angleterre, qui a le livre. En réalité, c'est deux livres, deux tonnes. Je commande ça, je commence à lire et je réalise que... C'est pas ce que Pantote dit.
C'est autre chose, l'étude, il regardait pas la perte de poids, il regardait la réalimentation. tout cas, il y a plein de choses. Puis là, en lisant ce livre-là, j'ai appris tellement d'affaires, j'ai trouvé ça super intéressant. Puis j'ai réalisé qu'il y a plein de monde qui cite ça, tout croche. Fait que, d'aller voir les références, c'est pas juste une question de je te demande tes cartes pour savoir si tu as 18 ans, si tu peux rentrer dans le bar ou non.
Francois Rodrigue (01:05:01.557)
C'est pas ça, c'est intéressant de apprendre quelque chose. Et bien oui, prend du temps à apprendre. On n'est pas rendu à se faire uploader en quelques secondes les connaissances. On n'est pas dans la matrice, on ne fait pas ploguer derrière la tête pour rentrer dans un monde virtuel. Exactement. Je trouve ça intéressant un peu ce que tu m'en sors là-dessus parce que pour les gens qui ne le savent pas, je pense qu'il y a peut-être plus de gens qui pensent qu'ils ne le savent pas, des fois il a un peu une lâcheté académique qui se produit. L'âcheté académique, on s'entend les gens
vont toujours essayer de bien faire dans leur travail pour pouvoir enchaîner la prochaine promotion, avoir leur permanence, ces choses-là. Mais ce que tu mentionnes là, c'est que des fois, il y a bien des personnes qui vont prendre un étude qui a été cité dans un autre étude, puis là, ils vont juste copier un peu la même conclusion, puis la refraiser sans lire l'étude originale. Si je me rappelle, dans la rédaction de ma thèse, disais que non, toutes les références qu'il y dans ma thèse, je veux les avoir lues parce que justement, je vais me faire challenger à la fin par rapport à ça.
Puis, y a mes collègues, à quelque part dans le monde, qui me disent, « Frank, moi, j'ai pas le temps de faire ça. » Je suis comme, « c'est un choix, ça qu'il faut faire. » Mais les gens, pense que tout monde devrait être conscient qu'il a des personnes qui vont agir dans ce sens-là. Puis, ça devient difficile. Je l'ai fait à certains endroits, dépendamment de la référence. Je l'ai pas fait dans tout, mais dans ma thèse, j'étais comme, « Non, non, je veux vraiment ça, ce que je fais. Mais ça arrive, ça, puis il faut être conscient de le faire. Mais là, moi, je vais te dire justement, moi, un peu ma méthode pour suivre justement les influences sur les Internet, comme dirait certaines personnes.
J'aime ça de dire, ok, je me cherche quelques personnes de référence, je vais les challenger, puis je vais les tester abusivement dans les premiers articles, dans les premières fois qu'ils ont des podcasts. Puis une fois que j'ai gratté un petit peu, je vais leur donner un lousse, puis je vais me fier à cette personne-là pendant un certain temps. Puis ce que je vais faire en combiné, généralement, je vais discuter de ça. Tantôt, je te parlais de mon ami qui est médecin, plus pour la longévité et tout ça, avec ses multiples intérêts. C'est généralement la genre de personne qui est autour de moi qui est comme...
si la personne a dit n'importe quoi, comme il va le challenger. C'est clair, il en manquera pas une. Puis je me dis souvent, quand je mets ces deux choses-là ensemble, me dis, je devrais pas trop me tromper ou du moins je devrais pas... On va se tromper, c'est inévitable, un peu comme tu m'as mentionné tout à l'heure. Dans 10 ans, on va se rendre compte qu'on a fait des erreurs. Tout le monde va s'en rendre compte. On fait tous des erreurs à gauche puis à droite. Je me demande, selon toi, selon ta perspective, qui est riche à mes yeux, est-ce c'est suffisant de faire ça? Sinon, comment est-ce qu'on le complément?
Francois Rodrigue (01:07:27.573)
Ben, première question c'est est-ce que tu peux faire plus? Si tu peux pas faire plus, la question se pose pas, ben c'est suffisant, c'est ce que tu peux faire. Puis une question de temps, une question de priorité, tu peux pas passer 99 % de ton temps à questionner les choses, essayer d'aller revoir, puis 1 % à diffuser de l'information. Tu vas te faire noyer dans tous ceux qui 99 % de leur temps se posent pas de questions puis garagent des infos. Fait qu'il a un équilibre à trouver là-dedans.
qui est propre à chacun, je pense que ça dépend beaucoup du niveau de curiosité de chacun. Moi, je suis curieux, les vieilles affaires, ça me passionne. Les vieilles études, l'avoisier, moi, ça me fait triper, cette époque-là. trouve que c'était tant du monde brillant qui faisait des affaires incroyantes avec même pas d'ordinateur, même pas de machine à calculer. Je trouve que...
Pour moi, c'est gratifiant quand je peux aller fouiller puis apprendre quelque chose puis mieux comprendre les bases. Mais ça fait en sorte que je reste souvent dans les bases. Je vais pas sortir quelque chose d'hyper sexy, une grosse nouveauté primaire, j'ai découvert telle molécule. Je pense que tout mon carrière va rester à essayer de comprendre les bases puis mieux les expliquer. C'est mon créneau, je vis bien avec ça.
On a besoin d'aller vérifier Ça dépend de ton niveau de confort, de ton niveau de curiosité et du niveau de risque. C'est-à-dire que l'information que tu transmets, c'est quoi le risque que ça cause des problèmes? Je pense que ça, à considérer. Si tu parles de la couleur des papillons, ça apparaît, pourquoi sont-elles couleurs?
Je pense pas que ce soit quelque chose qui menace la planète, qui menace la vie d'individus. Peut-être que a pas mal qu'il un botaniste ou un biologiste qui dirait non, c'est super important », mais je trouve que moins grave. Cette adresse, ça va donner une conférence sur la santé et l'activité physique dans une école primaire.
Francois Rodrigue (01:09:39.509)
Ça a l'air léger, puis si, puis ça, moi, je voudrais être sûr d'avoir les meilleurs outils possibles parce que je risque d'imprimer quelque chose dans l'esprit de jeunes qui vont rester probablement toute leur vie. Puis les mots que tu vas utiliser autour de la nutrition deviennent très importants parce que tu pourrais créer des étiquettes négatives, il va y des effets pervers sur les comportements des jeunes filles puis des jeunes garçons. C'est là de se rendre compte un peu. Exact. Puis je mentionnais dans un podcast à lequel j'ai participé, est-ce que ton éthique personnelle,
en tant que conseiller professionnel devient très important justement d'être rigoureux là-dedans. Mais l'aspect niveau de risque, je pense que j'avais pensé inconsciemment, mais je trouve ça intéressant que tu mettes une étiquette là-dessus. Puis je veux soulever un point que tu as mentionné. Connaître bien ses bases. Je pense que des fois, on se fait embarquer par les choses qui sont sexy justement. Puis là, je vais prendre la diète cytogène parce que c'était ça. À l'autre époque, c'était la diète paléolithique. À l'autre époque, c'était une autre affaire. Une diète en général.
Mais des fois, on se fait attirer par les choses qui sont sexy. Mais admettons tu veux être en forme et être un bon acclète. Si tu gères bien tes macronutriments, que tu passes 6 heures à t'entraîner par semaine ou 300 minutes ou peu importe comment tu veux le calculer, à la base, puis que tu es actif ou que tu fais tes 10 000 pas par jour, peu importe, peu importe. Si tu maîtrises bien ces éléments-là de base, tu vas être capable d'aller loin. Justement, les macronutriments de monde vont se mettre sur une ration de omega-3. veux dire, tes macronutriments de base sont tout croches.
À la base, quand même dans le champ. Mais là, a un parallèle à faire aussi comme enseignant chargé de cours, y a un parallèle à faire comme coach, y a un parallèle à faire comme préparateur mental. Je pense qu'une personne qui écoute ça devrait se dire, moi, dans mon domaine, c'est quoi les incontournables et les choses de base que je dois absolument maîtriser? Moi, peux dire que dans mon domaine, il que sois à jour avec la littérature, que je continue à me perfectionner dans mes méthodes de questionnement pour mes entraîneurs pour leur amener à réfléchir sur ce qu'ils ont fait.
Après ça, ça va quand même bien là-dessus. Après ça, on peut continuer à aller plus loin, mais ça, il faut toujours que je maîtrise mes bases, que sois au courant des différents courants, puis après ça, que j'aille des bonnes méthodes de questions pour amener les gens à faire des réalisations sur ce qui s'est passé dans leur pratique. Après ça, ça va bien. C'est exactement ça. C'est avec tes bases, c'est là tu peux avancer. C'est là que tu vas te rendre compte que tes bases, ce n'est pas si simple.
Francois Rodrigue (01:12:06.853)
Tu parles des macronutriments, dis que tu protéine OK. Tu creuses un peu plus. Tu ce OK en protéine. J'ai ma quantité correcte selon telle étude, selon telle recommandation. C'est quoi une protéine? Ça sert à quoi? Tu peux creuser un peu plus parce que tu sais ce qu'est. Tu réalises qu'il a à peu près 30 % des protéines que j'ingère qui s'envoient vers le muscle. C'est-à-dire que 70 % s'envoient faire autre chose. C'est quoi le rôle des protéines?
Là, tu peux partir et aller dans quelque chose de vraiment loin. Mais je pense que c'est ça, ce n'est pas sexy. Les cours en ligne que je vends sur mon site, les cours les moins populaires, pour moi, c'est les cours les plus importants. Je suis obligé de trouver une approche hyper weird pour essayer d'y vendre. Je n'ai pas un cours sur la physiologie de l'exercice en ligne. Il a pas un entraîneur qui va aller acheter ça.
Parce qu'ils ont fini leur bac, ils sont bien contents de ne avoir à toucher à ça. Et ce n'est pas grave s'ils comprennent pas. Il juste à faire courir plus vite, il a juste à faire élever plus pesant. La physiologie, n'a rien à voir. Si je fais un cours sur comment élever plus pesant grâce à l'orientation de l'annulaire au niveau de la main, écoute-là, là, je vais avoir du monde. Je vais avoir du monde, sûr. Que ce soit vrai, que ce soit pas vrai.
Mon cours de physiologie de l'exercice, j'ai été obligé de le revamper en disant, ben ça va être un cours sur la physiologie de l'exercice des zombies. Là, j'ai réussi à attirer du monde parce que c'était le prétexte des zombies, puis là on essayait une approche différente. Ça demeure de la physiologie de l'exercice de base. C'est pas attrayant. Les bases, c'est pas sexy comme tu disais. Ça attire personne. veux savoir c'est quoi le « edge ». Les gens comprennent pas que le « edge c'est comme de dire, moi je vais avoir le record du monde. Je vais avoir le record du monde de 100 mètres. Je vais commencer par ça.
Il faut que apprennes à marcher, faut que apprennes à courir, il que tu apprennes à faire tes dépenses. que aies tout ça à qui est super intéressant. Mais les gens, ils non, moi je veux faire le record du monde du sud ». C'est souvent ça. Tu parles du EDGE, Le EDGE, il y peut-être un an, j'étais avec un groupe de conseillers aux entraîneurs. Des gens à différents endroits, je vais en nommer deux pour juste que les gens comprennent le calibre. Il a un gars qui était avec le Chelsea FC, il un gars qui était avec Swimming Australia. Comme dans ce genre de calibre-là, il des gens qui...
Francois Rodrigue (01:14:26.117)
clairement qu'ils sont d'ADO au niveau. Puis on parlait d'une histoire de cas où il y avait un entraîneur qui avait approché une de ces personnes-là, puis qui disait, ben, je veux vraiment, j'étais appelé parce que je voulais avoir le EDGE, je avoir le EDGE. Puis la réaction de cette personne-là, laquelle j'ai autres estime dans ce groupe-là de 18 personnes, elle avait dit, attends un peu, on peut-tu arrêter de chercher le EDGE puis s'occuper du 89 % de base? Comme si tu maîtrises le 99 % de base, tu vas être dans le top au monde.
Mais c'est que tout monde est tellement attiré par la petite nanane que ça ne fonctionne pas. Et en boule, quand tu parles du edge moi, ça me ramène tout temps à cette histoire-là de dire, coupons-nous du 99 %. » Puis l'autre point que je veux faire, que tu as mentionné tout à l'heure, puis que pense qui très important à soulever, c'est qu'il faut faire en fonction du temps qu'on a, puis pas sombrer dans « by paralysis » ou « paralysis by analysis Paralysis by analysis, oui. C'est-à-dire qu'on est paralysé à tel point qu'on analyse. C'est là que je recommanderais aux gens.
soit que tu te bloques un certain temps régulièrement, tu « ok, dans ça là, je vais questionner, je vais chercher », ou même à travers l'année, tu dis « moi là, je lui ai où, c'est relax ». Dans mon cas, c'est vrai, c'est relax, je ai où. Mais dans ce temps-là, je vais vraiment pousser à fond, questionner, chercher et tout ça. Le résultat, je vais me mettre à jour, je vais me tenir au courant, puis je vais questionner encore plus profond, peut-être que c'est deux fois par année, trois fois par année, quatre fois par année, peut-être que c'est hebdomadaire, mensuel, mais trouver un rythme qui vous permet de ne pas sombrer dans la paralise par l'analyse.
Oui, c'est la même chose que la préparation physique, la planification d'entraînement. Qu'est-ce que ça veut dire? Dans ta périodisation annuelle, vas avoir des phases selon le modèle que tu utilises, la terminologie que tu utilises, non, tu vas avoir une phase d'accumulation, d'intensification, compétition, transition. Moi, je fais la même chose avec mes périodes d'apprentissage. Je vais essayer, j'ai des moments où là, je vais avoir...
une phase d'accumulation. Je vais lire beaucoup de choses sur différents sujets, après ça, je vais avoir une phase d'intensification, je vais m'approfondir un peu plus dans un seul sujet. Puis moi, je suis incapable de faire ça sur une base volontaire. Il que je sois confronté, il que j'aille à un deadline. Qu'est-ce que je fais pour ça? J'enseigne des cours. Moi, la principale raison pour laquelle j'enseigne au collégial et à l'université, c'est vraiment très égoïste, c'est pour moi apprendre plus.
Francois Rodrigue (01:16:45.029)
Parce que quand je suis obligé de préparer un cours, je n'ai pas le choix, j'ai un deadline. J'ai un cours qui commence le 6 septembre. Il que je sois prêt, il que j'aille du matériel, il que ça soit prêt, il que ça soit bien vulgarisé, ba ba. Il faut que je l'apprenne. Ça que c'est moi, c'est l'opportunité que j'ai, c'est quand je vais enseigner un cours, c'est là que je peux faire une phase d'intensification. Ça fait que moi, c'est comme ça que je fonctionne. Je suis pogné pour être obligé d'en apprendre le plus possible sur une matière.
Je vais bider sur des cours comme là j'avais essayé sur un cours de statistique. Parce que j'ai besoin de certaines statistiques et je vais pas de moi-même. Si j'enseigne le cours, je n'aurai pas le choix. Tout à fait. Des fois, d'enseigner un cours sur les statistiques, sur les analytics, te force justement à plonger dans le domaine parce que tu veux savoir la base au moins de ton sujet quand tu vas te présenter en avant de la classe ou tu vas te faire une mise à jour. A chaque fois que tu pars un cours de coaching, si je pars un cours de coaching à mon côté, ça fait un peu la même chose.
Mais Maxime, super intéressant tout ce que tu me dis. Pour vrai, merci de partager tout ça. Ça m'amènerait déjà aux questions éclair. J'en ai trois pour toi qui permettent un, dans ce genre un petit peu plus sur la personne qui est derrière le micro à qui on a parlé aujourd'hui. Quelqu'un qui te croise un peu plus tard, ils ont quelque chose à te parler puis à continuer un peu la conversation. On a parlé un peu de ton cheminement au niveau de l'activité physique, justement depuis, on a parlé même 2004, 2005, 2006 jusqu'à aujourd'hui.
Je ne pas si c'est à peu près ça le timeline, mais si tu veux retourner en arrière et donner un conseil à toi-même quand tu avais 22 ans, ce serait quoi? J'en ai deux. Je te dirais, lâche pas, ça vaut la peine. Ça ne pas en toute comme tu penses que ça va être. OK. Puis le deuxième, je te dirais, fais preuve d'humilité. Ça va t'éviter bien des pépins et tu vas te faire plus d'amis. OK.
puis est-ce que c'est quelque chose que tu trouves qui est pas assez présent en général aussi?
Francois Rodrigue (01:18:44.901)
Je pense que oui, pense que tu sais, sur mon blog, j'avais écrit un article, on donné les étapes d'un entraîneur, puis je trouve, c'est fou, j'aimerais ça qu'un sociologue se penche là-dessus, parce qu'il y vraiment... Puis je pense, dans toutes les professions où il y a ça, tu passes par différentes étapes dans ta profession, puis on m'a donné, encore une fois, d'un uncrew girl, tu connais toutes, moi j'ai lu cette étape-là, où est-ce que je...
Dans ce temps-là, j'en connaissais bien plus que ce que je connais aujourd'hui. Je savais tout dans ce temps-là. Pour citer la patrie QR, femme d'honte à gueule un peu plus. Je pense que époque-là, je ne pas content. Je n'ai pas des regrets, mais quand je me rappelle de ce temps-là où est-ce je connaissais tout, je pense pas que j'ai contribué à l'avancement des connaissances ou que j'ai aidé bien, bien, bien du monde.
Moi, il un préparateur physique que j'ai croisé en 2009-2010, si ça peut te permettre d'être peu moins sévère avec toi-même, m'a dit, l'important c'est de faire le mieux avec ce que tu sais à ce moment-là. Parce que je parlais justement, commentais-tu ce que... On avait appris un dans nos formations d'entraînement avec toi, deux au Nautilus Plus, puis tu m'avais renvoyé ce commentaire-là, puis tu disais, tu en bout de ligne, est-ce que tu as fait le mieux dans ton entraînement avec ce que tu connaissais en 2009? Parce que tu sais, je dis, je pense à ça aujourd'hui, puis je me dis, hey, j'aurais-tu donc dû faire...
A, B, C, quand j'étais un acquête à l'époque, puis à quel point j'aurais été meilleur. Mais en boulingue, est-ce qu'on a fait le mieux avec ce qu'on connaissait? Je pense qu'il des fois à l'époque, on sort du doctorat, on connaît nos choses, puis on a raison quand même d'être confiant parce qu'on a été testé, on a été challengeé et tout ça. Je pense que tu peux te pardonner quand même un peu ça. Oui, mais c'est ça. Je pense qu'un peu plus d'humilité, un peu plus d'écoute, je pense que ça aurait fait une bonne job et ça n'aurait pas coûté plus cher.
Je pose souvent cette question-là parce que pense que des fois, s'il a des gens qui peuvent apprendre de nos propres erreurs respectives, c'est déjà une bonne chose. Merci de partager ça, Max. C'est excellente question. Deuxième question, quel livre as-tu lu et que tu recommanderais le plus en ce moment? Il est à l'envers, mais c'est «Biology of Human Starvation», que j'ai parlé tantôt. L'étude d'Antho Keyes sur la famine et tout ça.
Francois Rodrigue (01:21:02.181)
Le contenu, je le trouve intéressant parce que c'est dans mon domaine, c'est du métabolisme énergétique, etc. Mais moi, ce qui m'a vraiment captivé, c'est que c'est une autre époque. L'étude se passe à la fin, vers les dernières années de la Deuxième Guerre mondiale, puis les chercheurs, il fallait qu'ils trouvent un moyen, la meilleure stratégie pour réalimenter des populations qui étaient en famine. En Autriche, en Pologne, même en Allemagne, ça a…
La guerre avait vraiment ravagé les pays, il y avait des grandes famines, et ils cherchaient des façons, la meilleure stratégie pour réalimenter. Ils ont pris des objecteurs de conscience, des gens qui ne voulaient pas aller au combat parce qu'ils disaient « moi, ma religion, je ne pas tuer, etc. » Mais dans cas-là, soit ils t'envoyaient dans une shop pour travailler parce que la conscription, que tu t'engages. Ou ces gens-là, ils se sont fait offrir de participer à un projet de recherche sur la semi-famine.
Donc une groupe d'une vingtaine, trentaine d'individus, parce qu'ils ne voulaient pas tuer, ils ont participé volontairement à cette étude-là au lieu d'être dans une shop. Comment c'est écrit, c'est une autre époque. Moi, lisant ça, j'ai vraiment… il un autre livre qui est cité qui est une autre étude qui s'est passée, elle, à la fin de la Première Guerre mondiale. Même chose, même style. On est habitué, tu as entendu des articles scientifiques, tu sais, il a comme un…
Il y a une mode un peu les années 80-90, 2000. C'est toujours à peu près le même style d'écriture. Là, c'est vraiment différent. Tu te compte que c'est une autre époque. C'est dans les années 30-40. Moi, j'ai vraiment tripé juste sur l'aspect historique. Comment c'était différent, comment ils concevaient la science différemment. Les affaires qui se posaient comme question que, encore aujourd'hui, on se pose cette question-là.
mais je suis conscient que ce ne pas un best-seller et que la majorité de ton auditoire ne te croit pas là-dessus. Mais moi, j'ai bien aimé ce livre-là. Il a peut-être des personnes qui... Ça va peut-être te surprendre, mais je pense qu'il en a qui vont être intéressées par ça. Puis moi, ça me fait penser à quel point que des fois, je pense qu'on devrait plus s'attarder à l'histoire de notre domaine, que ce soit le soccer, le basketball, que ce soit la physiologie de l'exercice, la nutrition, peu importe, l'entraînement, tu
Francois Rodrigue (01:23:20.485)
parce que même dans l'entraînement, si on retournait à ce que les méthodes d'entraînement, des Polonais ou des Russes à l'époque, où il y avait peut-être des aides exogènes qui venaient là-dedans, mais quand même, il y a des choses intéressantes à voir que tu peux peut-être adapter justement par rapport à aujourd'hui. Mais dans cette perspective historique-là, si on regarde dans le futur, qu'est-ce qui va devenir un avantage compétitif dans le monde du sport dans 10 ans, selon toi?
ça va peut-être te surprendre. Moi, pense qu'un avantage compétitif, je suis un gars techno, gadget, mesure, quantification, objectif, moi je suis bien gros là-dedans, puis honnêtement je pense que qu'est-ce qu'il va donner ?
Je pense qu'il va faire une différence en termes de niveau de la compétition. pas tant les avancées technologiques, ce pas tant l'avancée des connaissances. Je crois, et c'est bien spécial, c'est un good feeling, c'est les valeurs. Ça se rapproche plus de la morale que de la physiologie ou de la biomech. Mais je trouve que les relations entre un athlète, les relations entre athlètes, puis pour avoir fait des sports d'équipe,
Les plus beaux moments sportifs, les moments les plus glorieux que j'ai pu vivre dans différents sports, les grosses victoires inextrémistes, c'était basé sur des valeurs. Il y avait du talent individuel, y avait de la technologie, avait « oui, c'est bien beau là! » Mais au final, sur le terrain, c'était un sentiment d'entraide, je vais me sacrifier pour l'équipe, toutes ces choses-là, et je trouve que ça se perd.
qui a moins de... Ces valeurs-là, se transmet plus. On est perdu dans les chiffres, dans les données, dans les métriques. Mais, tu moi, je regarde les plus beaux moments que je peux voir aux Olympiques, quand on va sur YouTube, moi, c'est tout temps quand il un courant qui tombe, puis celui qui passe à côté, il arrête, il aide à se relever, puis il finisse ensemble. Moi, ça, pour moi, c'est incroyable, c'est quelque chose... Ça, je trouve que c'est un edge », d'avoir cette capacité-là à...
Francois Rodrigue (01:25:32.709)
justement mettre de l'avant des valeurs plutôt que juste moi je gagne. tout cas. Vas-y. Vas-y. J'ai dit rendu à un certain niveau, pense que les choses s'équivalent quand même. Oui, un certain point avoir plus de technologie, plus de ça, ça va t'aider à chercher un edge comme on a parlé tout à l'heure. Mais tu rendu dans la NFL, tu rendu dans la Premier League, tu es rendu au plus haut niveau mondial en natation. C'est peut-être le climat d'entraînement qui est le plus important.
versus la technologie et toutes les données que tu vas avoir. C'est un peu ça que tu me dis. Oui, pense que oui. Je pense que ça va jouer pour plus qu'on pense. Je crois qu'on va le réaliser là parce que c'est ça, y en a de moins en moins. Maxime, je très content de t'avoir accueilli aujourd'hui. Ça faisait longtemps. On était dû pour une conversation dans ce genre-là.
Avant qu'on termine ça, je te laisserai peut-être le mot de la fin et te dire comment est-ce que les gens peuvent te rejoindre si ils des questions.
Au-delà de gros merci. J'apprécie sincèrement de me faire inviter. Je trouve que c'est un honneur et un privilège. Je veux juste souligner l'importance du travail que tu fais. Tu donnes une dimension importante entre autres à la francophonie là-dedans. Je pense que tu le fais bien. Un bravo à toi. Félicitations, sincèrement. Je pense que c'est important.
Après ça, où est-ce qu'on peut me joindre? La façon la plus simple, c'est sur mon site drkian.com. drkian.com. C'est passer par le site pour me rejoindre. C'est la façon la plus simple. Super. Merci beaucoup de tout ton partage dans la dernière heure et demie à peu près. On va mettre toutes ces informations-là dans la description de l'épisode, comment on le fait. On va donner aussi les liens à ces gens qui questions et qui veulent te rejoindre. On va mettre les références, les personnes mentionnées ci-dessous.
Francois Rodrigue (01:27:27.237)
Merci beaucoup Maxime d'avoir été là. On va se reparler probablement une autre fois. J'ai hâte de voir un peu qu'est-ce que tu vas gratter, qu'est-ce que tu vas approfondir un peu dans l'histoire de la physiologie et de l'entraînement dans les prochaines années. Là-dessus tout le monde, merci d'avoir été là pour un autre épisode de temps d'arrêt et on se dit à la prochaine. Salut tout le monde, c'est coach Frank avec un petit rappel pour vous avant que vous partiez pour vos autres projets de la journée, que ce soit une pratique ou un entraînement.
Est-ce que vous voudriez recevoir une petite réflexion de ma part par courriel? Est-ce que vous aimeriez ça vous faire challenger dans votre travail? Si oui, la réflexion du coach est pour vous. C'est quoi ça? C'est un petit courriel textuel qui partage les idées, concepts et débats qui anime mon esprit dans les dernières semaines. C'est très court, 250 à 500 mots. Et donc, si vous voulez recevoir ce genre de courriel,
va susciter de la réflexion, visitez le DrCoachFrank.com dans la section contact et inscrivez-vous. Sinon, vous dis à la prochaine et merci d'être avec moi dans l'aventure Temps d'arrêt.